Cattenom

Lors d’une ronde le 7 novembre 2022, il a été détecté que le réacteur 4 de la centrale nucléaire de Cattenom (Grand Est) n’avait pas assez d’eau pour que le circuit de recirculation puisse fonctionner. EDF l’a laissée s’évaporer et n’a pas détecté que le niveau était inférieur au minimum (...)

Par une discrète mise à jour de sa note d’information, EDF a fait le point sur les travaux des réacteurs impactés par la corrosion sous contrainte (CSC), sans plus de précisions quant à l’ampleur du phénomène ni les circuits touchés.

On l’apprend 10 jours plus tard, par une brève déclaration d’EDF : à la centrale nucléaire de Cattenom (Grand Est), une alerte à l’ammoniac a été déclenchée le 6 octobre 2022. La substance chimique, dont les vapeurs sont très toxiques, a dépassé les seuils autorisés dans les locaux qui (...)

Fin septembre 2022, près d’un an après la découverte de corrosion sous contrainte et de fissuration de tuyaux au cœur du réacteur 1 de Civaux, EDF poursuit ses contrôles. Quinze réacteurs sont arrêtés, au moins 7 seraient touchés. L’exploitant nucléaire a déclaré les faits comme significatifs (...)

Le 14 septembre, une intervention est prévue sur le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Cattenom (Grand Est). On ne sait comment, EDF se trompe et intervient sur le réacteur 2. Avec pour conséquence la mise hors-service du système qui filtre l’eau prise dans la nature pour refroidir le réacteur.

En cas de tremblement de terre, certains systèmes et équipements des réacteurs nucléaires doivent absolument fonctionner. Renforcement des ancrages, conception particulière... Mais EDF n’avait pas pensé à la tenue aux séismes des autres matériels, qui pourraient sous l’effet du choc venir (...)

Erreurs de connectiques, corrosion et mauvais montages, les groupes électrogènes à moteur diesel de 39 réacteurs nucléaires n’auraient pas résisté à un tremblement de terre. Embêtant pour un équipement censé fournir de l’électricité en cas de coupure, comme ça peut être le cas suite à un séisme.

Lors de l’arrêt du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Cattenom en juin 2022, de l’air a été envoyé dans les circuits de traitement des effluents gazeux, puis rejeté dans l’atmosphère. Lors du rejet, une alarme s’est déclenchée : trop de radioactivité a été rejetée.

Depuis fin 2021, des fissures ont été découvertes au cœur de plusieurs réacteurs, crées par de la corrosion sous contrainte, un phénomène qui n’était pas censé arriver. Tous les modèles sont concernés. EDF a annoncé fin mai 2022 les prochains réacteurs à contrôler et les premiers facteurs (...)

EDF ne dit rien des origines des dégradations découvertes au cœur du réacteur 4 de la centrale nucléaire de Cattenom. L’industriel évoque des "rayures" sur les connectiques électriques des soupapes du pressuriseur. Malgré l’emploi d’un mot qui évoque des dégradations mineures, EDF avoue qu’en (...)