France

Début janvier 2023, EDF réalise un essai obligatoire pour vérifier le bon fonctionnement des commandes d’arrêt de Cruas 2 (Auvergne Rhône Alpes), ces barres qui descendent dans la cuve du réacteur pour stopper la réaction nucléaire. Mais l’industriel a eu bien du mal à mettre ces barres au bon (...)

Alors que le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Saint-Alban (Auvergne Rhône Alpes) était en fonctionnement, son exploitant a oublié le 26 décembre 2022 de mettre à jour certains paramètres du système qui surveille la puissance du réacteur.

Le 25 décembre 2022, le réacteur 1 de Civaux (Nouvelle Aquitaine) est en cours de chargement de combustible. Les équipes d’EDF découvrent alors que l’équipement mesurant la concentration en bore dans l’eau du circuit primaire, dans laquelle baigne le combustible nucléaire, donne des valeurs (...)

Erreur lors d’une intervention de maintenance, contrôle technique absent, détection tardive du dysfonctionnement... Et le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Paluel (Normandie) n’avait plus d’électricité pour les circuits les plus importants en cas d’accident.

Le réacteur 5 de la centrale nucléaire du Bugey (Auvergne Rhône Alpes) s’est arrêté en urgence le 29 décembre 2022. Pour intervenir sur une vanne du bâtiment réacteur, EDF a initié une baisse de puissance. Mais le réacteur les systèmes de protection automatique se sont déclenchés et le (...)

Les usines Framatome de Romans-sur-Isère (Auvergne Rhône Alpes), où est fabriqué le combustible nucléaire, ont à plusieurs reprises expédié du combustible neuf sur les routes de France dans des conteneurs mal fermés.

Le but de l’intervention était d’améliorer les mesures du niveau d’eau dans la piscine de combustible du réacteur 2 de Nogent-sur-Seine (Grand Est). Mais c’est tout l’inverse que ça a donné. EDF ne s’est rendu compte que plusieurs semaines après que les données étaient erronées.

Dans les usines de Romans-sur-Isère (Auvergne-Rhône-Alpes), là où Framatome fabrique du combustible nucléaire, les règles de base ont été bafouées. Trop de matières fissiles ont été rassemblées au même endroit, ce qui fait d’office prendre le risque de démarrage spontané d’une réaction nucléaire.

De l’eau provenant de réservoirs situés au cœur du réacteur 2 de Belleville (Centre-Val de Loire) a été déversée sur la chaussée du site nucléaire le 13 décembre 2022. Environ 10 litres étaient restés dans les tuyaux d’une pompe installée provisoirement cet été.

Mi décembre 2022, plus d’un an après la découverte du phénomène, EDF annonce que ses 16 réacteurs nucléaires les plus récents sont aussi les plus "sensibles" à la corrosion sous contrainte (CSC). Il en reste six à "traiter" entièrement en 2023 et pour ceux-là EDF change de stratégie : fini les (...)