Europe

Après l’huile, l’essence. Le carburant des groupes électrogènes du site nucléaire de Chinon (Centre - Val de Loire) a fui, et pas qu’un peu, lors d’un transfert effectué le 23 juin 2023. 120 litres ont été déversés sur la chaussée et ont rejoint le réseau de collecte des eaux pluviales.

En 6 mois, le site nucléaire de Paluel (Normandie) a laissé s’évaporer dans la nature 100 kilos de liquides de refroidissement. Ces substances deviennent de puissants gaz à effet de serre une fois à l’air libre.

EDF cherche l’explication d’une pollution aux nitrates mesurée en juin dans les eaux souterraines du site nucléaire de Saint-Laurent (Centre - Val de Loire). Un prélèvement à l’aplomb de la salle des machines montre une teneur en nitrates de 125mg/l, la limite réglementaire étant fixée à 100.

Après un an et huit mois d’arrêt, le réacteur 1 de Penly (Normandie) s’apprête à redémarrer. Mais un problème survient sur le circuit qui le refroidit. Une erreur commise il y a plus d’un an est en cause. Ça et le fait qu’EDF ne teste les circuits que quand il est trop tard.

Gros cafouillage lors de l’arrêt du réacteur 4 de la centrale nucléaire de Cruas (Auvergne Rhône Alpes). Dans un cumul de problèmes techniques et d’erreur humaine, EDF a failli faire cristalliser dans les circuits le bore, substance qui doit être injectée pour arrêter la réaction nucléaire.

Sur le site nucléaire du CEA de Saclay (Île-de-France), un réacteur est en démantèlement depuis plusieurs années. Malgré le tri sélectif qui doit être drastique, des déchets radioactifs ont été retrouvés là où ils n’avaient rien à faire. Et ce n’est pas la première fois.

À l’usine CIS Bio du site nucléaire de Saclay (île-de-France), la radioprotection des travailleurs a du plomb dans l’aile, et c’est le moins qu’on puisse dire. Le personnel peut aller et venir en zone nucléaire sans porter de dosimètre, sans avoir les autorisations nécessaires et sans être contrôlé.

Comprendra qui peut ce qu’il s’est passé à la centrale nucléaire de Chinon (Centre - Val de Loire). Il faut dire que le communiqué d’EDF est plutôt dur à décrypter. On sait juste qu’EDF a fait tâche d’huile dans l’eau et n’a rien vu.

Plus de 250 kilos de liquides de refroidissement se sont "échappés" du système refroidissant l’eau de l’EPR de Flamanville (Normandie). Pas encore en service, mais déjà fourni en combustible nucléaire, le réacteur a, comme tous ses congénères, besoin de froid.

Parce qu’un réacteur nucléaire, même arrêté, ne doit jamais être privé d’électricité, 2 groupes électrogènes fonctionnant au diesel équipent chacun d’eux. Mais à Nogent (Grand Est), le réacteur 2 a été privé des 2 durant plusieurs jours. Parce que EDF a mis l’un hors-service sans vérifier que (...)