Publié le 14 novembre 2019
Nous savions depuis toujours que la centrale du Tricastin est située en zone sismique et ses 4 réacteurs ont été construits en tenant compte d’un séisme d’une magnitude de 4,7 sur l’échelle de Richter dont l’épicentre se situait à Châteauneuf-du-Rhône avec une majoration de sécurité de magnitude à 5,2 qui a été retenue par l’Autorité de Sûreté du Nucléaire (ASN).
"La centrale est en contrebas du canal de Donzére-Mondragon à 6 m en dessous du plan d’eau ,s’il y avait un jour rupture de la digue les 4 réacteurs seraient totalement noyés , ils entreraient simultanément en fusion et nous serions alors confrontés à un accident de type Fukushima.
Par chance la secousse sismique n’était "que "de magnitude 5,4 et la digue du canal de refroidissement de la centrale a résisté mais que ce serait il passé si elle avait atteint ou dépassé 7 sur l’échelle de Richter ou si l’épicentre avait été Pierrelatte ?
Fin 2017 l’ASN avait exigé le renforcement de la digue et par décision du 25 juin 2019 elle vient de prescrire de nouveaux travaux à effectuer par EDF avant fin 2022 , signe que tout n’est pas réglé.
EDF ne peut donc, décemment, se contenter du message rassurant de ces dernières heures « aucune incidence n’est à craindre, ni sur la production d’électricité ni sur la sûreté des installations des centrales du Tricastin et de Cruas ».
Nous espérons que l’ASN va entreprendre une nouvelle série de contrôles sur la digue pour voir si elle n’a pas bougé lors du séisme.
Il serait peut être temps de fermer cette vieille centrale pour mettre définitivement tous les riverains à l’abri.40 ans ça suffit.
Alain Volle , porte parole du collectif STOP Tricastin
"La centrale est en contrebas du canal de Donzére-Mondragon à 6 m en dessous du plan d’eau ,s’il y avait un jour rupture de la digue les 4 réacteurs seraient totalement noyés , ils entreraient simultanément en fusion et nous serions alors confrontés à un accident de type Fukushima.
Par chance la secousse sismique n’était "que "de magnitude 5,4 et la digue du canal de refroidissement de la centrale a résisté mais que ce serait il passé si elle avait atteint ou dépassé 7 sur l’échelle de Richter ou si l’épicentre avait été Pierrelatte ?
Fin 2017 l’ASN avait exigé le renforcement de la digue et par décision du 25 juin 2019 elle vient de prescrire de nouveaux travaux à effectuer par EDF avant fin 2022 , signe que tout n’est pas réglé.
EDF ne peut donc, décemment, se contenter du message rassurant de ces dernières heures « aucune incidence n’est à craindre, ni sur la production d’électricité ni sur la sûreté des installations des centrales du Tricastin et de Cruas ».
Nous espérons que l’ASN va entreprendre une nouvelle série de contrôles sur la digue pour voir si elle n’a pas bougé lors du séisme.
Il serait peut être temps de fermer cette vieille centrale pour mettre définitivement tous les riverains à l’abri.40 ans ça suffit.
Alain Volle , porte parole du collectif STOP Tricastin