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Projet Cigéo à Bure : non à l’enfouissement des déchets radioactifs !

Bure : c’est dans ce petit village de la Meuse que l’industrie nucléaire veut enfouir ses déchets les plus dangereux, qui resteront radioactifs pendant des centaines de milliers d’années.


Dans la forêt libérée de Mandres, la stratégie de la tension a commencé

21 juin 2016 |




Communiqué – Dans la forêt libérée de Mandres, la stratégie de la tension a commencé autour de la forêt libérée

vmc 21 juin 2016 - Automédia

Il n’aura pas fallu 2 jours pour que l’ANDRA et la préfecture commencent à harceler, de différentes manières, les personnes impliqué-e-s dans la manifestation du dimanche 19 juin et l’occupation de la forêt. Leur but : faire peur, diviser, et déjà essouffler le mouvement, pour mieux pouvoir le cueillir lors d’une éventuelle évacuation policière.

Première incartade des vigiles à l’entrée du bois

Mardi 21 juin, 15h, grosse tension à la barricade d’entrée de la forêt "La Rue Rale". Une voiture avec 5 vigiles a débarqué, et a eu le temps de démonter une petite barricade à l’entrée avant de se faire chasser par plusieurs occupant-e-s déterminée. La voiture a battu en retraite et est retourné derrière les gendarmes en faction au carrefour une centaine de mètres plus loin. Quelques minutes plus tard une fourgonnette de gendarmerie est venue en renfort. Il semblerait que la stratégie de la tension de l’ANDRA et de la préfecture a commencé. Son but principal : susciter l’essoufflement du mouvement dans les jours à venir pour mieux pouvoir amorcer une évacuation avec grands renforts. En le faisant se replier, en interne, sur les seules nécessités d’autodéfense au détriment du lien avec le reste du mouvement ; et à l’extérieur, en apeurant les autres personnes se rendant sur les lieux, et à terme les habitant-e-s alentours en faisant de la propagande sur la « violence » supposée des possibles altercations. Pas de bol : on est parfaitement conscients de ces stratégies minables, quoi que raffinées, et on saura attendre les vigiles comme ils se doivent : avec de quoi se protéger, mais aussi les filmer et retransmettre tous leurs agissements en direct.

Premières pression sur des paysan-ne-s participant-e-s au mouvement

Stratégie de la tension, deuxième épisode, autres dispositifs. Mardi 21h, 15h45. Au point de contrôle des gendarmes, un paysan impliqué dans l’occupation se fait alpaguer par Emmanuel Hance, le M. « relations humaines » et accaparement des terres de l’ANDRA, un individu craint et/ou détesté par une majorité des habitant-e-s, qui fait la loi dans la région auprès des paysans et autres propriétaires de terres agricoles et de forêt. La discussion dure un bon quart d’heure. Morceau choisi de la leçon de morale du grand manitou des opérations de l’ANDRA : « Je comprends votre engagement lors des 200 000 pas, mais là vous allez trop loin, parmi les gens impliqués dans la manifestations de dimanche il y en a 50 qui n’ont que leur sac à dos, quand ils partiront vous vous retrouverez tout seul… » Les ficelles sont grosses : il s’agit de susciter la désolidarisation et la dissociation au sein du mouvement de lutte et d’occupation envers une frange indésirable (qu’on la nomme « casseur » dans les mouvements sociaux, « zadistes » dans les luttes contre des projets, marginal, sans-abri, etc etc).

Encore un autre épisode pour la fabrique de la dissociation : hier 20 juin, un autre paysan participant à la journée du 19 juin s’est fait alpaguer, toujours par Hance. « Hé, je t’ai vu dimanche dernier, t’étais masqué avec ton père ! ». Rien de tel pour faire monter les choses en pression.

Les habitant-e-s de Mandres-en-Barrois et alentours impliqué-e-s dans l’occupation ne sont pas dupes de ces manœuvres de division. L’ANDRA procède ainsi depuis 20 ans et elle a largement contribué à ruiner les formes de solidarités villageoises qui existaient encore, et à monter les gens les uns contre les autres. Le but de tous ces dispositifs est clair : faire peur, diviser, et déjà essouffler le mouvement, pour mieux pouvoir le cueillir lors d’une éventuelle évacuation policière, qui interviendrait probablement après le dépôt de plainte que Baillet, le directeur technique de l’ANDRA, a évoqué le 20 juin dans les médias.

Aujourd’hui, dans le bois Lejuc libéré, une forme de communauté se cherche dans la défense de grands chênes et de jeunes charmes. Nous allons retourner la stratégie de la tension en une plus forte coopération et en résistance aux sales manœuvres de l’ANDRA !

Quelques occupant-e-s de la forêt

Contact presse : sauvonslaforet@riseup.net / Tel 07 58 65 48 89

Site : https://vmc.camp

Communiqué – Dans la forêt libérée de Mandres, la stratégie de la tension a commencé autour de la forêt libérée

vmc 21 juin 2016 - Automédia

Il n’aura pas fallu 2 jours pour que l’ANDRA et la préfecture commencent à harceler, de différentes manières, les personnes impliqué-e-s dans la manifestation du dimanche 19 juin et l’occupation de la forêt. Leur but : faire peur, diviser, et déjà essouffler le mouvement, pour mieux pouvoir le cueillir lors d’une éventuelle évacuation policière.

Première incartade des vigiles à l’entrée du bois

Mardi 21 juin, 15h, grosse tension à la barricade d’entrée de la forêt "La Rue Rale". Une voiture avec 5 vigiles a débarqué, et a eu le temps de démonter une petite barricade à l’entrée avant de se faire chasser par plusieurs occupant-e-s déterminée. La voiture a battu en retraite et est retourné derrière les gendarmes en faction au carrefour une centaine de mètres plus loin. Quelques minutes plus tard une fourgonnette de gendarmerie est venue en renfort. Il semblerait que la stratégie de la tension de l’ANDRA et de la préfecture a commencé. Son but principal : susciter l’essoufflement du mouvement dans les jours à venir pour mieux pouvoir amorcer une évacuation avec grands renforts. En le faisant se replier, en interne, sur les seules nécessités d’autodéfense au détriment du lien avec le reste du mouvement ; et à l’extérieur, en apeurant les autres personnes se rendant sur les lieux, et à terme les habitant-e-s alentours en faisant de la propagande sur la « violence » supposée des possibles altercations. Pas de bol : on est parfaitement conscients de ces stratégies minables, quoi que raffinées, et on saura attendre les vigiles comme ils se doivent : avec de quoi se protéger, mais aussi les filmer et retransmettre tous leurs agissements en direct.

Premières pression sur des paysan-ne-s participant-e-s au mouvement

Stratégie de la tension, deuxième épisode, autres dispositifs. Mardi 21h, 15h45. Au point de contrôle des gendarmes, un paysan impliqué dans l’occupation se fait alpaguer par Emmanuel Hance, le M. « relations humaines » et accaparement des terres de l’ANDRA, un individu craint et/ou détesté par une majorité des habitant-e-s, qui fait la loi dans la région auprès des paysans et autres propriétaires de terres agricoles et de forêt. La discussion dure un bon quart d’heure. Morceau choisi de la leçon de morale du grand manitou des opérations de l’ANDRA : « Je comprends votre engagement lors des 200 000 pas, mais là vous allez trop loin, parmi les gens impliqués dans la manifestations de dimanche il y en a 50 qui n’ont que leur sac à dos, quand ils partiront vous vous retrouverez tout seul… » Les ficelles sont grosses : il s’agit de susciter la désolidarisation et la dissociation au sein du mouvement de lutte et d’occupation envers une frange indésirable (qu’on la nomme « casseur » dans les mouvements sociaux, « zadistes » dans les luttes contre des projets, marginal, sans-abri, etc etc).

Encore un autre épisode pour la fabrique de la dissociation : hier 20 juin, un autre paysan participant à la journée du 19 juin s’est fait alpaguer, toujours par Hance. « Hé, je t’ai vu dimanche dernier, t’étais masqué avec ton père ! ». Rien de tel pour faire monter les choses en pression.

Les habitant-e-s de Mandres-en-Barrois et alentours impliqué-e-s dans l’occupation ne sont pas dupes de ces manœuvres de division. L’ANDRA procède ainsi depuis 20 ans et elle a largement contribué à ruiner les formes de solidarités villageoises qui existaient encore, et à monter les gens les uns contre les autres. Le but de tous ces dispositifs est clair : faire peur, diviser, et déjà essouffler le mouvement, pour mieux pouvoir le cueillir lors d’une éventuelle évacuation policière, qui interviendrait probablement après le dépôt de plainte que Baillet, le directeur technique de l’ANDRA, a évoqué le 20 juin dans les médias.

Aujourd’hui, dans le bois Lejuc libéré, une forme de communauté se cherche dans la défense de grands chênes et de jeunes charmes. Nous allons retourner la stratégie de la tension en une plus forte coopération et en résistance aux sales manœuvres de l’ANDRA !

Quelques occupant-e-s de la forêt

Contact presse : sauvonslaforet@riseup.net / Tel 07 58 65 48 89

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