Les matières radioactives sont un risque pour les êtres vivants, notamment celles produites par la filière nucléaire, des milliards de fois plus actives que celles naturellement présentes dans l’environnement. Leur effet est très complexe à évaluer car il dépend de nombreux facteurs : la nature du rayonnement radioactif (alpha, bêta ou gamma), l’activité, le mode d’exposition (externe ou interne). Les organes touchés n’ont pas tous la même sensibilité, et certains éléments, ingérés, s’y concentrent davantage. Le plutonium 239, inhalé, se fixe dans les poumons ; l’iode 131 dans la glande thyroïde, le césium 137 dans les muscles ou le cœur, etc.
Campagnes et mobilisations nationales
Au Bugey, « la lutte commence » !
Le 24 mai, le tout jeune collectif STOP EPR Bugey a réuni près de 200 personnes à Loyettes pour une première journée festive et ludique de mobilisation et d’information. L’occasion de sensibiliser un public encore peu familier aux problématiques liées au nucléaire et de faire se croiser des (…)
Revue "Sortir du nucléaire"
Orano Malvési : un site aussi stratégique que dangereux
À deux kilomètres de Narbonne, une discrète usine purifie de l’uranium extrait à l’étranger pour produire du combustible nucléaire français. Porte d’entrée de l’uranium dans l’hexagone, l’usine Orano Malvési cumule les dangers pour la santé et pour l’environnement.
Nos dossiers et analyses
Hommage à Raymond Sené, scientifique opposé au nucléaire
Le décès du physicien nucléaire Raymond Sené, le 6 mai dernier, laisse un vide dans la communauté scientifique opposée à l’atome. En dédiant sa vie à la lutte, il a permis de la légitimer scientifiquement aux yeux des puissants.
Revue "Sortir du nucléaire"
Mines d’uranium françaises : pour quelques décennies d’activité, une pollution quasi-éternelle
Selon l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), la France a produit à ce jour 1,76 millions de mètres cubes de déchets radioactifs. C’est oublier les centaines de millions de tonnes de déchets des mines d’uranium. La prise de conscience de leur impact environnemental et (…)
Juridique
Paluel : des hydrocarbures déversés dans la mer suite à un incendie dans la centrale
Le 30 mai 2024, la centrale de Paluel a déversé un réservoir de 691 m3 d’eau polluée dans la Manche sans savoir exactement ce qu’il contenait.
Retour sur cet incident passé quasiment inaperçu pour lequel le Réseau "Sortir du nucléaire" a porté plainte le 2 mai 2025.
**** Un incendie sur le (…)
Nos dossiers et analyses
IA comme un problème
Révolution numérique, catastrophe écologique ou les deux ? Ces dernières années, l’intelligence artificielle fait son grand retour dans le débat public, soulevant des questions tant environnementales qu’éthiques.
Echos des luttes antinucléaires
La CRIIRAD lance une pétition pour des produits Sans-Radioactivité-Ajoutée
La CRIIRAD alerte : EDF veut recycler des déchets nucléaires métalliques et les revendre à qui voudra. C’est le projet Technocentre (Fessenheim, Grand Est). Une première en France, où il était exclu de réutiliser des déchets nucléaires dans le domaine public. La dissémination irréversible de (…)
Revue "Sortir du nucléaire"
La nucléarisation ou la poursuite de la colonisation par d’autres moyens ?
La contestation antinucléaire a croisé la question coloniale de par la nature même de cette technologie née du militaire. Dans le cadre de cet article, nous nous focaliserons sur la question des essais nucléaires qui symbolise tout particulièrement l’intersectionnalité des deux luttes.
Des accidents nucléaires partout
France : Chooz : EDF rejette des eaux infestées d’amibes dans la Meuse
Agents pathogènes, aléas technique, délai d’analyses et contrôles tardifs : une organisation qui mène droit à l’incident
Fin juillet 2024, EDF a bien vu les amibes Naegleria fowleri, surnommées "mangeuses de cerveau", se multiplier dans les circuits des réacteurs nucléaires de Chooz (Grand Est). Mais en raison d’un "aléa technique" et d’une organisation défaillante, l’industriel a rejeté les eaux infestées dans le (…)
Des accidents nucléaires partout
France : Paluel : 32 kg d’hydrocarbures dans la mer
Manque de réflexion et mauvaise gestion : des eaux polluées par l’incendie d’un transformateur électrique rejetées en toute illégalité
Le sinistre est survenu fin mai 2024 et la pollution quelques jours plus tard. Mais EDF ne s’en est pas aperçu immédiatement. C’est 2 mois après que la centrale nucléaire de Paluel (Normandie) annonce avoir rejeté dans la Manche près de 700 m3 d’eaux polluées, lourdement chargées d’hydrocarbures.