Cruas

Une pompe considérée apte au service alors qu’elle s’arrête : erreur de maintenance et erreur de diagnostic passées inaperçues à la centrale nucléaire de Cruas (Drôme). Sérieux doutes sur la qualité de l’entretien, des contrôles et des analyses d’EDF.

Le 11 novembre 2019, un fort séisme a fait trembler toute la vallée du Rhône. L’évènement et ses conséquences questionnent sérieusement la résistance des installations nucléaires aux tremblements de terre.

Ils sont au moins 7, répartis sur toute la France au Blayais, à Chinon, Cruas, Dampierre, Gravelines, et Saint-Laurent. Sept réacteurs nucléaires dont les sources électriques de secours n’auraient pas fonctionné en cas de tremblement de terre, en raison de multiples défauts.

Ce lundi 11 novembre 2019, un séisme d’une magnitude de 5,4 est survenu en vallée du Rhône.

Le 11 novembre 2019 peu avant midi, un séisme fort, de magnitude de 5,4 a été enregistré près de Montélimar (Drôme). La centrale nucléaire de Cruas et les installations du Tricastin (centrale, usines et stockages de déchets), à proximité de l’épicentre, sont prévues pour résister à une (...)

Le 9 novembre 2019, le réacteur 4 de la centrale nucléaire de Cruas (Drôme) s’est arrêté automatiquement. L’exploitant n’a pas identifié le problème qui a déclenché ce dispositif de protection du réacteur.

À la centrale nucléaire de Cruas (Drôme), les outils contaminés débordent depuis des mois : les quantités entreposées dépassent largement le maximum autorisé. Et les niveaux de radioactivité sont au-delà des limites : les débits de dose sont très au dessus du maximal autorisé, jusqu’à 30 fois plus.

Le 26 juillet 2019, alors que le réacteur 4 de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse (Drôme) redémarre, un problème est détecté sur le circuit ASG. Ce circuit, qui permet d’évacuer la chaleur du circuit primaire en cas de perte d’alimentation en eau des générateurs de vapeur (GV), est aussi (...)

Le 15 mai 2019, un salarié a été contaminé au niveau du cou lors d’une intervention de maintenance dans le bâtiment du réacteur 2. Les examens ont révélé qu’il a également été contaminé en interne, c’est à dire qu’il a inhalé et/ou avalé des particules radioactives lors de cette intervention. (...)

Début mai 2019, annonce d’une nouvelle anomalie générique affectant plus de la moitié des sites des centrales nucléaire d’EDF : les tuyauteries - et finalement aussi les câbles - des groupes électrogènes à moteur diesel, sources électriques de secours, n’auraient pas résisté à un séisme.