Tricastin

21 septembre 2018, EDF déclare une nouvelle anomalie générique : le circuit qui refroidit la ventilation des locaux électriques n’aurait pas résisté à un séisme. Surchauffe assurée sur 7 sites nucléaires, une trentaine de réacteurs concernés.

Jeudi 13 septembre 2018, un reportage d’Envoyé Spécial a exposé les risques de submersion de plusieurs centrales de la vallée du Rhône en cas de rupture brutale du barrage de Vouglans. Voir notre communiqué de presse https://www.sortirdunucleaire.org/En-cas-de-rupture-brutale-du-barrage-de-Vougla

Parce que les procédures n’étaient pas à jour, une intervention de maintenance a mis hors service la ventilation du bâtiment combustible du réacteur 1 de Tricastin. Ce n’est que 2 semaines après que l’exploitant s’en rendra compte.

La centrale nucléaire du Tricastin a expédié et transporté sur la voie publique une pièce hautement radioactive (débit d’équivalent de dose au contact : 5,6 Sv/h) dans un emballage pour pièces faiblement contaminées.

Le 5 avril 2018, la puissance du réacteur 1 de la centrale du Tricastin doit être diminuée pour réaliser un essai. Mais les équipes de conduite se sont trompées de méthode pour le faire.

Après le risque d’inondation de tout le site nucléaire du Tricastin révélé à l’automne 2017, on apprend en avril 2018 qu’en cas de séisme, les réacteurs 2 et 4 auraient perdu leur source de refroidissement, à cause de supports de tuyaux trop rouillés.

On l’apprend le 4 avril 2018 : 6 autres réacteurs étaient concernés par la perte d’alimentation électrique en cas de séisme. Suite d’une longue série de révélations qui a débutée en juin 2017, pour un score de 30 réacteurs concernés sur 58.

Il aura suffit de quelques coups de vent pour endommager la nouvelle usine de conversion d’uranium du site Orano Tricastin. La construction est à peine achevée que la couverture métallique du bâtiment doit déjà être remise en état.

Une inspection surprise sur le site de Pierrelatte a révélé que plusieurs règles fondamentales de gestion des déchets radioactifs n’étaient pas respectées. Et ce n’est pas la première fois qu’Orano se fait prendre la main dans le sac par l’ASN.

Malgré des mois d’arrêts entre octobre et décembre 2017, tout ne va pas bien sur le site du Tricastin. Les réacteurs 2 puis 4 viennent successivement d’être mis à l’arrêt.