Faire un don

Face au nucléaire, protégeons nos terres !

Stop à l’artificialisation des sols et à l’accaparement des terres agricoles par l’industrie nucléaire !


À Penly, le bulldozer est En Marche...




En février 2022, Penly a été désigné comme le premier site pour l’implantation d’une paire d’EPR2. Depuis de longues années, les élus et décideurs locaux, dans une « union sacrée » transpartisane, suppliaient l’État d’y installer ces réacteurs nucléaires « nouvelle génération », en mettant en avant les « atouts » du site, telle qu’une falaise déjà amputée. Trois ans plus tard, les travaux avancent et défigurent le territoire...



Un saccage de l’environnement et des terres agricoles

Alors que le design de base des EPR2 était loin d’être fini, les travaux préparatoires ont été autorisés par décret en juin 2024 grâce à la qualification de « Raison impérative d’intérêt public majeur » pour les projets EPR2, automatisée par la loi d’accélération du nucléaire !
L’avis de l’Autorité environnementale, émis en novembre 2023, est pourtant sévère : 5 millions de m³ de falaise seraient détruits, soit l’équivalent de presque trois pyramides de Khéops. 24 hectares (ha) de fonds marins sont menacés d’artificialisation et 48 ha de terres agricoles seraient artificialisés par ce projet. Une fois goudronnées ou bétonnées, ces terres seraient transformées en parkings (certains de 2000 places), infrastructures routières ou postes électriques plus puissants… Quant aux questions à propos des incidences du projet sur les sites protégés Natura 2000 ou l’application de la directive gouvernementale Éviter Réduire Compenser, elles restent sans réponses.

Une main-mise jusque sur les logements

Pour loger les 8 000 travailleurs attendus pour le futur chantier, EDF a raflé le maximum de locations et asséché le marché immobilier local. La moindre friche est désormais réquisitionnée pour de nouvelles constructions. Priorité aux agents du nucléaire, les Dieppois attendront pour se loger !

Non-sens supplémentaire : ces logements de mauvaise qualité se construisent à Dieppe et ses alentours malgré le risque de ruissellement et de montée des eaux lié au dérèglement climatique [1] et au mépris de la loi Zéro Artificialisation Nette qui vise à renforcer la lutte contre l’artificialisation des sols.

Des infrastructures inadaptées et une main d’œuvre sous-qualifiée

Ce monstrueux chantier nécessiterait d’acheminer des matériaux, que ce soit par le train ou par la route. Ces transports supplémentaires demanderaient une adaptation des réseaux ferroviaires et terrestres actuels. Les structures hospitalières de la communauté de communes, déjà insuffisantes, vont elles aussi devoir s’adapter pour accueillir le flux supplémentaire des travailleurs.

Par ailleurs, le besoin urgent de formations professionnelles et de recrutement dans les métiers liés à ce chantier conduit à des embauches bâclées et dangereuses dans un secteur aussi sensible que le nucléaire.

Un effet d’aubaine, l’achat des consciences

La presse locale regorge de « publireportages » ancrant toujours plus la propagande nucléaire dans les cerveaux : ces EPR-Noël semblent être le seul horizon de développement du territoire et sont censés résoudre magiquement son manque d’attractivité. Ils éclairent d’un jour cru la paresse et la vénalité de ses « décideurs » face à la manne nucléaire. En ces temps de coupes budgétaires violentes pour le pays, l’argent du contribuable gaspillé par cette « relance » manquera sans nul doute dans des secteurs cruciaux...

Françoise Kobylarz, membre du Collectif antinucléaire dieppois et de Stop EPR ni à Penly ni Ailleurs
https://stopeprpenly.org


Notes

[1Les prévisions établies dans la carte interactive coastal.climatecentral.org montrent que Dieppe et la commune de Petit-Caux où se trouve la centrale nucléaire de Penly ne seront que partiellement préservées par la montée des eaux d’ici 2050.

Un saccage de l’environnement et des terres agricoles

Alors que le design de base des EPR2 était loin d’être fini, les travaux préparatoires ont été autorisés par décret en juin 2024 grâce à la qualification de « Raison impérative d’intérêt public majeur » pour les projets EPR2, automatisée par la loi d’accélération du nucléaire !
L’avis de l’Autorité environnementale, émis en novembre 2023, est pourtant sévère : 5 millions de m³ de falaise seraient détruits, soit l’équivalent de presque trois pyramides de Khéops. 24 hectares (ha) de fonds marins sont menacés d’artificialisation et 48 ha de terres agricoles seraient artificialisés par ce projet. Une fois goudronnées ou bétonnées, ces terres seraient transformées en parkings (certains de 2000 places), infrastructures routières ou postes électriques plus puissants… Quant aux questions à propos des incidences du projet sur les sites protégés Natura 2000 ou l’application de la directive gouvernementale Éviter Réduire Compenser, elles restent sans réponses.

Une main-mise jusque sur les logements

Pour loger les 8 000 travailleurs attendus pour le futur chantier, EDF a raflé le maximum de locations et asséché le marché immobilier local. La moindre friche est désormais réquisitionnée pour de nouvelles constructions. Priorité aux agents du nucléaire, les Dieppois attendront pour se loger !

Non-sens supplémentaire : ces logements de mauvaise qualité se construisent à Dieppe et ses alentours malgré le risque de ruissellement et de montée des eaux lié au dérèglement climatique [1] et au mépris de la loi Zéro Artificialisation Nette qui vise à renforcer la lutte contre l’artificialisation des sols.

Des infrastructures inadaptées et une main d’œuvre sous-qualifiée

Ce monstrueux chantier nécessiterait d’acheminer des matériaux, que ce soit par le train ou par la route. Ces transports supplémentaires demanderaient une adaptation des réseaux ferroviaires et terrestres actuels. Les structures hospitalières de la communauté de communes, déjà insuffisantes, vont elles aussi devoir s’adapter pour accueillir le flux supplémentaire des travailleurs.

Par ailleurs, le besoin urgent de formations professionnelles et de recrutement dans les métiers liés à ce chantier conduit à des embauches bâclées et dangereuses dans un secteur aussi sensible que le nucléaire.

Un effet d’aubaine, l’achat des consciences

La presse locale regorge de « publireportages » ancrant toujours plus la propagande nucléaire dans les cerveaux : ces EPR-Noël semblent être le seul horizon de développement du territoire et sont censés résoudre magiquement son manque d’attractivité. Ils éclairent d’un jour cru la paresse et la vénalité de ses « décideurs » face à la manne nucléaire. En ces temps de coupes budgétaires violentes pour le pays, l’argent du contribuable gaspillé par cette « relance » manquera sans nul doute dans des secteurs cruciaux...

Françoise Kobylarz, membre du Collectif antinucléaire dieppois et de Stop EPR ni à Penly ni Ailleurs
https://stopeprpenly.org



Ça peut aussi vous intéresser


Suivez-nous


          
Nous connaître | Le Réseau en action | À vous d'agir | Informez vous | Presse |

Abonnez-vous à notre newsletter :

Tous les mois un condensé de l'info de nos actions contre le nucléaire
Réseau
Sortir du nucléaire

Parc Benoît - Bâtiment B
69 rue Gorge de Loup
CS 70457
69336 LYON CEDEX 09
04 78 28 29 22
Contact mail