Publié le 6 novembre 2017
Le 3è Forum Social Mondial Antinucléaire s’est tenu à Paris du 2 au 4 novembre 2017. Plus de 400 personnes y ont participé, dont 70 étrangères, venues de 20 pays dont le Niger, le Japon, l’Inde, l’Australie, les États-Unis, l’Espagne, la Finlande, l’Angleterre, la Turquie, l’Allemagne …
Trois sessions plénières, trente deux ateliers, sept films et une action théâtrale de rue ont permis d’aborder une grande diversité de problématiques liées au nucléaire civil et militaire.
De la pollution des mines d’uranium au problème des déchets radioactifs, en passant par les impacts sanitaires et sociétaux de la catastrophe de Fukushima, le devenir des centrales à démanteler, la question de la mainmise du lobby nucléaire international par la stratégie de l’ignorance et les menaces pour les travailleurs, les risques entraînés par le recours à l’atome ont fait l’objet de présentations très détaillées.
Séance plénière d’ouverture - vidéo François Nicolas - voir toutes les vidéos
Citoyens, économistes, philosophes, sociologues, techniciens ont exposé les stratégies d’investissement et de survie d’une industrie en déclin mondial. Enfin, alors que l’urgence du désarmement nucléaire est plus forte que jamais – le Prix Nobel de la Paix a conforté cette urgence, les enjeux liés à la bombe nucléaire ont également été très présents. (voir le discours de Dominique Lalanne du collectif Abolition des armes nucléaires)
En tant qu’espace de rencontre et d’échange, ce Forum a rempli ses objectifs, contribuant à renforcer un réseau de solidarité internationale qui nous permettra de peser plus forts dans nos luttes locales et nationales. En particulier, les militantes et militants de France, de Grande-Bretagne, d’Inde et de Finlande en ressortent déterminés à unir leurs forces face à la pieuvre Areva, pour lutter contre la mise en service et l’implantation de réacteurs EPR dans leurs pays.
Ce forum s’est terminé par une visite à Bure le dimanche, qui a permis de réaffirmer la solidarité internationale à la lutte contre l’enfouissement des déchets radioactifs et pour l’arrêt du nucléaire !
Le forum social contre le nucléaire en visite à Bure
Les associations de 20 pays rassemblées à Paris les 2,3 et 4 novembre 2017 dans le cadre du 3è Forum Social Mondial Antinucléaire s’affirment solidaires du combat de ARAKABU-SAN, travailleur japonais du nucléaire atteint d’une leucémie.
Les associations veulent ainsi rendre visible le procès exemplaire que mène ce travailleur, en sous-traitance sur le site de Fukushima-Daïchi.
Si sa maladie a été reconnue comme accident du travail, Arakabu-san se bat pour que les exploitants nucléaires TEPCO et Kyushu Electric Power Company soient reconnus coupables et indemnisent enfin les travailleurs malades.
Trois sessions plénières, trente deux ateliers, sept films et une action théâtrale de rue ont permis d’aborder une grande diversité de problématiques liées au nucléaire civil et militaire.
De la pollution des mines d’uranium au problème des déchets radioactifs, en passant par les impacts sanitaires et sociétaux de la catastrophe de Fukushima, le devenir des centrales à démanteler, la question de la mainmise du lobby nucléaire international par la stratégie de l’ignorance et les menaces pour les travailleurs, les risques entraînés par le recours à l’atome ont fait l’objet de présentations très détaillées.
Séance plénière d’ouverture - vidéo François Nicolas - voir toutes les vidéos
Citoyens, économistes, philosophes, sociologues, techniciens ont exposé les stratégies d’investissement et de survie d’une industrie en déclin mondial. Enfin, alors que l’urgence du désarmement nucléaire est plus forte que jamais – le Prix Nobel de la Paix a conforté cette urgence, les enjeux liés à la bombe nucléaire ont également été très présents. (voir le discours de Dominique Lalanne du collectif Abolition des armes nucléaires)
En tant qu’espace de rencontre et d’échange, ce Forum a rempli ses objectifs, contribuant à renforcer un réseau de solidarité internationale qui nous permettra de peser plus forts dans nos luttes locales et nationales. En particulier, les militantes et militants de France, de Grande-Bretagne, d’Inde et de Finlande en ressortent déterminés à unir leurs forces face à la pieuvre Areva, pour lutter contre la mise en service et l’implantation de réacteurs EPR dans leurs pays.
Ce forum s’est terminé par une visite à Bure le dimanche, qui a permis de réaffirmer la solidarité internationale à la lutte contre l’enfouissement des déchets radioactifs et pour l’arrêt du nucléaire !
Le forum social contre le nucléaire en visite à Bure
Les associations de 20 pays rassemblées à Paris les 2,3 et 4 novembre 2017 dans le cadre du 3è Forum Social Mondial Antinucléaire s’affirment solidaires du combat de ARAKABU-SAN, travailleur japonais du nucléaire atteint d’une leucémie.
Les associations veulent ainsi rendre visible le procès exemplaire que mène ce travailleur, en sous-traitance sur le site de Fukushima-Daïchi.
Si sa maladie a été reconnue comme accident du travail, Arakabu-san se bat pour que les exploitants nucléaires TEPCO et Kyushu Electric Power Company soient reconnus coupables et indemnisent enfin les travailleurs malades.