Moyenne

Sur le réacteur 3 de la centrale nucléaire de Chinon (Centre - Val de Loire), un circuit censé se mettre en route automatiquement en cas d’accident ne fonctionnait pas. Dans ce cas, le réacteur doit être arrêté sous huit heures, mais encore faut-il que EDF ait connaissance des avaries.

Des soupapes au cœur des réacteurs destinées à faire redescendre la pression qui ne s’ouvrent pas en cas d’accident : après les réacteurs 1 et 2, EDF a annoncé fin novembre 2023 que les réacteurs 3 et 4 de la centrale nucléaire de Paluel (Normandie) étaient aussi touchés.

Improbable mais vrai. Sur le réacteur 1 de la centrale nucléaire du Blayais (Nouvelle Aquitaine) une pièce a disparue. Elle permettait d’assurer la surveillance de la radioactivité en cas d’accident. EDF s’en est rendu compte mi-novembre 2023, mais ne dit pas à quand remonte le dernier (...)

Sur le site Orano du Tricastin (Rhône-Alpes), des transports de déchets nucléaires sont fréquents. Mais l’industriel semble avoir des difficultés à contrôler la radioactivité des colis qu’il expédie. Communication sibylline sur un incident survenu ... on ne sait pas quand.

À la centrale de Chooz (Grand Est), EDF n’a pas su maîtriser ses rejets. Il a déversé dans la Meuse, par mégarde, inattention, incompétence, plus de 330m3 d’eau chargée d’éthanolamine, un liquide visqueux et toxique, inflammable et corrosif, aux effluves d’ammoniac.

Il s’agissait d’ajouter un produit dans le circuit de refroidissement du réacteur 4 de la centrale nucléaire du Blayais (Nouvelle-Aquitaine). Un produit qui cristallise quand il est trop concentré, et forme des cailloux qui peuvent endommager et boucher les tuyaux.

Les alarmes se sont déclenchées à la centrale nucléaire de Gravelines (Hauts-de-France) le 16 octobre 2023, lorsqu’un camion poubelle a passé la porte. Et pour cause : il contenait des déchets radioactifs.

Le site nucléaire de Gravelines (Hauts-de-France) a déversé dans l’environnement entre 4 et 5 fois plus d’hydrocarbures que ce qui lui est permis. Mais ne l’a détecté que deux semaines après. Bien trop tard pour agir.

Il s’agissait d’une opération simple : remplacer un équipement qui permet à un circuit crucial de fonctionner en cas d’accident. L’intervention a été faite en mai 2023 sur le réacteur 3 de la centrale nucléaire de Chinon (Centre-Val de Loire). Fin octobre, EDF se rend compte que l’équipement (...)

Fin octobre 2023, en contrôlant un matériel qui refroidit certains locaux du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Golfech (Occitanie), EDF trouve le réservoir à moitié vide : 348 kilos de liquide de refroidissement se sont évaporés dans la nature.