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Agenda

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Réunion - Rencontres

Les 3 et 4 mars accordons nos montres contre l’Andra et son monstre !

BURE (55) - Lorraine


Samedi 3 mars 2018 / Dimanche 4 mars 2018


A tou.te.s celles et ceux qui ont prévu de se rendre à Bure demain pour participer au weekend inter-comités, sachez que des arrêtés préfectoraux ont été publiés hier soir, interdisant les manifestations et empêchant la circulation et le stationnement des véhicules à Bure et Mandres-en-Barrois pour toutes les personnes non résidentes de ces communes.

Voir les arrêtés : https://meuse.gouv.fr/content/download/14598/92248/file/RAA%20n%C2%B0%2019%20du%201er%20mars%202018.pdf

Nous dénonçons fermement ce dispositif inadmissible. Un référé liberté a été déposé pour faire annuler l’interdiction de circulation et de stationnement, qui a été examiné par le Tribunal administratif de Nancy vendredi soir. Celui-ci doit rendre son délibéré samedi matin d’ici 10h.

Les militant.e.s de Bure appellent cependant à maintenir ce weekend et veulent essayer de trouver des solutions. Une recherche est en cours pour trouver un lieu d’accueil alternatif pour la rencontre. Il y a dans tous les cas sur place à Bure de quoi accueillir, manger, dormir, discuter...

Merci de vous tenir informé.e.s sur le site internet : https://vmc.camp

Notre communiqué de presse de ce jour : https://www.sortirdunucleaire.org/Arretes-liberticides-adoptes-en-vue-d-une



APPEL A CONVERGER VERS BURE SAMEDI 3 ET DIMANCHE 4 MARS (Et AVANT et APRÈS !)

RASSEMBLEMENT INTER-COMITES DE SOUTIEN ET DE LUTTE MAINTENU !

Après l’expulsion du bois Lejuc jeudi 22 février, à grands renforts de gendarmes mobiles et de caméras embarquées de BFM TV, nous sommes profondément touché-e-s. Touché-e-s parce que des dizaines de lieux de vies et des souvenirs inquantifiables ont été, en l’espace de quelques heures, rasés par les bulldozers et les pelleteuses. Touché-e-s, parce qu’en plus de la forêt le 22 février c’est également la Maison de Résistance, lieu historique de rencontres et d’organisation de la lutte qui a été attaquée. Touché-e-s, parce que, à l’issue de cette journée, 2 hiboux sont en prison, en détention préventive. Touché-e-s parce que, immédiatement après la mise en scène médiatique du « retour de l’État », des hiboux et chouettes sont remonté-e-s dans les arbres pendant près de 4 jours pour narguer les nucléocrates.

Cette expulsion fait mal, mais cela fait plus de 20 ans qu’à Bure nous luttons sans relâche contre un des pires projets mortifères qui soit. Depuis juin 2016, le bois Lejuc était occupé, défendu, habité, et les travaux y étaient bloqués. Cette forêt est devenue un des cœurs battants de la lutte, nous y avons vécu des moments magiques, il s’y est renforcé au cours des deux dernières années un mouvement de luttes multiples, complémentaires et déterminées. Que nous habitions à Bure au quotidien, ou à mille kilomètres, que nous luttions dans des associations ou des collectifs plus informels, cette forêt nous y avons mis énormément de nous-mêmes. Partout en France et en Europe des vies s’y sont accroché-e-s de mille manières. La forêt n’est pas à nous, elle est en nous, partout. Le soir du 22 février, plus de 70 rassemblements "pour" Bure se sont organisés : c’est une première historique.

L’État n’a cessé d’insister sur la « quinzaine » d’opposants expulsé-e-s, comme toujours pour minimiser, réduire et caricaturer l’opposition. Mais le 22 février des milliers de personnes sont descendues dans la rue, à Bar-le-Duc, Nancy, Metz, Paris, Dijon, Nantes, Lyon, Blois, Albi, Mende, Leipzig, Gorleben, et des dizaines d’autres lieux. Pour accueillir cette réaction il n’y a pas de mots adéquats.

Avant l’expulsion, nous avions pensé le 3 & 4 mars comme un week-end de rencontres inter-comités et de renforcement de l’occupation. Étant donné le changement de la situation, nous avons dû réfléchir, et nous sommes toujours en train de penser à l’évolution de ce week-end. Mais plus que jamais après l’expulsion le 22 février il nous est important de nous retrouver. Le 3 & 4 mars nous voulons tenir ces discussions que nous devions avoir. Nous voulons manifester que notre détermination est intacte. Le gouvernement a cherché à dissocier le mouvement entre des « délinquant-e-s » cagoulé-e-s à expulser, et des « associations écologistes » avec qui dialoguer d’urgence. Le seul dialogue que nous réclamons, c’est celui qui, entre nous, nous permet de construire une lutte large et inclusive qui dépasse les frontières de la Meuse.

Pour être parfaitement sincères, la situation que nous vivons à Bure est imprévisible. Le programme du week-end n’est pas précisément déterminé. Une partie de la journée du samedi 3 mars (de la matinée au début d’après-midi) sera consacrée aux rencontres et discussions entre comités et tous-tes celles et ceux qui veulent lutter avec Bure partout où elles et ils sont. D’ores et déjà, nous mettons en place, du mieux que nous pouvons, avec toute l’énergie que nous avons malgré tout, une logistique pour accueillir au mieux les centaines de personnes, pour assurer des cantines collectives, etc. Toute l’aide dans l’autogestion de ce moment sera fondamentale, car c’est cette autogestion qui depuis quelques années a permis de mettre en échec en partie le projet de poubelle nucléaire. Nous avons toujours dit que Bure était partout, qu’il n’y avait pas un « centre » légitime de la lutte et ses « soutiens » mais que nous luttions ensemble, partout, à notre mesure. Plus que jamais cette chaîne de solidarité et de soins est cruciale.

La suite du week-end, le samedi après-midi et le dimanche, va dépendre de nombreux autres facteurs, en particulier de la teneur du dispositif policier (répressif) qui sera déployé. Nous pensons à de nombreuses choses. Nul d’entre nous n’a envie d’un deuxième 15 août 2017, où il y a eu de multiples blessé-es dont un ami gravement touché au pied. La préfecture porterait l’entière responsabilité si elle faisait encore une fois le choix de la violence et de la brutalité, muselant ainsi la contestation qui ne cesse de grandir. Nous, nous souhaitons que lors de ce week-end tout le monde trouve sa place, peu importe son âge, son origine, ses habitudes militantes, et nous y porterons un maximum d’attention. Pour réaffirmer que la forêt est en nous.

Nous rappelons que l’Andra, dont la propriété du bois est toujours contestée en justice, n’a pas le droit de faire des travaux dans la forêt. Nous appelons donc samedi après-midi à la construction d’une vigie autour du bois Lejuc pour surveiller ses agissements. Cette vigie sera la matérialisation de notre détermination.

Nous invitons d’ores et déjà les comités de lutte existants, et tous ceux à venir, à ramener des banderoles symbolisant leurs comités, les luttes qu’ils et elles mènent ; des combinaisons blanches ("de peintre" ?) ; des masques de hibou, de la peinture, etc... Nous appelons également à se renseigner sur la liste des besoins matériels et logistiques après l’expulsion (https://vmc.camp/2018/02/22/expulsion-bois-lejuc/ ) .

Le 3 & 4 mars, mais aussi après, nous nous retrouverons pour discuter et construire ensemble d’un bout à l’autre de la France et de l’Europe, et pour renforcer toutes les occupations et installations qui se mènent et continueront de s’ancrer sur place.

On ne nous atomisera jamais !

Signataires :

Quelques hiboux de Bure et d’ailleurs, Cedra, Eodra, les Habitants Vigilants de Gondrecourt

Info :

burestop.eu / vmc.camp / cedra52.jimdo.com


PROGRAMME

Vendredi 2 au soir

Accueil permanent dans la cuisine de la Maison de résistance de Bure (BZL) pour aider à la répartition des couchages, à l’inclusion dans les tâches d’autogestion etc. À 18h30, un premier temps d’accueil et d’information sera proposé avant de manger ! Repas servi à BZL.

Samedi 3 mars

En matinée (À Mandres-en-Barrois) :

08h30 : début du petit déjeuner

09h30 à 12h30 : rencontres intercomités et discussions entre les différents comités de lutte et les différentes personnes désireuses de soutenir la lutte à Bure.

12h30 : REPAS

Après-midi, 14h : Mandres, départ collectif de la marche vers la forêt et construction d’une vigie en lisière du bois…

Soirée !

Dimanche 4 mars

Poursuite des activités du samedi !

Les différents rendez-vous :

À partir de 10h : rendez-vous à Mandres-en-Barrois pour continuer des discussions, ateliers, en fonction des envies des gentes. Possibilité de proposer tout type d’atelier durant le week-end ! Pour l’instant :

Préparation d’une saynète de théâtre sur Bure !

Discussion sur l’organisation d’un événement dans le Centre pour l’anniv de Tchernobyl fin avril début mai !

Pleins d’autres choses à proposer et imaginer !

Il y aura en parallèle du programme sans doute des quantités de choses pas annoncées, un peu de joyeux chaos, beaucoup d’improvisation. Quoi qu’il en soit, nous porterons (et vous encourageons à porter) une grande attention à ce que tout le monde puisse, au maximum, trouver une place et se sentir bien.

Nous vous attendons nombreux-euses lors de ce week-end (et avant, et après) !

APPEL A CONVERGER VERS BURE SAMEDI 3 ET DIMANCHE 4 MARS (Et AVANT et APRÈS !)

RASSEMBLEMENT INTER-COMITES DE SOUTIEN ET DE LUTTE MAINTENU !

Après l’expulsion du bois Lejuc jeudi 22 février, à grands renforts de gendarmes mobiles et de caméras embarquées de BFM TV, nous sommes profondément touché-e-s. Touché-e-s parce que des dizaines de lieux de vies et des souvenirs inquantifiables ont été, en l’espace de quelques heures, rasés par les bulldozers et les pelleteuses. Touché-e-s, parce qu’en plus de la forêt le 22 février c’est également la Maison de Résistance, lieu historique de rencontres et d’organisation de la lutte qui a été attaquée. Touché-e-s, parce que, à l’issue de cette journée, 2 hiboux sont en prison, en détention préventive. Touché-e-s parce que, immédiatement après la mise en scène médiatique du « retour de l’État », des hiboux et chouettes sont remonté-e-s dans les arbres pendant près de 4 jours pour narguer les nucléocrates.

Cette expulsion fait mal, mais cela fait plus de 20 ans qu’à Bure nous luttons sans relâche contre un des pires projets mortifères qui soit. Depuis juin 2016, le bois Lejuc était occupé, défendu, habité, et les travaux y étaient bloqués. Cette forêt est devenue un des cœurs battants de la lutte, nous y avons vécu des moments magiques, il s’y est renforcé au cours des deux dernières années un mouvement de luttes multiples, complémentaires et déterminées. Que nous habitions à Bure au quotidien, ou à mille kilomètres, que nous luttions dans des associations ou des collectifs plus informels, cette forêt nous y avons mis énormément de nous-mêmes. Partout en France et en Europe des vies s’y sont accroché-e-s de mille manières. La forêt n’est pas à nous, elle est en nous, partout. Le soir du 22 février, plus de 70 rassemblements "pour" Bure se sont organisés : c’est une première historique.

L’État n’a cessé d’insister sur la « quinzaine » d’opposants expulsé-e-s, comme toujours pour minimiser, réduire et caricaturer l’opposition. Mais le 22 février des milliers de personnes sont descendues dans la rue, à Bar-le-Duc, Nancy, Metz, Paris, Dijon, Nantes, Lyon, Blois, Albi, Mende, Leipzig, Gorleben, et des dizaines d’autres lieux. Pour accueillir cette réaction il n’y a pas de mots adéquats.

Avant l’expulsion, nous avions pensé le 3 & 4 mars comme un week-end de rencontres inter-comités et de renforcement de l’occupation. Étant donné le changement de la situation, nous avons dû réfléchir, et nous sommes toujours en train de penser à l’évolution de ce week-end. Mais plus que jamais après l’expulsion le 22 février il nous est important de nous retrouver. Le 3 & 4 mars nous voulons tenir ces discussions que nous devions avoir. Nous voulons manifester que notre détermination est intacte. Le gouvernement a cherché à dissocier le mouvement entre des « délinquant-e-s » cagoulé-e-s à expulser, et des « associations écologistes » avec qui dialoguer d’urgence. Le seul dialogue que nous réclamons, c’est celui qui, entre nous, nous permet de construire une lutte large et inclusive qui dépasse les frontières de la Meuse.

Pour être parfaitement sincères, la situation que nous vivons à Bure est imprévisible. Le programme du week-end n’est pas précisément déterminé. Une partie de la journée du samedi 3 mars (de la matinée au début d’après-midi) sera consacrée aux rencontres et discussions entre comités et tous-tes celles et ceux qui veulent lutter avec Bure partout où elles et ils sont. D’ores et déjà, nous mettons en place, du mieux que nous pouvons, avec toute l’énergie que nous avons malgré tout, une logistique pour accueillir au mieux les centaines de personnes, pour assurer des cantines collectives, etc. Toute l’aide dans l’autogestion de ce moment sera fondamentale, car c’est cette autogestion qui depuis quelques années a permis de mettre en échec en partie le projet de poubelle nucléaire. Nous avons toujours dit que Bure était partout, qu’il n’y avait pas un « centre » légitime de la lutte et ses « soutiens » mais que nous luttions ensemble, partout, à notre mesure. Plus que jamais cette chaîne de solidarité et de soins est cruciale.

La suite du week-end, le samedi après-midi et le dimanche, va dépendre de nombreux autres facteurs, en particulier de la teneur du dispositif policier (répressif) qui sera déployé. Nous pensons à de nombreuses choses. Nul d’entre nous n’a envie d’un deuxième 15 août 2017, où il y a eu de multiples blessé-es dont un ami gravement touché au pied. La préfecture porterait l’entière responsabilité si elle faisait encore une fois le choix de la violence et de la brutalité, muselant ainsi la contestation qui ne cesse de grandir. Nous, nous souhaitons que lors de ce week-end tout le monde trouve sa place, peu importe son âge, son origine, ses habitudes militantes, et nous y porterons un maximum d’attention. Pour réaffirmer que la forêt est en nous.

Nous rappelons que l’Andra, dont la propriété du bois est toujours contestée en justice, n’a pas le droit de faire des travaux dans la forêt. Nous appelons donc samedi après-midi à la construction d’une vigie autour du bois Lejuc pour surveiller ses agissements. Cette vigie sera la matérialisation de notre détermination.

Nous invitons d’ores et déjà les comités de lutte existants, et tous ceux à venir, à ramener des banderoles symbolisant leurs comités, les luttes qu’ils et elles mènent ; des combinaisons blanches ("de peintre" ?) ; des masques de hibou, de la peinture, etc... Nous appelons également à se renseigner sur la liste des besoins matériels et logistiques après l’expulsion (https://vmc.camp/2018/02/22/expulsion-bois-lejuc/ ) .

Le 3 & 4 mars, mais aussi après, nous nous retrouverons pour discuter et construire ensemble d’un bout à l’autre de la France et de l’Europe, et pour renforcer toutes les occupations et installations qui se mènent et continueront de s’ancrer sur place.

On ne nous atomisera jamais !

Signataires :

Quelques hiboux de Bure et d’ailleurs, Cedra, Eodra, les Habitants Vigilants de Gondrecourt

Info :

burestop.eu / vmc.camp / cedra52.jimdo.com


PROGRAMME

Vendredi 2 au soir

Accueil permanent dans la cuisine de la Maison de résistance de Bure (BZL) pour aider à la répartition des couchages, à l’inclusion dans les tâches d’autogestion etc. À 18h30, un premier temps d’accueil et d’information sera proposé avant de manger ! Repas servi à BZL.

Samedi 3 mars

En matinée (À Mandres-en-Barrois) :

08h30 : début du petit déjeuner

09h30 à 12h30 : rencontres intercomités et discussions entre les différents comités de lutte et les différentes personnes désireuses de soutenir la lutte à Bure.

12h30 : REPAS

Après-midi, 14h : Mandres, départ collectif de la marche vers la forêt et construction d’une vigie en lisière du bois…

Soirée !

Dimanche 4 mars

Poursuite des activités du samedi !

Les différents rendez-vous :

À partir de 10h : rendez-vous à Mandres-en-Barrois pour continuer des discussions, ateliers, en fonction des envies des gentes. Possibilité de proposer tout type d’atelier durant le week-end ! Pour l’instant :

Préparation d’une saynète de théâtre sur Bure !

Discussion sur l’organisation d’un événement dans le Centre pour l’anniv de Tchernobyl fin avril début mai !

Pleins d’autres choses à proposer et imaginer !

Il y aura en parallèle du programme sans doute des quantités de choses pas annoncées, un peu de joyeux chaos, beaucoup d’improvisation. Quoi qu’il en soit, nous porterons (et vous encourageons à porter) une grande attention à ce que tout le monde puisse, au maximum, trouver une place et se sentir bien.

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Campagne associée :
Projet Cigéo à Bure : non à l’enfouissement des déchets radioactifs !

Bure : c’est dans ce petit village de la Meuse que l’industrie nucléaire veut enfouir ses déchets les plus dangereux, qui resteront radioactifs pendant des centaines de milliers d’années.





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