Par SDN Bugey
Publié le 12 juillet 2021
Le matin du vendredi 9 juillet, l’association SDN Bugey a poursuivi son travail d’information et de sensibilisation concernant la construction de nouveaux réacteurs de type EPR sur le site du Bugey, en mettant en place un support pérenne à l’entrée de Loyettes (commune localisée dans le bas-Bugey).
Le support avait alors pour objectif de vraiment s’inscrire dans la durée, et de rester dressé le plus longtemps possible. Il est situé en bordure d’un champ, et est constitué de palettes repeintes, sur lesquelles est inscrit le texte suivant :
« NON AUX REACTEURS EPR A BUGEY »
Jean-Pierre Collet, membre de SDN Bugey a expliqué :« L’idée étant de laisser le plus longtemps possible cette information, quitte à la renouveler si besoin. Nous souhaitons plus que tout, que la population soit réellement informée car beaucoup de personnes ignorent encore ce qui les attend. Les gens ne savent pas notamment que nos élus locaux (département de l’Ain et conseil communautaire de la plaine de l’Ain) ont appelé de leur vœu cette construction, alors que ce type de projet n’entre pas du tout dans leur prérogative. Aussi, la mise en place de ce support sur la durée, en plus de l’information délivrée, constitue un élément de réponse aux élus qui semblent croire que "la voie du nucléaire résoudra tous les problèmes ».
Joël Guerry, également membre de l’association, a quant à lui déclaré : « Nous ne voulons pas de ces EPR : ils sont un gaspillage insensé (cf EPR de Flamanville qui est passé de 3,5 à 20 milliards d’euros) et surtout, ils vont constituer un danger supplémentaire et une menace environnementale pour toute la région Rhône-Alpes ainsi que pour les travailleurs, pour les 50 à 60 ans à venir ».
Et leur compaire Florent Duroux a finalement complété : « Concrètement, on ne sait d’ailleurs pas ce qui se passe exactement en ce moment en Chine, avec l’EPR de Taishan qui a récemment subi une avarie sérieuse. Edf ne semble d’ailleurs pas plus informée que nous à ce sujet, ce qui n’est pas fait pour nous rassurer... »
Lors de cette action, les militant·es ont également mené une action rond-point (au nord de la commune, en direction de la centrale).
Déterminé·es, les militant·es antinucléaires annoncent un grand rassemblement à l’automne, contre ces nouveaux réacteurs de type EPR, mais aussi pour réclamer la fermeture de la centrale du Bugey, désormais doyenne nationale (avec plus de 40 ans d’activité), depuis l’arrêt de Fessenheim. Rendez-vous dimanche 3 octobre !
(Voir en bas de page la version pdf de l’article de presse du Progrès sur cette action)
Le support avait alors pour objectif de vraiment s’inscrire dans la durée, et de rester dressé le plus longtemps possible. Il est situé en bordure d’un champ, et est constitué de palettes repeintes, sur lesquelles est inscrit le texte suivant :
« NON AUX REACTEURS EPR A BUGEY »
Jean-Pierre Collet, membre de SDN Bugey a expliqué :« L’idée étant de laisser le plus longtemps possible cette information, quitte à la renouveler si besoin. Nous souhaitons plus que tout, que la population soit réellement informée car beaucoup de personnes ignorent encore ce qui les attend. Les gens ne savent pas notamment que nos élus locaux (département de l’Ain et conseil communautaire de la plaine de l’Ain) ont appelé de leur vœu cette construction, alors que ce type de projet n’entre pas du tout dans leur prérogative. Aussi, la mise en place de ce support sur la durée, en plus de l’information délivrée, constitue un élément de réponse aux élus qui semblent croire que "la voie du nucléaire résoudra tous les problèmes ».
Joël Guerry, également membre de l’association, a quant à lui déclaré : « Nous ne voulons pas de ces EPR : ils sont un gaspillage insensé (cf EPR de Flamanville qui est passé de 3,5 à 20 milliards d’euros) et surtout, ils vont constituer un danger supplémentaire et une menace environnementale pour toute la région Rhône-Alpes ainsi que pour les travailleurs, pour les 50 à 60 ans à venir ».
Et leur compaire Florent Duroux a finalement complété : « Concrètement, on ne sait d’ailleurs pas ce qui se passe exactement en ce moment en Chine, avec l’EPR de Taishan qui a récemment subi une avarie sérieuse. Edf ne semble d’ailleurs pas plus informée que nous à ce sujet, ce qui n’est pas fait pour nous rassurer... »
Lors de cette action, les militant·es ont également mené une action rond-point (au nord de la commune, en direction de la centrale).
Déterminé·es, les militant·es antinucléaires annoncent un grand rassemblement à l’automne, contre ces nouveaux réacteurs de type EPR, mais aussi pour réclamer la fermeture de la centrale du Bugey, désormais doyenne nationale (avec plus de 40 ans d’activité), depuis l’arrêt de Fessenheim. Rendez-vous dimanche 3 octobre !
(Voir en bas de page la version pdf de l’article de presse du Progrès sur cette action)