Publié le 1er septembre 2014
Le lundi 15 septembre 2014, s’ouvrait une Conférence-débat internationale sur la préservation des documents, des connaissances et de la mémoire des déchets radioactifs génération après génération, au Centre Mondial de la Paix à Verdun. Le parallèle entre la mémoire de l’effroyable conflit du début du XXe siècle, honorée au Centre mondial de la Paix, et la mémoire du cimetière nucléaire en projet à Bure, si controversé, a choqué et interpellé plus d’un habitant.
Une bonne soixantaine de personnes se sont retrouvées à Verdun. Elles voulaient faire savoir aux nombreux participants de ce colloque, venus du monde entier plancher sur l’illusoire idée que l’homme saura se souvenir de la radioactivité en migration sous terre, que l’opposition à Cigéo/Bure ne faiblit pas. La ville était quadrillée par un nombre démesuré de gendarmes et de CRS. Les artisans du nucléaire mondial repartiront chez eux avec des images de déploiement de force publique à la française. Ils auront sans doute conclu que le projet Cigéo/Bure n’est pas acquis.
Les manifestants ont déployé par deux fois une immense banderole "Le nucléaire tue l’avenir", sur le lieu très symbolique des marches de la Victoire et, avec beaucoup de poésie, sur le pont du quai de Londres. La chorale révolutionnaire des alentours de Verdun, "Les mauvais jours finiront", a chauffé l’ambiance en entonnant des chants de liberté et d’engagement politique, notamment "La java des bombes atomiques" de Boris Vian, à chaque arrêt et pour finir devant le Centre Mondial de la Paix, devant des CRS très déterminés.
Sur le millier de tracts distribués par les manifestants, on peut lire : "Solennellement, aujourd’hui, le 15 septembre 2014, à Verdun, nous réaffirmons que la mémoire des sites d’enfouissement est impossible pour des millénaires et nous prenons une nouvelle fois l’engagement de ne pas nous laisser atomiser". À noter que le CEDRA a pu s’introduire dans la salle, pour porter la contradiction dans le colloque.
Le lundi 15 septembre 2014, s’ouvrait une Conférence-débat internationale sur la préservation des documents, des connaissances et de la mémoire des déchets radioactifs génération après génération, au Centre Mondial de la Paix à Verdun. Le parallèle entre la mémoire de l’effroyable conflit du début du XXe siècle, honorée au Centre mondial de la Paix, et la mémoire du cimetière nucléaire en projet à Bure, si controversé, a choqué et interpellé plus d’un habitant.
Une bonne soixantaine de personnes se sont retrouvées à Verdun. Elles voulaient faire savoir aux nombreux participants de ce colloque, venus du monde entier plancher sur l’illusoire idée que l’homme saura se souvenir de la radioactivité en migration sous terre, que l’opposition à Cigéo/Bure ne faiblit pas. La ville était quadrillée par un nombre démesuré de gendarmes et de CRS. Les artisans du nucléaire mondial repartiront chez eux avec des images de déploiement de force publique à la française. Ils auront sans doute conclu que le projet Cigéo/Bure n’est pas acquis.
Les manifestants ont déployé par deux fois une immense banderole "Le nucléaire tue l’avenir", sur le lieu très symbolique des marches de la Victoire et, avec beaucoup de poésie, sur le pont du quai de Londres. La chorale révolutionnaire des alentours de Verdun, "Les mauvais jours finiront", a chauffé l’ambiance en entonnant des chants de liberté et d’engagement politique, notamment "La java des bombes atomiques" de Boris Vian, à chaque arrêt et pour finir devant le Centre Mondial de la Paix, devant des CRS très déterminés.
Sur le millier de tracts distribués par les manifestants, on peut lire : "Solennellement, aujourd’hui, le 15 septembre 2014, à Verdun, nous réaffirmons que la mémoire des sites d’enfouissement est impossible pour des millénaires et nous prenons une nouvelle fois l’engagement de ne pas nous laisser atomiser". À noter que le CEDRA a pu s’introduire dans la salle, pour porter la contradiction dans le colloque.