Centrale nucléaire de Chinon

production d'électricité et de plutonium
Puissance : 4 x 900 MW

La centrale de Chinon aux tours de refroidissement atypiques (pour préserver les paysages des châteaux de la Loire) compte 3 des six réacteurs français de première génération à uranium-graphite-gaz (UNGG).
Ces installations devaient être dématelées par EDF d’ici 2036. Mais en juin 2016, EDF a annoncé vouloir bouleverser le calendrier en raison des difficultés techniques imposées par ces démantèlements, les délais pourraient être ainsi reportés jusqu'à l'année 2115... Cadeau pour vos arrière-petits-enfants ! Le chantier autour des réacteurs conçus autour de briques de graphites très émetteurs de poussières radioactives est un véritable casse-tête et EDF ne sait toujours pas comment elle va pouvoir procéder.
La déconstruction des centrales nucléaires UNGG générera en France environ 23 000 tonnes de déchets radioactifs graphités de faible activité à vie longue, en particulier du carbone-14 de demi-vie supérieure à 5000 ans.

7 réacteurs sur ce site

Chinon A1
Mis en service en 1963 et mis à l'arrêt en 1973
(10 années de fonctionnement)
Chinon A2
Mis en service en 1965 et mis à l'arrêt en 1985
(20 années de fonctionnement)
Chinon A3
Mis en service en 1966 et mis à l'arrêt en 1990
(24 années de fonctionnement)
Chinon B1
Mis en service en 1982
(42 années de fonctionnement)
Chinon B2
Mis en service en 1983
(41 années de fonctionnement)
Chinon B3
Mis en service en 1986
(38 années de fonctionnement)
Chinon B4
Mis en service en 1987
(37 années de fonctionnement)


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