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Nos communiqués de presse

TRAIN DE DECHETS ITALIENS Opacité, mensonge, secret – L’industrie nucléaire veut vraiment cacher ses déchets !

Communiqué du 7 février 2011



Un train de déchets nucléaires traverse actuellement la France. Parti cette nuit d’Italie, il devait passer la frontière ce matin aux alentours de 8h. Il n’a finalement pénétré sur le sol français qu’aux environs de 12h, et est passé à Chambéry à 13h09. Il devrait arriver cette nuit en Ile de France entre 2 et 3h du matin, puis poursuivre sa route vers la Hague, en empruntant les voies du RER C. Un point presse est organisé demain matin à 7h dans le hall de gare de Versailles-Chantier en présence de représentants nationaux de SUD-RAIL et du Réseau "Sortir du nucléaire".

Un transport tenu secret au mépris des élus, des populations et des cheminots concernés.

Non-contents de faire parcourir des centaines de kilomètres à leurs déchets nucléaires nationaux, l’État et AREVA ont importé et importent encore des déchets étrangers, comme c’est le cas aujourd’hui pour le transport de déchets italiens.

« Comme à leur habitude, l’industrie nucléaire et les autorités maintiennent les élus locaux, les populations et les cheminots dans l’ignorance, au mépris de leur sécurité, dans le seul but de cacher ces déchets. » déclare le Réseau "Sortir du nucléaire".

En Côte d’Or, même la préfecture et les services de la SNCF ont affirmé hier ne pas avoir connaissance du passage du train, ce qui rendrait ce transport illégal, les autorités préfectorales devant obligatoirement être informées pour pouvoir réagir en cas de problème.

La SNCF complice de cette opacité

La SNCF n’a jamais été regardante quant à la nature et la destination de ce qu’elle transporte, parfois au préjudice de ses propres salariés. Le président Guillaume Pepy cautionnant même ouvertement le classement secret défense de ces convois, l’interdiction de relevé de mesures sur les Castors par des laboratoires indépendants et la désinformation quant aux horaires de passage.

Selon nos informations il semble même que la direction ait fait circulé volontairement des horaires erronés auprès de ces services et des autorités, se faisant ainsi complice du lobby nucléaire.

« Les cheminots ne sont pas des travailleurs du nucléaire et n’ont pas à être soumis aux mêmes risques. Ils sont pourtant directement exposés aux risques liés aux transports de déchets radioactifs, ne reçoivent aucune formation et ne sont même pas informés de la présence de CASTORS cachés dans les convois. » s’insurge le syndicat SUD-RAIL.

Si le transport ferroviaire est plus sûr que le mode routier, il présente un risque de catastrophes plus importantes du fait de la concentration des déchets et ne possède pas de solution d’évitement des zones urbaines.

En Italie, secret total et répression sur fond de remise en cause de la sortie du nucléaire

En Italie, jamais un transport n’aura autant été tenu secret. Le gouvernement italien souhaite ne pas faire de vague sur l’impossible gestion des déchets nucléaires au moment où la sortie du nucléaire, décidée par referendum en 1987, est remise en question.

Pour preuve, les violences dont ont été victimes la trentaine de militants antinucléaires non-violents rassemblée cette nuit aux alentours de la gare de Chiusa San Michele, à l’appel du comité « Feme Non Tav ». A 3h40, les forces de l’ordre sont intervenues par la force chargeant les manifestants présents, leur donnant des coups de matraque et les repoussant pour les bloquer contre un mur. A 4h10, ils étaient divisés en deux groupes et forcés à se coucher par terre, à coups de matraque et d’insultes. Ils ont ensuite étaient retenus sur place jusqu’à 06h30 avec interdiction de communiquer entre eux.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" et la fédération SUD-RAIL condamnent les violences dont ils ont été victimes et apportent leur soutien aux militants italiens. La fédération SUD-RAIL et SDN soutiendront également toutes les actions dénonçant ce transport et appellent leurs militants à se mobiliser. Douze mobilisations sont déjà dénombrées, ainsi que de nombreux droits d’alerte, via les CHSCT dans les départements concernés.

Face à cette impasse une seule solution : arrêter de produire des déchets et sortir dès maintenant du nucléaire !

Un point presse sera organisé à 7h mardi matin dans la hall de gare de Versailles-Chantier, en présence de représentants nationaux de SUD-RAIL et du Réseau "Sortir du nucléaire".


> En savoir plus sur ce transport

Contacts presse :

Pour la fédération SUD-Rail
Philippe Guiter : 06 28 94 82 99

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire"
Laura Hameaux : 06 85 23 05 11
Daniel Roussée : 06 61 97 83 28
Philippe Brousse 06 68 86 89 21

Un train de déchets nucléaires traverse actuellement la France. Parti cette nuit d’Italie, il devait passer la frontière ce matin aux alentours de 8h. Il n’a finalement pénétré sur le sol français qu’aux environs de 12h, et est passé à Chambéry à 13h09. Il devrait arriver cette nuit en Ile de France entre 2 et 3h du matin, puis poursuivre sa route vers la Hague, en empruntant les voies du RER C. Un point presse est organisé demain matin à 7h dans le hall de gare de Versailles-Chantier en présence de représentants nationaux de SUD-RAIL et du Réseau "Sortir du nucléaire".

Un transport tenu secret au mépris des élus, des populations et des cheminots concernés.

Non-contents de faire parcourir des centaines de kilomètres à leurs déchets nucléaires nationaux, l’État et AREVA ont importé et importent encore des déchets étrangers, comme c’est le cas aujourd’hui pour le transport de déchets italiens.

« Comme à leur habitude, l’industrie nucléaire et les autorités maintiennent les élus locaux, les populations et les cheminots dans l’ignorance, au mépris de leur sécurité, dans le seul but de cacher ces déchets. » déclare le Réseau "Sortir du nucléaire".

En Côte d’Or, même la préfecture et les services de la SNCF ont affirmé hier ne pas avoir connaissance du passage du train, ce qui rendrait ce transport illégal, les autorités préfectorales devant obligatoirement être informées pour pouvoir réagir en cas de problème.

La SNCF complice de cette opacité

La SNCF n’a jamais été regardante quant à la nature et la destination de ce qu’elle transporte, parfois au préjudice de ses propres salariés. Le président Guillaume Pepy cautionnant même ouvertement le classement secret défense de ces convois, l’interdiction de relevé de mesures sur les Castors par des laboratoires indépendants et la désinformation quant aux horaires de passage.

Selon nos informations il semble même que la direction ait fait circulé volontairement des horaires erronés auprès de ces services et des autorités, se faisant ainsi complice du lobby nucléaire.

« Les cheminots ne sont pas des travailleurs du nucléaire et n’ont pas à être soumis aux mêmes risques. Ils sont pourtant directement exposés aux risques liés aux transports de déchets radioactifs, ne reçoivent aucune formation et ne sont même pas informés de la présence de CASTORS cachés dans les convois. » s’insurge le syndicat SUD-RAIL.

Si le transport ferroviaire est plus sûr que le mode routier, il présente un risque de catastrophes plus importantes du fait de la concentration des déchets et ne possède pas de solution d’évitement des zones urbaines.

En Italie, secret total et répression sur fond de remise en cause de la sortie du nucléaire

En Italie, jamais un transport n’aura autant été tenu secret. Le gouvernement italien souhaite ne pas faire de vague sur l’impossible gestion des déchets nucléaires au moment où la sortie du nucléaire, décidée par referendum en 1987, est remise en question.

Pour preuve, les violences dont ont été victimes la trentaine de militants antinucléaires non-violents rassemblée cette nuit aux alentours de la gare de Chiusa San Michele, à l’appel du comité « Feme Non Tav ». A 3h40, les forces de l’ordre sont intervenues par la force chargeant les manifestants présents, leur donnant des coups de matraque et les repoussant pour les bloquer contre un mur. A 4h10, ils étaient divisés en deux groupes et forcés à se coucher par terre, à coups de matraque et d’insultes. Ils ont ensuite étaient retenus sur place jusqu’à 06h30 avec interdiction de communiquer entre eux.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" et la fédération SUD-RAIL condamnent les violences dont ils ont été victimes et apportent leur soutien aux militants italiens. La fédération SUD-RAIL et SDN soutiendront également toutes les actions dénonçant ce transport et appellent leurs militants à se mobiliser. Douze mobilisations sont déjà dénombrées, ainsi que de nombreux droits d’alerte, via les CHSCT dans les départements concernés.

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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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 Transports radioactifs