Moyenne

Un ces principaux risques avec la radioactivité est la contamination des personnes et de l’environnement. EDF a pris ce risque sur le site nucléaire du Tricastin (Auvergne Rhône Alpes) en ne détectant pas que des cuves en acier étaient radioactives.

Une fois par mois, EDF surveille ce qui sort de son appareil censé enlever l’huile de ses rejets industriels avant qu’ils ne soient déversés dans la nature. Un seuil est à respecter : pas plus de 10mg par litre. Fin octobre 2022, cette limite a été dépassée. Combien de temps a duré ce rejet (...)

Il s’agissait de modifier le câblage des thermocouples, ces sondes de températures implantées dans le cœur des réacteurs qui fournissent des données essentielles pour éviter l’évaporation de l’eau qui refroidit le combustible. Mais les adaptateurs du nouveau système de câblage ont été mal (...)

Une affaire de produit chimique, stocké là où il ne fallait pas, sans analyse de risques. Le communiqué d’EDF déclarant un incident environnement contient si peu d’éléments qu’il est difficile, voire impossible, de se faire une idée des risques générés.

Ce n’est que 10 jours après avoir entamé le redémarrage du réacteur 4 de la centrale nucléaire du Bugey (Auvergne Rhône Alpes) que EDF s’est rendu compte qu’une partie du système de détection automatique des problèmes et d’arrêt d’urgence n’était pas opérationnel.

Alors que les règles prévoient de baisser la puissance du réacteur dans l’heure si celui-ci n’a plus ses pompes en service, EDF l’a laissé fonctionner jusqu’au lendemain. L’industriel n’avait pas compris qu’un essai réalisé sur un autre équipement couperai la seule pompe qui fonctionnait.

C’est le circuit d’aspersion de l’enceinte qui avait trop peu d’eau pour pouvoir fonctionner en cas de besoin. Parce que EDF ne s’est pas fié au capteur de niveau, le pensant défaillant. Et s’est trompé en appliquant la procédure d’ajustement.

À la centrale nucléaire de St-Laurent (Centre - Val de Loire), lors de l’arrêt du réacteur 1 à la fin de l’été 2022, EDF a tout fait bien comme il faut. Sauf ses contrôles d’équipements pour vérifier leur bon fonctionnement.

Fin septembre 2022, une fuite d’huile est détectée sur un groupe froid du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Paluel (Normandie). Les réparations entreprises par EDF vont provoquer une importante fuite de gaz à effet de serre. Le site nucléaire a déjà cumulé de nombreux incidents du genre (...)

Lors d’une ronde le 7 novembre 2022, il a été détecté que le réacteur 4 de la centrale nucléaire de Cattenom (Grand Est) n’avait pas assez d’eau pour que le circuit de recirculation puisse fonctionner. EDF l’a laissée s’évaporer et n’a pas détecté que le niveau était inférieur au minimum (...)