Bure : c’est dans ce petit village de la Meuse que l’industrie nucléaire veut enfouir ses déchets les plus dangereux, qui resteront radioactifs pendant des centaines de milliers d’années.
23 janvier 2019 | ou comment écrire les scénarios de méga-catastrophes environnementales
40 000m3 de déchets chimiques enfouis à 500m sous terre, un incendie incontrôlable dans les galeries pendant 2 mois, des produits hautement toxiques que l’on n’a pas pu retirer, la pollution annoncée de la plus grande nappe phréatique d’Europe, et une décision implacable : on laissera tout au fond !
Alors qu’il serait possible de minimiser la catastrophe, l’État refuse de déstocker les déchets enfouis. Quels que soient les motifs invoqués : risques pour les ouvriers, fragilité des galeries endommagées, coût prohibitif..., il faut retenir un enseignement : tout retour en arrière est impossible !
La réversibilité (qui laisse entrevoir la récupérabilité des produits stockés) est un argument de vente accompagnant tout projet de stockage géologique, impossible à mettre en pratique en situation accidentelle.
L’exemple de l’accident du Wipp, site d’enfouissement de déchets nucléaires américains (Nouveau Mexique), survenu en 2014 apporte les mêmes conclusions. Explosion d’un colis défectueux, endommagement des galeries, contamination incontrôlable, impossibilité de déstocker les milliers de colis de déchets déjà enfouis toujours susceptibles d’explosion... Ceux-ci resteront au fond du trou, sous une chape de béton. Coût de l’opération : plus de 2 milliards de dollars.
Conclusion : les promoteurs du projet CIGEO/Bure doivent en tirer toutes les leçons ! Le confinement sous terre de milliers de colis de déchets radioactifs est une chimère politico-scientifique qui doit en rester là. Les risques d’explosion et d’incendie sont réels, reconnus début 2018 officiellement. Si quoi que ce soit arrive dans Cigéo, la catastrophe serait d’une ampleur inimaginable. Maintenir la population dans l’ignorance des risques majeurs liés à la poubelle atomique sous leurs pieds ne peut plus durer. BURESTOP 55 en appelle à la raison de tous les responsables politiques défendant ce projet : il est urgent de stopper le projet Cigéo et d’engager l’exploration d’autres voies pour gérer les déchets atomiques. De même qu’il faut impérativement renoncer à lancer une nouvelle génération de réacteurs EPR.
Alors qu’il serait possible de minimiser la catastrophe, l’État refuse de déstocker les déchets enfouis. Quels que soient les motifs invoqués : risques pour les ouvriers, fragilité des galeries endommagées, coût prohibitif..., il faut retenir un enseignement : tout retour en arrière est impossible !
La réversibilité (qui laisse entrevoir la récupérabilité des produits stockés) est un argument de vente accompagnant tout projet de stockage géologique, impossible à mettre en pratique en situation accidentelle.
L’exemple de l’accident du Wipp, site d’enfouissement de déchets nucléaires américains (Nouveau Mexique), survenu en 2014 apporte les mêmes conclusions. Explosion d’un colis défectueux, endommagement des galeries, contamination incontrôlable, impossibilité de déstocker les milliers de colis de déchets déjà enfouis toujours susceptibles d’explosion... Ceux-ci resteront au fond du trou, sous une chape de béton. Coût de l’opération : plus de 2 milliards de dollars.
Conclusion : les promoteurs du projet CIGEO/Bure doivent en tirer toutes les leçons ! Le confinement sous terre de milliers de colis de déchets radioactifs est une chimère politico-scientifique qui doit en rester là. Les risques d’explosion et d’incendie sont réels, reconnus début 2018 officiellement. Si quoi que ce soit arrive dans Cigéo, la catastrophe serait d’une ampleur inimaginable. Maintenir la population dans l’ignorance des risques majeurs liés à la poubelle atomique sous leurs pieds ne peut plus durer. BURESTOP 55 en appelle à la raison de tous les responsables politiques défendant ce projet : il est urgent de stopper le projet Cigéo et d’engager l’exploration d’autres voies pour gérer les déchets atomiques. De même qu’il faut impérativement renoncer à lancer une nouvelle génération de réacteurs EPR.
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