Moyenne

Les usines Framatome de Romans-sur-Isère (Auvergne Rhône Alpes), où est fabriqué le combustible nucléaire, ont à plusieurs reprises expédié du combustible neuf sur les routes de France dans des conteneurs mal fermés.

Le but de l’intervention était d’améliorer les mesures du niveau d’eau dans la piscine de combustible du réacteur 2 de Nogent-sur-Seine (Grand Est). Mais c’est tout l’inverse que ça a donné. EDF ne s’est rendu compte que plusieurs semaines après que les données étaient erronées.

Dans les usines de Romans-sur-Isère (Auvergne-Rhône-Alpes), là où Framatome fabrique du combustible nucléaire, les règles de base ont été bafouées. Trop de matières fissiles ont été rassemblées au même endroit, ce qui fait d’office prendre le risque de démarrage spontané d’une réaction nucléaire.

De l’eau provenant de réservoirs situés au cœur du réacteur 2 de Belleville (Centre-Val de Loire) a été déversée sur la chaussée du site nucléaire le 13 décembre 2022. Environ 10 litres étaient restés dans les tuyaux d’une pompe installée provisoirement cet été.

Mi décembre 2022, plus d’un an après la découverte du phénomène, EDF annonce que ses 16 réacteurs nucléaires les plus récents sont aussi les plus "sensibles" à la corrosion sous contrainte (CSC). Il en reste six à "traiter" entièrement en 2023 et pour ceux-là EDF change de stratégie : fini les (...)

Le 12 décembre 2022, à la centrale nucléaire de Chooz (Grand Est), une fuite de plus de 40 kilos de liquide de refroidissement a été découverte. Elle a fait dépasser la limite fixée à 100kg/an. C’est la 7ème centrale nucléaire à annoncer l’avoir dépassée en 2022.

Fin novembre 2022, de l’eau est découverte dans le circuit secondaire du réacteur 3 de Dampierre (Centre-Val de Loire). Plusieurs vannes du circuit fuyaient et la pression d’un des générateur de vapeur est passée au delà des limites autorisées.

Lors de la préparation du redémarrage du réacteur 2 de la centrale de Flamanville (Normandie), EDF est allé un peu vite. Un problème de fonctionnement sur le circuit de refroidissement intermédiaire a été réparé, mais le diagnostic avait été mal posé.

Depuis plusieurs semaines, les incidents s’enchaînent à la centrale de Cruas (Auvergne-Rhône-Alpes). Le dernier en date : un capteur de pression, dont les mesures servent au pilotage et à la protection du réacteur, a été branché sur la mauvaise prise. Celle-ci ne marchait plus depuis... 2 ans (...)

Le réacteur 4 de la centrale nucléaire du Bugey (Auvergne Rhône Alpes) a redémarré courant novembre 2022 après un arrêt de plus de 6 mois. Durant cet arrêt, plusieurs opérations ont été effectuées sur les équipements, mais toutes n’ont pas été terminées. Ni vérifiées.