Article publié le 2 mai 2014
À l’appel de l’association Sauvons la Dhuis et du groupe EELV de Seine-Saint-Denis, 500 manifestant-e-s ont réclamé l’arrêt des démolitions engagées par l’entreprise Placoplâtre au Fort de Vaujours.
"Casse-toi, placo !" et "Vos jours sont comptés" pouvait-on lire le samedi 17 mai sur les pancartes des manifestants massés devant l’usine Placoplâtre. Près de 500 personnes s’étaient donné rendez-vous pour exiger l’arrêt pur et simple du chantier de démolition engagé par le géant du plâtre au Fort de Vaujours. Cet ancien centre d’expérimentation du Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA), fermé en 1997 après quarante ans d’essais atomiques à l’uranium, montre une radioactivité anormale dénoncée depuis 2001 par les associations locales et la CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité).
Le 2 juillet dernier, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a demandé à l’entreprise Placoplâtre de revoir son programme de surveillance radiologique, estimant qu’il fallait que l’entreprise revoie "la méthode de détection employée afin de l’adapter à l’uranium et de présenter une analyse de risques, afin d’évaluer le risque d’exposition, notamment interne, des travailleurs et du public". Une petite victoire pour les associations locales, qui se sont particulièrement mobilisées ces derniers mois, avec la mise en ligne d’une pétition qui a réuni près de 100 000 signatures, et une manifestation le 8 février dernier qui avait mobilisé 400 personnes pour l’abandon pur et simple du projet.
À l’appel de l’association Sauvons la Dhuis et du groupe EELV de Seine-Saint-Denis, 500 manifestant-e-s ont réclamé l’arrêt des démolitions engagées par l’entreprise Placoplâtre au Fort de Vaujours.
"Casse-toi, placo !" et "Vos jours sont comptés" pouvait-on lire le samedi 17 mai sur les pancartes des manifestants massés devant l’usine Placoplâtre. Près de 500 personnes s’étaient donné rendez-vous pour exiger l’arrêt pur et simple du chantier de démolition engagé par le géant du plâtre au Fort de Vaujours. Cet ancien centre d’expérimentation du Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA), fermé en 1997 après quarante ans d’essais atomiques à l’uranium, montre une radioactivité anormale dénoncée depuis 2001 par les associations locales et la CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité).
Le 2 juillet dernier, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a demandé à l’entreprise Placoplâtre de revoir son programme de surveillance radiologique, estimant qu’il fallait que l’entreprise revoie "la méthode de détection employée afin de l’adapter à l’uranium et de présenter une analyse de risques, afin d’évaluer le risque d’exposition, notamment interne, des travailleurs et du public". Une petite victoire pour les associations locales, qui se sont particulièrement mobilisées ces derniers mois, avec la mise en ligne d’une pétition qui a réuni près de 100 000 signatures, et une manifestation le 8 février dernier qui avait mobilisé 400 personnes pour l’abandon pur et simple du projet.