Faire un don

Echos des luttes antinucléaires

Communiqué du collectif "Loire et Vienne à zéro nucléaire"

Courrier à l’ASN et à l’IRSN pour la réévaluation INES des accidents nucléaires de Saint-Laurent-des-Eaux

Article publié le 13 mars 2020



Il y a quarante ans, le 13 mars 1980, un deuxième accident nucléaire grave survenait dans la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux. L’accident nucléaire français le plus grave. Les dirigeants d’EDF prirent la décision inouïe de rejeter dans la Loire, au lieu de les stocker dans des containers appropriés, le plutonium et les actinides provenant de la fusion partielle du réacteur. Le but de dissimuler la gravité de l’accident apparait clairement.

Une précédente fusion partielle de cœur avait eu lieu dix ans plus tôt dans l’autre réacteur toujours dans la même centrale, et soumis à la même omerta. Témoignage éloquent de celle-ci, aucune enquête épidémiologique n’a jamais été réalisée sur les conséquences sanitaires de ces accidents. A l’approche du quarantenaire du second accident, le Collectif régional « Loire et Vienne à zéro nucléaire » a adressé aux dirigeants de l’ASN et de l’IRSN une requête.

Celle d’affronter la falsification de leurs prédécesseurs et de prendre désormais en compte la réalité de la gravité de ces accidents nucléaires au regard des preuves accumulées. Et en conséquence de réévaluer leur classement dans l’échelle INES en les faisant accéder du niveau 4 actuel au niveau 5 de Three Mile Island.

Vous trouverez ci-dessous le courrier adressé conjointement à Bernard Doroszczuk, président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), et à Jean-Christophe Niel, le directeur général de l’IRSN :

Le Collectif régional « Loire et Vienne à zéro nucléaire » : ACEVE, SDN 41, SDN 49, SDN Berry-Giennois-Puisaye, SDN Touraine, SDN 72, SDN Pays Nantais, Réseau « l’EPR ça suffit », Collège d’Histoire de l’énergie nucléaire et de ses aléas

Il y a quarante ans, le 13 mars 1980, un deuxième accident nucléaire grave survenait dans la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux. L’accident nucléaire français le plus grave. Les dirigeants d’EDF prirent la décision inouïe de rejeter dans la Loire, au lieu de les stocker dans des containers appropriés, le plutonium et les actinides provenant de la fusion partielle du réacteur. Le but de dissimuler la gravité de l’accident apparait clairement.

Une précédente fusion partielle de cœur avait eu lieu dix ans plus tôt dans l’autre réacteur toujours dans la même centrale, et soumis à la même omerta. Témoignage éloquent de celle-ci, aucune enquête épidémiologique n’a jamais été réalisée sur les conséquences sanitaires de ces accidents. A l’approche du quarantenaire du second accident, le Collectif régional « Loire et Vienne à zéro nucléaire » a adressé aux dirigeants de l’ASN et de l’IRSN une requête.

Celle d’affronter la falsification de leurs prédécesseurs et de prendre désormais en compte la réalité de la gravité de ces accidents nucléaires au regard des preuves accumulées. Et en conséquence de réévaluer leur classement dans l’échelle INES en les faisant accéder du niveau 4 actuel au niveau 5 de Three Mile Island.

Vous trouverez ci-dessous le courrier adressé conjointement à Bernard Doroszczuk, président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), et à Jean-Christophe Niel, le directeur général de l’IRSN :

Le Collectif régional « Loire et Vienne à zéro nucléaire » : ACEVE, SDN 41, SDN 49, SDN Berry-Giennois-Puisaye, SDN Touraine, SDN 72, SDN Pays Nantais, Réseau « l’EPR ça suffit », Collège d’Histoire de l’énergie nucléaire et de ses aléas



Le saviez-vous ?
Le Réseau "Sortir du nucléaire" est un véritable contre-pouvoir citoyen. Totalement indépendants de l’État, nous dépendons exclusivement du soutien de nos donateur⋅ices. C’est grâce à votre soutien financier que nous pouvons nous permettre de tout mettre en œuvre pour offrir aux générations futures l’espoir d’un avenir sans risques nucléaires. Aidez-nous à obtenir cet objectif et à nous permettre de continuer la lutte au quotidien contre cette énergie mortifère et pour promouvoir la sobriété énergétique et les alternatives renouvelables.

Faire un don

 Le Réseau en action
Echos des luttes antinucléaires

Thèmes
 Saint-Laurent