Ils sont 22 000 à travailler dans les sites nucléaires de France, embauchés par les entreprises sous-traitantes d’EDF pour assurer notamment la maintenance et l’entretien des installations.
Aujourd’hui, la colère monte parmi ces salariés précaires qui dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et le mécanisme insensé qui place la recherche du profit à court terme devant la sécurité des personnes.
Michel Leclerc, ancien travailleur de l’usine nucléaire Comurhex Malvési (Aude) gérée par Areva, est engagé dans un long combat pour faire reconnaître la responsabilité de son employeur dans la leucémie qu’il a développée.
Philippe Billard, ancien sous-traitant du nucléaire, syndicaliste et lanceur d’alerte, a été déclaré "indésirable" dans le parc nucléaire français.
Salariés précaires, ce sont eux qui assurent les tâches les plus risquées et les travaux les plus exposés. Ils reçoivent 80% des doses annuelles de radioactivité, contre 20% aux agents d’EDF. Ils ne sont pas pris en compte dans les études épidémiologiques officielles. Trop peu formés, trop peu payés, beaucoup sont des travailleurs nomades qui enchaînent les contrats, de centrale en centrale. Pour conserver leur emploi, ils sont bien souvent poussés à prendre des risques avec leur santé.
Ils sont 22 000 à travailler dans les sites nucléaires de France, embauchés par les entreprises sous-traitantes d’EDF pour assurer notamment la maintenance et l’entretien des installations.
Aujourd’hui, la colère monte parmi ces salariés précaires qui dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et le mécanisme insensé qui place la recherche du profit à court terme devant la sécurité des personnes.