5 mai 2012
Pendant les opérations de fermeture de la cuve du réacteur, les balises de surveillance se sont déclenchées. Sur 12 intervenants qui se trouvaient dans le bâtiment réacteur au moment de l’alarme, 5 présentaient une contamination inférieure à 0,5 mSv.
Depuis le 5 mai 2012, l’unité de production n°4 est en arrêt programmé pour le rechargement du combustible et la réalisation d’opérations de maintenance. Dans ce cadre, de nombreux chantiers se déroulent à l’intérieur du bâtiment réacteur. Pour contrôler en permanence que le niveau de radioactivité ambiant reste en dessous des limites requises, des balises de mesures sont installées dans l’ensemble du bâtiment.
Vendredi 22 juin 2012, vers 5 heures, pendant les opérations de fermeture de la cuve du réacteur, les balises de surveillance se sont déclenchées. Conformément aux procédures, les 12 intervenants présents dans le bâtiment réacteur ont quitté les lieux et ont été pris en charge par le service médical pour contrôler la présence d’éventuelles traces de contamination.
Ces contrôles ont permis de mettre en évidence que cinq intervenants présentaient de légères traces de contamination inférieures à 0,5 millisievert, seuil représentant le quarantième de la limite réglementaire fixée à 20 mSv par an pour les travailleurs du nucléaire. Un suivi médical a été programmé sur trois jours pour s’assurer de l’élimination naturelle de ces traces.
Cet événement est lié à la mise en suspension de poussières radioactives qui se trouvaient sur le couvercle de la cuve du réacteur.
L’Autorité de sûreté nucléaire et les pouvoirs publics ont été informés.