Nos dossiers et analyses
Zwentendorf, ou que faire avec un réacteur (presque) achevé ?
La centrale nucléaire autrichienne de Zwentendorf, la seule du pays, a été achevée en 1977. Le 5 novembre 1978, le peuple autrichien, consulté par référendum, vote contre la mise en service de la centrale. Ce référendum a rapidement été suivi d’une "Loi interdisant la fission nucléaire à des fins (...)
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Un réacteur entièrement informatisé : complexe et vulnérable
En 2009, les autorités de sûreté nucléaire de Finlande, de France et du Royaume-Uni ont publié une position commune exprimant leurs extrêmes réserves sur le système numérique de contrôle-commande (SNCC) du réacteur EPR , "qui incarne ainsi l’abandon systématique du pilotage analogique câblé" .
Un (...)
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Plus de puissance, plus de combustible, plus de plutonium = plus de danger
L’EPR est d’une puissance théorique de 1650 MW, inégalée à ce jour, qui en fait le réacteur nucléaire le plus puissant au monde ; le cœur du réacteur comporterait ainsi 241 assemblages combustibles au lieu de 205 pour les 4 réacteurs de 1450 MW du palier N4, ou 157 seulement pour les nombreux réacteurs (...)
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L’EPR ne résisterait pas à la chute d’un avion de ligne
En 2006, le Réseau "Sortir du nucléaire" rendait public un document "confidentiel défense" qui témoignait que la conception de l’EPR, et notamment le dimensionnement de sa "bunkérisation", n’a été faite qu’en tenant compte du risque de crash d’un avion militaire. Or, de toute évidence, la masse et le (...)
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Soupapes de sûreté : "une régression" selon l’IRSN
En décembre 2014 puis juin 2015 , la presse révèle un (nouveau) problème de conception sérieux sur un système de sûreté de l’EPR, les soupapes de sûreté du pressuriseur.
Chacune de ces soupapes a deux fonctions : d’une part, elle doit pouvoir être ouverte pour relâcher de la vapeur en cas de besoin afin (...)
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Un risque avéré d’accident grave par éjection des grappes de contrôle
Au cours de l’année 2010, le Réseau "Sortir du nucléaire" a rendu publics plusieurs documents confidentiels qui jettent une lumière crue sur une accumulation de défauts de conception d’un dispositif crucial pour la sûreté du réacteur EPR, les grappes de contrôle.
Les grappes de contrôle servent à (...)
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Le récupérateur de corium : ce qui est sûr, c’est le risque
Areva n’a eu de cesse, dès les années 1990, de présenter l’EPR comme le réacteur nucléaire "le plus sûr du monde", arguant en particulier de la présence d’une double enceinte en béton, de quatre systèmes de sauvegarde redondants (dont deux bunkerisés), ainsi que d’un "récupérateur de corium" situé sous la (...)
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Une conception qui date d’avant Fukushima
En 2005, la DGSNR (Direction Générale de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection) déclarait que si l’EPR n’était pas construit prochainement, il faudrait revoir les objectifs de sûreté parce qu’ils avaient été fixés 10 ans en arrière . Plus de 10 ans après, la construction de l’EPR de Flamanville n’est (...)
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L’EPR "n’est pas un produit industriellement mature"
Dans leur note interne révélée par Médiapart en mars 2016, d’anonymes ingénieurs EDF écrivent : "l’EPR dans son état actuel n’est pas un produit industriellement mature […] il est apparu, au fil de la construction de l’EPR de Flamanville 3, que la conception initiale du modèle EPR initial était entachée de (...)
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Un réacteur construit pour... savoir construire des réacteurs !
En 2001, le rapport sur la programmation pluriannuelle des investissements pour la production d’électricité (PPI) reconnaissait explicitement que "le parc nucléaire existant est suffisant pour répondre à la demande" et que "cette situation perdurera jusqu’en 2010. Il n’y a donc pas de besoin de mise (...)