Transports

Le 22 décembre 2023, de l’hexafluorure d’uranium (UF6), matière première pour fabriquer le combustible des centrales nucléaires, est arrivé des Pays-Bas dans les usines de Framatome à Romans-sur-Isère (Drôme) dans un emballage mal fermé.

Sur le site Orano du Tricastin (Rhône-Alpes), des transports de déchets nucléaires sont fréquents. Mais l’industriel semble avoir des difficultés à contrôler la radioactivité des colis qu’il expédie. Communication sibylline sur un incident survenu ... on ne sait pas quand.

Depuis 2021, plusieurs transports de déchets nucléaires ont été faits au mépris des règles à Romans-sur-Isère (Drôme). Framatome les a trop chargés en uranium, prenant le risque de déclencher une réaction nucléaire spontanée.

Les usines Framatome de Romans-sur-Isère (Auvergne Rhône Alpes), où est fabriqué le combustible nucléaire, ont à plusieurs reprises expédié du combustible neuf sur les routes de France dans des conteneurs mal fermés.

Début mars 2022, des équipements radioactifs sont transportés de la centrale nucléaire de Saint-Laurent à la centrale de Golfech. Sur la route, le conducteur entend des bruits de chocs provenant de son chargement. Il a fait demi-tour. Un des conteneurs était mal fixé et s’est détaché durant le (…)

C’est le 9 mars 2022 que l’incident est survenu, mais EDF ne le communiquera au public que 6 semaines plus tard. Après avoir transporté du combustible usé à travers la France de saint-Alban à Valognes, un wagon du train était radioactif.

Ce n’est qu’après un trajet de 850 km entre Dunkerque et Pierrelatte qu’Orano a réalisé son erreur : des colis d’uranium ont été mal répartis sur les différents wagons d’un train, faisant courir le risque de démarrage spontané d’une réaction nucléaire durant le trajet.

Fin mai 2021, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a présenté son rapport sur la sûreté et la radioprotection en France en 2020. Nombre record d’anomalies génériques, reculs des performances en matière de sûreté, protection de l’environnement et/ou des travailleurs, mais pour l’ASN le niveau est (…)

En 2016, du combustible nucléaire usé - fortement radioactif - a été mis et transporté dans un emballage non autorisé. Ce n’est que cinq ans plus tard, en 2021, que le CEA, responsable du site de Cadarache, s’en est rendu compte.

Le CEA a expédié par la route une citerne servant autrefois à transporter des matières radioactives. Sans avoir bien défini ce qu’il y avait dedans. Lorsque le démontage de la citerne a commencé, les niveaux de radiations ont alerté les équipes.