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Etudes sur le nucléaire

Etude "EURATOM & le risque résiduel" (mai 2007)

Publié le 7 juin 2012



Depuis 1986 et Tchernobyl, la catastrophe a été évitée de justesse à plusieurs reprises. Découvrez l’étude, publiée le 9 mai 2007, de sept experts internationaux de haut niveau :

Etude "EURATOM & le risque résiduel"

 

Les Verts au parlement européen présentent une nouvelle étude sur les accidents survenus dans les centrales nucléaires depuis Tchernobyl.

 

L’étude sur le "risque résiduel" a été menée par 7 experts indépendants de haut niveau de la "Union of Concerned Scientists" (Etats-Unis) de "l’Öko-Institut" (Allemagne), de "l’Institut für Risikoforschung" (Autriche) et a été coordonnée par Mycle Schneider (France).

 

Résumé de l’étude en Français | Etude complète en anglais

 

Les Verts au Parlement européen présentaient le 9 mai 2007, au Parlement européen à Bruxelles, une nouvelle étude sur les accidents survenus dans les centrales nucléaires depuis Tchernobyl en 1986 (1). Le débat prévu aujourd’hui au Parlement européen sur le bilan de 50 années de Traité Euratom en fut le prétexte (2). Cette étude a été réalisée à la demande de Madame Rebecca Harms, Vice-présidente du Groupe des Verts/Ale, qui a déclaré à cette occasion :

 

"Le conflit relatif à l’utilisation de l’énergie nucléaire entre dans une nouvelle phase, le lobby nucléaire fait l’éloge de son produit comme de la panacée pour lutter contre les changements climatiques. Des experts en climatologie des Nations Unies, comme certains secteurs de la Commission européenne et du Parlement européen lui donnent entièrement raison. Mais on ne peut répondre au risque du réchauffement climatique par une expansion du risque nucléaire. L’énergie nucléaire reste une technologie à haut risque, que nous tentons tous d’oublier. Le fait que depuis Tchernobyl et Three Mile Island il n’y ait plus eu d’accidents provoquant la fusion du cœur d’un réacteur nucléaire, ne veut pas dire qu’un tel accident n’est plus possible dans le futur. Année après année des centaines d’incidents, de pannes, interviennent dans des centrales nucléaires du monde entier.

 

Au cours de l’été dernier nous avons été secoués par des informations catastrophiques concernant la centrale nucléaire suédoise de Forsmark. Vraisemblablement quelques minutes seulement auraient séparés les Suédois et nous d’un accident comme celui de Tchernobyl en Ukraine. Pour moi cet incident a été le déclencheur de ma volonté de commander le projet sur "Le risque résiduel". Le refoulement collectif des risques est également le résultat d’un manque d’information ou d’information fausse ou incomplète. Avec la publication du "risque résiduel" j’entends aiguiser les consciences sur les dangers liés à l’énergie nucléaire."

Monica Frassoni, Co-Présidente du Groupe des Verts/Ale au Parlement européen a ajouté :

 

"Il est extrêmement important d’alerter le public sur les risques liés à l’utilisation de la technologie nucléaire. Les plans de la société italienne énergétique ENEL qui prévoit de construire des centrales nucléaires dans les nouveaux états membres de l’UE sont très préoccupants. On fait croire aux citoyens italiens que l’on investit dans des technologies à niveaux de sécurité les plus élevés. Or ce n’est pas le cas et la vérité a éclaté au grand jour avec à la centrale de Mochovce. Ici, la Société ENEL essaye de construire des réacteurs dont la conception date encore du temps de l’Union soviétique. Et cette société veut s’appuyer sur une autorisation qui lui a été accordée en 1986, l’année de Tchernobyl".

Mycle Schneider, le coordinateur de l’étude, a précisé que :

 

"Au cours des 20 dernières années, le monde a vécu dans l’illusion que maîtriser la sécurité dans une centrale nucléaire est possible. En réalité, chaque jour, d’innombrables incidents se produisent dans les centrales nucléaires et depuis Tchernobyl, à plusieurs reprises la catastrophe a été évitée de justesse. L’étude Skala réalisée par INES de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique (AIEA) (3) est trompeuse, parce qu’elle n’évalue que les conséquences radiologiques et ne réagit au danger que lorsqu’il est trop tard."

 

Remarques :

  1. L’étude sur le "risque résiduel" a été menée par 7 experts indépendants de haut niveau de la "Union of Concerned Scientists" (Etats-Unis) de "l’Öko-Institut" (Allemagne), de "l’Institut für Risikoforschung" (Autriche) et a été coordonnée par Mycle Schneider (France). Vous trouvez le texte complet en angalis en cliquant ici
  2. Le rapport Maldeikis "Bilan de 50 ans de politique européenne dans le domaine de l’énergie nucléaire" sera examiné au cours de la session plénière de nuit du mercredi 9 mai ; le vote est fixé le jeudi 10 mai.
  3. International Nuclear Event Scale de L’Agence Internationale pour l’Energie Atomique (AIEA).

Depuis 1986 et Tchernobyl, la catastrophe a été évitée de justesse à plusieurs reprises. Découvrez l’étude, publiée le 9 mai 2007, de sept experts internationaux de haut niveau :

Etude "EURATOM & le risque résiduel"

 

Les Verts au parlement européen présentent une nouvelle étude sur les accidents survenus dans les centrales nucléaires depuis Tchernobyl.

 

L’étude sur le "risque résiduel" a été menée par 7 experts indépendants de haut niveau de la "Union of Concerned Scientists" (Etats-Unis) de "l’Öko-Institut" (Allemagne), de "l’Institut für Risikoforschung" (Autriche) et a été coordonnée par Mycle Schneider (France).

 

Résumé de l’étude en Français | Etude complète en anglais

 

Les Verts au Parlement européen présentaient le 9 mai 2007, au Parlement européen à Bruxelles, une nouvelle étude sur les accidents survenus dans les centrales nucléaires depuis Tchernobyl en 1986 (1). Le débat prévu aujourd’hui au Parlement européen sur le bilan de 50 années de Traité Euratom en fut le prétexte (2). Cette étude a été réalisée à la demande de Madame Rebecca Harms, Vice-présidente du Groupe des Verts/Ale, qui a déclaré à cette occasion :

 

"Le conflit relatif à l’utilisation de l’énergie nucléaire entre dans une nouvelle phase, le lobby nucléaire fait l’éloge de son produit comme de la panacée pour lutter contre les changements climatiques. Des experts en climatologie des Nations Unies, comme certains secteurs de la Commission européenne et du Parlement européen lui donnent entièrement raison. Mais on ne peut répondre au risque du réchauffement climatique par une expansion du risque nucléaire. L’énergie nucléaire reste une technologie à haut risque, que nous tentons tous d’oublier. Le fait que depuis Tchernobyl et Three Mile Island il n’y ait plus eu d’accidents provoquant la fusion du cœur d’un réacteur nucléaire, ne veut pas dire qu’un tel accident n’est plus possible dans le futur. Année après année des centaines d’incidents, de pannes, interviennent dans des centrales nucléaires du monde entier.

 

Au cours de l’été dernier nous avons été secoués par des informations catastrophiques concernant la centrale nucléaire suédoise de Forsmark. Vraisemblablement quelques minutes seulement auraient séparés les Suédois et nous d’un accident comme celui de Tchernobyl en Ukraine. Pour moi cet incident a été le déclencheur de ma volonté de commander le projet sur "Le risque résiduel". Le refoulement collectif des risques est également le résultat d’un manque d’information ou d’information fausse ou incomplète. Avec la publication du "risque résiduel" j’entends aiguiser les consciences sur les dangers liés à l’énergie nucléaire."

Monica Frassoni, Co-Présidente du Groupe des Verts/Ale au Parlement européen a ajouté :

 

"Il est extrêmement important d’alerter le public sur les risques liés à l’utilisation de la technologie nucléaire. Les plans de la société italienne énergétique ENEL qui prévoit de construire des centrales nucléaires dans les nouveaux états membres de l’UE sont très préoccupants. On fait croire aux citoyens italiens que l’on investit dans des technologies à niveaux de sécurité les plus élevés. Or ce n’est pas le cas et la vérité a éclaté au grand jour avec à la centrale de Mochovce. Ici, la Société ENEL essaye de construire des réacteurs dont la conception date encore du temps de l’Union soviétique. Et cette société veut s’appuyer sur une autorisation qui lui a été accordée en 1986, l’année de Tchernobyl".

Mycle Schneider, le coordinateur de l’étude, a précisé que :

 

"Au cours des 20 dernières années, le monde a vécu dans l’illusion que maîtriser la sécurité dans une centrale nucléaire est possible. En réalité, chaque jour, d’innombrables incidents se produisent dans les centrales nucléaires et depuis Tchernobyl, à plusieurs reprises la catastrophe a été évitée de justesse. L’étude Skala réalisée par INES de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique (AIEA) (3) est trompeuse, parce qu’elle n’évalue que les conséquences radiologiques et ne réagit au danger que lorsqu’il est trop tard."

 

Remarques :

  1. L’étude sur le "risque résiduel" a été menée par 7 experts indépendants de haut niveau de la "Union of Concerned Scientists" (Etats-Unis) de "l’Öko-Institut" (Allemagne), de "l’Institut für Risikoforschung" (Autriche) et a été coordonnée par Mycle Schneider (France). Vous trouvez le texte complet en angalis en cliquant ici
  2. Le rapport Maldeikis "Bilan de 50 ans de politique européenne dans le domaine de l’énergie nucléaire" sera examiné au cours de la session plénière de nuit du mercredi 9 mai ; le vote est fixé le jeudi 10 mai.
  3. International Nuclear Event Scale de L’Agence Internationale pour l’Energie Atomique (AIEA).

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