Article publié le 10 décembre 2014
En marge de l’officielle conférence sur le climat, négociée chaque année par nos gouvernements, le 10 décembre dernier dans les rues de Lima, se rassemblaient des milliers de personnes pour la journée internationale des peuples pour le climat. Cet évènement alternatif appelait à une mobilisation des citoyens du monde entier pour une Terre habitable et la justice climatique.
À plusieurs milliers de kilomètres de là, place de la République à Paris, une grande fresque humaine était organisée par l’organisation Alternatiba IDF, la Vélorution, Sortir du Nucléaire Paris et de nombreuses associations des peuples du Sud. L’objectif était de donner une compréhension visuelle de la problématique climatique au grand public à travers un happening scénarisé en trois tableaux.
Les militants étaient majoritairement enchaînés autour de la fontaine de la Liberté pour représenter les 7 milliards d’individus prisonniers du système actuel porté par la majorité des gouvernements et des multinationales.
Ceux-ci étaient représentés par des hommes en costumes-cravates, une plateforme pétrolière, des "hommes-maïs" OGM de Monsanto, une rangée de bambous verdoyante rappelant les plantations d’arbres à croissance rapide qui détruisent des hectares de forêts primaires. Enfin une centrale nucléaire et son ingénieur EDF illustraient le top des fausses solutions : la typiquement française énergie nucléaire !
Face à eux quelques porteurs d’alternatives mettaient déjà en œuvre des solutions simples et efficaces : la sobriété énergétique et les énergies renouvelables remplaçant l’extractivisme forcené. À la nuit tombante, mus par le besoin d’agir, les militant-e-s se sont libéré-e-s physiquement de la rubalise qui les entravait pour bloquer ce système morbide et porter eux aussi une magnifique planète qui éclairait la place de sa lumière bleutée.
À plusieurs milliers de kilomètres de là, place de la République à Paris, une grande fresque humaine était organisée par l’organisation Alternatiba IDF, la Vélorution, Sortir du Nucléaire Paris et de nombreuses associations des peuples du Sud. L’objectif était de donner une compréhension visuelle de la problématique climatique au grand public à travers un happening scénarisé en trois tableaux.
Les militants étaient majoritairement enchaînés autour de la fontaine de la Liberté pour représenter les 7 milliards d’individus prisonniers du système actuel porté par la majorité des gouvernements et des multinationales.
Ceux-ci étaient représentés par des hommes en costumes-cravates, une plateforme pétrolière, des "hommes-maïs" OGM de Monsanto, une rangée de bambous verdoyante rappelant les plantations d’arbres à croissance rapide qui détruisent des hectares de forêts primaires. Enfin une centrale nucléaire et son ingénieur EDF illustraient le top des fausses solutions : la typiquement française énergie nucléaire !
Face à eux quelques porteurs d’alternatives mettaient déjà en œuvre des solutions simples et efficaces : la sobriété énergétique et les énergies renouvelables remplaçant l’extractivisme forcené. À la nuit tombante, mus par le besoin d’agir, les militant-e-s se sont libéré-e-s physiquement de la rubalise qui les entravait pour bloquer ce système morbide et porter eux aussi une magnifique planète qui éclairait la place de sa lumière bleutée.