Bure : c’est dans ce petit village de la Meuse que l’industrie nucléaire veut enfouir ses déchets les plus dangereux, qui resteront radioactifs pendant des centaines de milliers d’années.
16 août 2017 | Communiqué de la Coordination Burestop (Burestop 55 + Bure zone libre + Habitants vigilants + MNE + Mirabel Lorraine environnement)
La Coordination BURESTOP déplore vivement les évènements qui ont marqué la journée de mobilisation du 15 août, provoquant de nombreux blessés. Il est intolérable, de la part des pouvoirs publics, de continuer à mener une campagne de répression locale démesurée, au quotidien et lors de manifestations, tout en pratiquant une politique d’autisme incompréhensible autour du projet Cigéo.
Ce n’est pas faute d’avoir mis en garde.
En région, comme au niveau national, avec d’autres associations, nous avons clairement posé la question des risques pour les personnes, quelles qu’elles soient : combien de blessés graves faudra-t-il ? Combien de morts ? Attend-t-on que Bure ne devienne un nouveau Malville ou un second Sivens ?
Elle rappelle avoir interpellé par deux fois, et sans réponse à ce jour, le ministre de la Transition écologique et solidaire. Le premier courrier envoyé le 2 juin 2017 se faisait sous forme de lettre ouverte intitulée : « M. Hulot, protégez les Hiboux de Bure ».
Son second courrier alertait à nouveau Nicolas Hulot sur une situation préoccupante, qui ne pouvait que s’aggraver face à l’autisme des pouvoirs publics, en ces termes : (...) Aujourd’hui, il y a urgence. Nous vous informons que la situation autour de Bure, en Meuse, est de plus en plus tendue, avec une mobilisation accrue et déterminée, tant sur le terrain que sur le plan juridique. Le climat social se dégrade de jour en jour entre les partisans et les opposants au projet. Les opérations d’intimidation policière et de répression prennent une tournure inquiétante. Le Bois Lejuc, site stratégique pour les futures implantations de l’Andra est occupé depuis un an par des personnes y vivant courageusement, dans des conditions difficiles, témoignant par là de l’ampleur de l’enjeu. (...).
Les associations demandent pour la troisième fois un rendez-vous avec le ministre.
Devant la gravité de la situation, il est urgent :
Comme tant d’autres, le projet Cigéo a été plaqué, sans véritable concertation avec les populations concernées, en utilisant dissimulation des risques, achat des consciences et répression : il porte en lui, depuis toujours, les germes de l’échec.
Source https://burestop.free.fr/spip/spip.php?article819
Ce n’est pas faute d’avoir mis en garde.
En région, comme au niveau national, avec d’autres associations, nous avons clairement posé la question des risques pour les personnes, quelles qu’elles soient : combien de blessés graves faudra-t-il ? Combien de morts ? Attend-t-on que Bure ne devienne un nouveau Malville ou un second Sivens ?
Elle rappelle avoir interpellé par deux fois, et sans réponse à ce jour, le ministre de la Transition écologique et solidaire. Le premier courrier envoyé le 2 juin 2017 se faisait sous forme de lettre ouverte intitulée : « M. Hulot, protégez les Hiboux de Bure ».
Son second courrier alertait à nouveau Nicolas Hulot sur une situation préoccupante, qui ne pouvait que s’aggraver face à l’autisme des pouvoirs publics, en ces termes : (...) Aujourd’hui, il y a urgence. Nous vous informons que la situation autour de Bure, en Meuse, est de plus en plus tendue, avec une mobilisation accrue et déterminée, tant sur le terrain que sur le plan juridique. Le climat social se dégrade de jour en jour entre les partisans et les opposants au projet. Les opérations d’intimidation policière et de répression prennent une tournure inquiétante. Le Bois Lejuc, site stratégique pour les futures implantations de l’Andra est occupé depuis un an par des personnes y vivant courageusement, dans des conditions difficiles, témoignant par là de l’ampleur de l’enjeu. (...).
Les associations demandent pour la troisième fois un rendez-vous avec le ministre.
Devant la gravité de la situation, il est urgent :
Comme tant d’autres, le projet Cigéo a été plaqué, sans véritable concertation avec les populations concernées, en utilisant dissimulation des risques, achat des consciences et répression : il porte en lui, depuis toujours, les germes de l’échec.
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