Bure : c’est dans ce petit village de la Meuse que l’industrie nucléaire veut enfouir ses déchets les plus dangereux, qui resteront radioactifs pendant des centaines de milliers d’années.
19 mai 2016 |
COMMUNIQUÉ 18 mai 2016
Coordination BURESTOP (Burestop55, BZL, EODRA, Mirabel Lorraine Environnement, MNE, Habitants vigilants de Gondrecourt-le-Château) / des opposant-es et habitant-es en lutte contre Cigeo de Bure et d’ailleurs
En adoptant à la quasi unanimité, le 17 mai 2016, la proposition de Loi précisant les modalités de création de Cigéo, le Sénat engage le pays sur une voie irresponsable. D’ailleurs les sénatrices et sénateurs sont-ils responsables, lorsqu’ils confondent encore réversibilité et récupérabilité, lorsqu’ils statuent alors qu’aucun dossier concernant Cigéo n’a été validé par l’ASN, lorsqu’ils cautionnent des rapports tronqués et cèdent toujours aux sirènes du mirage nucléaire français ?
EDF et Areva ont provisionné 6 milliards d’euros pour la gestion des déchets H-M AVL. Le coût de Cigéo est annoncé entre 25 et 35 milliards d’euros mais ça pourrait être encore beaucoup plus. La phase-pilote, ou première tranche industrielle, est estimée à 5,7 milliards d’euros hors recherche. Pour financer les dizaines de milliards restants, la filière nucléaire compte sur une rentabilité exceptionnelle de ses activités dans les 140 prochaines années, alors qu’elle est en pleine déroute financière.
Qui paiera la suite, après cette première tranche industrielle, lorsque seront construites toutes les infrastructures de Cigéo : voie ferrée, terminal ferroviaire, bâtiments de surface, descenderies de 5 km, puits et 40 km de galeries sur les 300 km prévues ? Qui paiera pour gérer ces déchets quand on se rendra compte que le projet est trop cher, trop compliqué, trop dangereux, irréalisable ? EDF et Areva sont actuellement au bord de la faillite. L’Etat est même en train de brader ses actions Renault pour trouver désespérément 7 milliards d’euros afin de tenter le sauvetage d’AREVA. Comme SUPERPHENIX et sans doute l’EPR, Cigéo serait un nouveau chantier lancé en pure perte. Y-a-t-il un pilote dans l’avion ?
Cigéo est un leurre pour cautionner une filière électro-nucléaire à bout de course. Le chantier industriel Cigéo est déjà partagé depuis 2012 en lots attribués à de grandes entreprise du BTP. Le Sénat, sous l’influence de Gérard Longuet et Christian Namy, soutient ces enjeux immédiats, purement économiques et à court terme, maquillés en fausse "phase de test" !
▸ Randonnées sur le tracé de l’ancienne voie ferrée qui ne doit pas être remise en service pour les trains du nucléaire
▸ Pique nique convivial, informations, chorales révolutionnaires devant le "labo" de Bure
▸ Concert de casseroles pour dénoncer toutes celles que traîne l’Andra et construction solidaire et collective
Déchets nucléaires, surtout ne pas enfouir, arrêter d’en produire !
BONUS
ACTIONS sacs poubelles contre Loi poubelle
Vingt heures de garde à vue pour des anti-nucléaires munis de sacs poubelles
Le maigre débat au Sénat du 17 mai 2016
www.burestop.eu - https://burezonelibre.noblogs.org - www.mirabel-lne.asso.fr
EDF et Areva ont provisionné 6 milliards d’euros pour la gestion des déchets H-M AVL. Le coût de Cigéo est annoncé entre 25 et 35 milliards d’euros mais ça pourrait être encore beaucoup plus. La phase-pilote, ou première tranche industrielle, est estimée à 5,7 milliards d’euros hors recherche. Pour financer les dizaines de milliards restants, la filière nucléaire compte sur une rentabilité exceptionnelle de ses activités dans les 140 prochaines années, alors qu’elle est en pleine déroute financière.
Qui paiera la suite, après cette première tranche industrielle, lorsque seront construites toutes les infrastructures de Cigéo : voie ferrée, terminal ferroviaire, bâtiments de surface, descenderies de 5 km, puits et 40 km de galeries sur les 300 km prévues ? Qui paiera pour gérer ces déchets quand on se rendra compte que le projet est trop cher, trop compliqué, trop dangereux, irréalisable ? EDF et Areva sont actuellement au bord de la faillite. L’Etat est même en train de brader ses actions Renault pour trouver désespérément 7 milliards d’euros afin de tenter le sauvetage d’AREVA. Comme SUPERPHENIX et sans doute l’EPR, Cigéo serait un nouveau chantier lancé en pure perte. Y-a-t-il un pilote dans l’avion ?
Cigéo est un leurre pour cautionner une filière électro-nucléaire à bout de course. Le chantier industriel Cigéo est déjà partagé depuis 2012 en lots attribués à de grandes entreprise du BTP. Le Sénat, sous l’influence de Gérard Longuet et Christian Namy, soutient ces enjeux immédiats, purement économiques et à court terme, maquillés en fausse "phase de test" !
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Déchets nucléaires, surtout ne pas enfouir, arrêter d’en produire !
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