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Echos des luttes antinucléaires

Communiqué des écologistes en Acció del País Valencià

Stop à la centrale de Cofrentes

Article publié le 17 mars 2021



Pendant que le monde commémore, ces jours-ci, le triste anniversaire de Fukushima, ce serait l’occasion de fermer, enfin, la centrale nucléaire de Cofrentes, en Espagne (Valence). Malheureusement, ce n’est pas gagné ; encore une fois, c’est une question de volonté politique.



La centrale de Cofrentes tourne depuis 1984. Sa licence d’exploitation arrive bientôt à terme, le 20 mars prochain, mais son propriétaire, l’entreprise Iberdrola, souhaite prolonger la durée de vie de la centrale jusqu’en novembre 2030. C’est tout simplement de la folie ; d’ailleurs, le Parlement Valencien s’était mis d’accord en 2017 pour demander la fermeture de la centrale une fois la licence d’exploitation arrivée à échéance. Mauvaise, très mauvaise nouvelle —même si on s’y attendait— : le Conseil de Sécurité Nucléaire (CSN) espagnol a donné son feu vert au renouvellement de la licence. Ce qu’il nous reste à présent, c’est faire pression sur le gouvernement espagnol, et tout particulièrement sur le président Pedro Sanchez et la ministre pour la Transition Écologique, Teresa Ribera, pour qu’ils ne signent pas ce renouvellement. Tout au long de ses 36 ans de vie, la centrale de Cofrentes a déjà produit plus de 950 tonnes de déchets radioactifs de HA, et si elle continuait à tourner jusqu’en 2030, il faudrait compter 250 tonnes de plus… Il n’existe pas de solution pour ces déchets, qui devront rester sous surveillance pendant les prochaines 200.000 années. De surcroît, ils ne constituent que 4 % de la totalité des déchets produits par la centrale nucléaire.

Par ailleurs, la centrale de Cofrentes est la plus grande consommatrice d’eau de toute la Communauté Valencienne. Étant donné le contexte actuel d’urgence climatique, qui concerne particulièrement la zone méditerranéenne, ce gaspillage est tout simplement intolérable.

En cas d’accident grave, plus d’un million et demi de personnes vivant dans un rayon de 80 km autour de la centrale seraient directement touchées. De plus, l’indemnité prévue par les assurances (1200 millions d’euros) est ridicule en comparaison avec ce que l’État, et donc les citoyens et citoyennes, devrait débourser (des centaines de milliards d’euros).

Et tout cela, pour quoi ? Dans le but de produire une énergie dont on a, en réalité, absolument pas besoin.

Selon le CSN, Cofrentes est la centrale nucléaire qui a cumulé le plus d’incidents, qui a le plus irradié ses ouvriers, celle qui a souffert du plus grand nombre d’arrêts d’urgence, et également celle qui a accumulé le plus de déchets radioactifs de HA. Ce lamentable record ne peut se maintenir. La centrale a trop vécu, on peut s’en passer, et parce qu’elle est obsolète et très dangereuse, il faut absolument la fermer. Pedro Sánchez, Teresa Ribera, souvenez-vous de Fukushima : ne signez pas le renouvellement de la licence d’exploitation de la centrale nucléaire de Cofrentes !

Ecologistes en Acció del País Valencià (Fédération valencienne des groupes locaux d’Ecologistas en Acción, en Espagne) @ecologistespv

La centrale de Cofrentes tourne depuis 1984. Sa licence d’exploitation arrive bientôt à terme, le 20 mars prochain, mais son propriétaire, l’entreprise Iberdrola, souhaite prolonger la durée de vie de la centrale jusqu’en novembre 2030. C’est tout simplement de la folie ; d’ailleurs, le Parlement Valencien s’était mis d’accord en 2017 pour demander la fermeture de la centrale une fois la licence d’exploitation arrivée à échéance. Mauvaise, très mauvaise nouvelle —même si on s’y attendait— : le Conseil de Sécurité Nucléaire (CSN) espagnol a donné son feu vert au renouvellement de la licence. Ce qu’il nous reste à présent, c’est faire pression sur le gouvernement espagnol, et tout particulièrement sur le président Pedro Sanchez et la ministre pour la Transition Écologique, Teresa Ribera, pour qu’ils ne signent pas ce renouvellement. Tout au long de ses 36 ans de vie, la centrale de Cofrentes a déjà produit plus de 950 tonnes de déchets radioactifs de HA, et si elle continuait à tourner jusqu’en 2030, il faudrait compter 250 tonnes de plus… Il n’existe pas de solution pour ces déchets, qui devront rester sous surveillance pendant les prochaines 200.000 années. De surcroît, ils ne constituent que 4 % de la totalité des déchets produits par la centrale nucléaire.

Par ailleurs, la centrale de Cofrentes est la plus grande consommatrice d’eau de toute la Communauté Valencienne. Étant donné le contexte actuel d’urgence climatique, qui concerne particulièrement la zone méditerranéenne, ce gaspillage est tout simplement intolérable.

En cas d’accident grave, plus d’un million et demi de personnes vivant dans un rayon de 80 km autour de la centrale seraient directement touchées. De plus, l’indemnité prévue par les assurances (1200 millions d’euros) est ridicule en comparaison avec ce que l’État, et donc les citoyens et citoyennes, devrait débourser (des centaines de milliards d’euros).

Et tout cela, pour quoi ? Dans le but de produire une énergie dont on a, en réalité, absolument pas besoin.

Selon le CSN, Cofrentes est la centrale nucléaire qui a cumulé le plus d’incidents, qui a le plus irradié ses ouvriers, celle qui a souffert du plus grand nombre d’arrêts d’urgence, et également celle qui a accumulé le plus de déchets radioactifs de HA. Ce lamentable record ne peut se maintenir. La centrale a trop vécu, on peut s’en passer, et parce qu’elle est obsolète et très dangereuse, il faut absolument la fermer. Pedro Sánchez, Teresa Ribera, souvenez-vous de Fukushima : ne signez pas le renouvellement de la licence d’exploitation de la centrale nucléaire de Cofrentes !

Ecologistes en Acció del País Valencià (Fédération valencienne des groupes locaux d’Ecologistas en Acción, en Espagne) @ecologistespv



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