nucléaire et eau

Il aura fallu près d’un mois à EDF pour annoncer au public que les eaux souterraines sous la centrale du Bugey (Auvergne Rhône Alpes) sont contaminées par du tritium. À plusieurs reprises courant décembre, des taux anormalement hauts, bien au-delà du seuil d’alerte, ont été détectés.

On l’apprend 10 jours plus tard, par une brève déclaration d’EDF : à la centrale nucléaire de Cattenom (Grand Est), une alerte à l’ammoniac a été déclenchée le 6 octobre 2022. La substance chimique, dont les vapeurs sont très toxiques, a dépassé les seuils autorisés dans les locaux qui (...)

Le 7 septembre 2022, les équipes de la centrale de Saint-Laurent (Centre - val de Loire) réalisent des prélèvements sur les effluents de la station d’épuration du site afin de contrôler la qualité de l’eau. Après analyses par un laboratoire externe, les échantillons prélevés révèlent une (...)

Mi septembre 2022, des prélèvements sont faits dans la Loire. Les résultats définitifs arrivent 10 jours plus tard : les légionelles pullulent. Ces agents pathogènes prolifèrent dans les circuits de la centrale nucléaire de Dampierre (Centre - Val de Loire).

On ne sait pas bien pourquoi le nettoyage de l’arrivée d’eau de mer du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Gravelines n’a pas été fait comme il fallait. On ne sait pas non plus pourquoi EDF s’est précipité pour reconnecter les 2 arrivées d’eau sans respecter la procédure.

330 000 au lieu de 100 000 maximum, c’est la concentration par litre d’agents pathogène (légionelles) retrouvées dans les eaux chaudes de la centrale de Belleville. EDF a fait un prélèvement le 24 juin 2022 et reçu les résultats 10 jours plus tard. L’industriel passe sous silence les produits (...)

Communiqué minimaliste publié le 29 juin 2022. On y apprend que des hydrocarbures ont été retrouvés dans le réseau d’eaux pluviales du site nucléaire, mi mai. Dans une concentration qui dépasse largement le seuil maximal autorisé.

Pour solutionner un problème de prolifération bactérienne dans le Rhône, problème créé par trop de rejets d’eaux chaudes provenant de la centrale nucléaire de Cruas, EDF a déversé dans le milieu naturel des doses massives de produits chimiques biocides, qui tuent les agents pathogènes mais (...)

En raison d’une "étanchéité partielle" sur un robinet, 5 125 litres d’acide sulfurique, utilisé pour détartrer les tours de refroidissement de la centrale nucléaire de Golfech, ont été déversés dans la Garonne entre le 9 et le 11 mars 2022. La fuite était visible mais il a fallu 2 jours à (...)

Parce que EDF a manœuvré le système anti-incendie du site nucléaire de Cattenom, au moins 20 litres d’hydrocarbures se sont retrouvés dans la nature. Dans la rivière de la Moselle plus précisément. L’industriel n’a même pas réalisé la pollution qu’il a provoquée.