Moyenne

Dans l’usine de La Hague (Normandie), où les combustibles usés sont "traités" pour en séparer les composants (uranium, plutonium et produits de fission), on baigne dans la radioactivité. Pourtant, on ne connaît pas si bien les règles de base en matière de sûreté.

Lors du rechargement du combustible dans le réacteur 2 de Civaux (Nouvelle Aquitaine) le 2 février 2023, EDF n’a pas pensé à raccorder le système de mesure de radioactivité ambiante sur le bon système de ventilation. Le combustible nucléaire a été manipulé durant des heures avant que l’erreur (...)

Le 31 janvier 2023, alors que le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Golfech (Occitanie) fonctionne, une alarme indiquant une baisse de température s’allume en salle de commande. Elle ne sera prise en compte qu’une heure plus tard.

Le site nucléaire de Flamanville (Normandie) a, pour la 3ème année consécutive, largement dépassé la quantité maximale autorisée de fuite dans l’environnement de SF6. Ce gaz, qui sert d’isolant électrique, est le plus puissant de tous les gaz à effet de serre.

Une détection bien tardive, trop tardive pour éviter une pollution de l’eau. Le 4 janvier 2023, une "irisation" est constatée sur un échantillon d’eau prélevé quelques jours plus tôt, le 30 décembre 2022 dans le canal où la centrale nucléaire de Flamanville (Normandie) déverse une partie de (...)

Sur le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Saint-Alban (Auvergne Rhône Alpes), le 24 janvier 2023, un intervenant a fait un "geste inapproprié" sur un tableau électrique. Plusieurs circuits ont alors été coupés.

On imagine qu’étant donné les enjeux quand on est aux commandes d’un réacteur nucléaire, la plus grande rigueur serait de mise. Et pourtant, les consignes passent mal à Saint-Laurent (Centre - Val de Loire). Même lorsqu’il s’agit d’une phase particulièrement délicate, comme la mise à l’arrêt (...)

Il faut tenir les comptes, car les déclarations d’incidents significatifs pour l’environnement se succèdent mais EDF ne présente pas le bilan global. La centrale nucléaire de Paluel (Normandie) a "perdu" en 2022 plus de 1 000 kilos de liquides de refroidissement, des substances qui se (...)

L’usine de production de radioéléments exploitée par CIS Bio international sur le site nucléaire de Saclay (Île-de-France) a jeté des déchets nucléaires dans les poubelles à ordures ménagères. Ce n’est qu’une fois arrivé à la déchetterie que le chargement radioactif du camion-benne a été (...)

À l’usine de CIS Bio de Saclay (Île-de-France), le risque incendie est, comme dans toute installation nucléaire, un risque majeur. Les systèmes qui permettent d’éviter la propagation des flammes sont cruciaux, et doivent être l’objet de toutes les attentions. Mais ce n’est manifestement pas le cas.