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Echos des luttes antinucléaires

Communiqué Sortir du nucléaire Aude

60 ans de pollutions à l’usine Areva-Orano Malvési, ça suffit !

Publié le 24 août 2021



Depuis plus de 60 ans, l’usine de Malvési, située à 2 km du centre ville de Narbonne, raffine et convertit discrètement du Yellow Cake (un concentré de minerai d’uranium) sous la forme de tétrafluorure d’uranium (UF4) pour alimenter en combustible des centrales nucléaires du monde entier. Aujourd’hui, des citoyens et des chanteurs venus de toute la France dénoncent sur la place de l’hôtel de ville la pollution issue de cette usine, ainsi que les nouveaux projets TDN et NVH. Ces citoyens veulent surveiller par eux-même la pollution de l’usine à l’aide de compteurs Geiger et d’analyses réalisées par un laboratoire indépendant, la CRIIRAD.

Voir le communiqué sur le site de Sortir du nucléaire aude : https://www.sdn11.fr/2021/08/60-ans-de-pollutions-a-lusine-areva-orano-malvesi-ca-suffit/

Banderole recouvrant la via domitia sur le parvis de l’Hotel-de-Ville de Narbonne


Nous, Sortir du nucléaire Aude, dénonçons l’accumulation de déchets radioactifs à l’usine de Malvési, car plus d’un million de mètres cubes de déchets radioactifs se sont accumulés sur le site, Classifié sous le terme anodin de « Résidus de Traitement et de Conversion de l’Uranium (RTCU) », il s’agit en fait de déchets radioactifs à vie longue (parfois plusieurs milliards d’années) qui devraient être catalogués comme tel par l’Agence Nationale des Déchets Radioactifs (ANDRA). Or, nous constatons qu’ils ne sont pas repris dans l’inventaire national publié par l’agence au 31 décembre 2019. Ne sont totalisés « que » 1 670 000 m³ de déchets radioactifs sur le territoire français. Malvési représente donc un oubli de l’ordre d’un tiers des déchets radioactifs dans le bilan national.

Mais l’exploitant Areva-Orano, non content de masquer l’énorme quantité de déchets radioactifs et chimiques présents sur son site, décide en plus de produire toujours plus d’uranium dans une fuite en avant incontrôlable.

Le projet TDN/Thor qui vise à construire le premier four à effluents radioactifs de France destiné à vaporiser plus de 300 000 m³ de déchets nitratés et radioactifs stockés dans des bassins à ciel ouvert, autour de l’usine, présente un danger pour l’environnement : envols d’aérosols, retombées d’embruns, infiltration dans la nappe phréatique sous-jacente (l’une des plus importantes du département). L’exploitant Areva-Orano prétend en réduire le volume et sécuriser ce stock par ce procédé TDN/THOR, mais des expertises indépendantes ont montré que l’impact sanitaire des perturbateurs endocriniens n’a pas été pris en compte et que ce projet est un véritable gouffre financier. Pour l’instant, ce projet TDN est resté dans les cartons suite à une forte mobilisation populaire après l’enquête publique.

Un autre projet, NVH (Nouvelle Voie Humide), unité en construction sur le site de l’usine Orano de Malvési pour produire de l’oxyde d’uranium nécessaire au combustible MOX fabriqué par Orano Melox. Ce dernier projet est réalisé dans l’opacité la plus totale : pas d’étude d’impact, pas d’enquête publique…. L’unité est actuellement en chantier sur le site de Malvési, et il n’y a que très peu d’information qui filtre au sujet de ce projet très confidentiel.

Et pourtant, la préfecture, la mairie de Narbonne, le Grand Narbonne et toutes les autorités publiques autorisent et encouragent la poursuite du fonctionnement d’une usine qui n’a pas su trouver de solution pérenne à la question de ses déchets toxiques. Ils restent toujours stockés à l’air libre depuis tout ce temps en l’état. En conséquence de quoi nous demandons la mise à l’arrêt immédiat de l’usine de Malvési.

Le 20 août 2021, pour l’association « sortir du nucléaire Aude (SDN11) »

  • Hervé Loquais, secrétaire
  • Juliette Schweitzer, trésorière
  • Albert Cormary, président

https://www.sdn11.fr/

Grande banderole déployée sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Narbonne et petite banderole des choristes

Nous, Sortir du nucléaire Aude, dénonçons l’accumulation de déchets radioactifs à l’usine de Malvési, car plus d’un million de mètres cubes de déchets radioactifs se sont accumulés sur le site, Classifié sous le terme anodin de « Résidus de Traitement et de Conversion de l’Uranium (RTCU) », il s’agit en fait de déchets radioactifs à vie longue (parfois plusieurs milliards d’années) qui devraient être catalogués comme tel par l’Agence Nationale des Déchets Radioactifs (ANDRA). Or, nous constatons qu’ils ne sont pas repris dans l’inventaire national publié par l’agence au 31 décembre 2019. Ne sont totalisés « que » 1 670 000 m³ de déchets radioactifs sur le territoire français. Malvési représente donc un oubli de l’ordre d’un tiers des déchets radioactifs dans le bilan national.

Mais l’exploitant Areva-Orano, non content de masquer l’énorme quantité de déchets radioactifs et chimiques présents sur son site, décide en plus de produire toujours plus d’uranium dans une fuite en avant incontrôlable.

Le projet TDN/Thor qui vise à construire le premier four à effluents radioactifs de France destiné à vaporiser plus de 300 000 m³ de déchets nitratés et radioactifs stockés dans des bassins à ciel ouvert, autour de l’usine, présente un danger pour l’environnement : envols d’aérosols, retombées d’embruns, infiltration dans la nappe phréatique sous-jacente (l’une des plus importantes du département). L’exploitant Areva-Orano prétend en réduire le volume et sécuriser ce stock par ce procédé TDN/THOR, mais des expertises indépendantes ont montré que l’impact sanitaire des perturbateurs endocriniens n’a pas été pris en compte et que ce projet est un véritable gouffre financier. Pour l’instant, ce projet TDN est resté dans les cartons suite à une forte mobilisation populaire après l’enquête publique.

Un autre projet, NVH (Nouvelle Voie Humide), unité en construction sur le site de l’usine Orano de Malvési pour produire de l’oxyde d’uranium nécessaire au combustible MOX fabriqué par Orano Melox. Ce dernier projet est réalisé dans l’opacité la plus totale : pas d’étude d’impact, pas d’enquête publique…. L’unité est actuellement en chantier sur le site de Malvési, et il n’y a que très peu d’information qui filtre au sujet de ce projet très confidentiel.

Et pourtant, la préfecture, la mairie de Narbonne, le Grand Narbonne et toutes les autorités publiques autorisent et encouragent la poursuite du fonctionnement d’une usine qui n’a pas su trouver de solution pérenne à la question de ses déchets toxiques. Ils restent toujours stockés à l’air libre depuis tout ce temps en l’état. En conséquence de quoi nous demandons la mise à l’arrêt immédiat de l’usine de Malvési.

Le 20 août 2021, pour l’association « sortir du nucléaire Aude (SDN11) »

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  • Juliette Schweitzer, trésorière
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