Moyenne

À Cattenom (Grand Est), une intervention a eu lieu sur la piscine où est entreposé le combustible usé du réacteur 2. Zone parmi les plus chaudes de l’installation, et les plus risquées, la radioactivité ambiante doit y être constamment surveillée. mais encore faut-il que les appareils soient (...)

Les fuites de liquides de refroidissement n’ont pas tari à la centrale nucléaire de Flamanville (Normandie). Malgré un quota annuel déjà atteint en août, EDF n’a pas stoppé ses "pertes" qui s’élèvent au total à un peu plus de 150 kilos pour 2022.

Il n’aura pas fallu 2 mois à la centrale nucléaire de Dampierre (Centre - Val de Loire) pour dépasser son quota annuel en "émissions de fluides frigorigènes", autrement dit en fuites de liquides de refroidissement. Des substances chimiques très prisées par EDF, qui se transforment en puissants (...)

La température et la pression de l’eau qui refroidit le combustible sont 2 critères essentiels pour qui veut garder le contrôle d’un réacteur nucléaire. Si ces paramètres sortent des plages autorisées, refroidissement et maîtrise de la réaction nucléaire ne sont plus garantis.

Une petite erreur peut avoir de grands pouvoirs. Comme celui de mettre en péril le refroidissement d’un réacteur nucléaire et rallonger le délai de déclenchement des protections comme les arrêts d’urgence en cas de besoin.

C’est dire combien l’industriel se souci de la protection de l’environnement : alors qu’une fuite hautement radioactive est survenue sur la voirie du site nucléaire de Belleville (Centre - Val de Loire), à l’extérieur des bâtiments nucléaires, EDF n’est pas allé vérifier que la pollution était (...)

Au cœur d’un réacteur, il y a un système (dit RCV) qui contrôle le volume et la composition chimique de l’eau du principal circuit de refroidissement. Il permet aussi d’y injecter de l’eau en cas d’accident. Quand il n’y a pas de fuite et qu’il est étanche, évidemment.

La centrale nucléaire du Blayais (Gironde) a annoncé dans un très discret communiqué avoir dépassé la limite autorisée en fuites de liquides réfrigérants en 2022. Au lieu des 100 kg maximum, le site a "perdu" près du double dans la nature. Ces liquides se transforment en puissants gaz à effet (...)

L’usine exploitée par CIS Bio sur le site nucléaire de Saclay (Île-de-France) a rejeté dans l’air en 2022 plus d’iode radioactif que ce qui lui était permis. En cause : un nouveau procédé et un mauvais suivi des rejets de l’installation.

C’est sur une pompe du circuit d’injection de sécurité, censé refroidir le réacteur 4 de la centrale nucléaire de Dampierre (Centre - Val de Loire) en cas d’accident, que la découverte a été faite fin janvier : un boulon manquait depuis plusieurs années, et la pompe n’aurait pas pu fonctionner (...)