Revue Sortir du nucléaire 66 by Réseau Sortir du nucléaire
Pour la commander : https://boutique.sortirdunucleaire.org/revue/406-revue-n66.html
Du 30 novembre au 11 décembre 2015 la France accueillera à Paris la COP21, grande conférence de l’ONU destinée à aboutir à un accord international sur la protection du climat. Cette grand-messe internationale est vue par les entreprises françaises de l’industrie nucléaire, et particulièrement EDF, comme une opportunité de promouvoir l’énergie nucléaire qui serait une des meilleures solutions au réchauffement climatique !
La canicule est présente depuis juillet et la sécheresse menace dans certains départements. Ces épisodes climatiques extrêmes, susceptibles de se multiplier dans les années à venir, rendent les centrales nucléaires plus polluantes encore pour les cours d’eau. Mais pour EDF, les intérêts financiers priment sur la santé des écosystèmes aquatiques !
De plus en plus, les centrales nucléaires vont devoir faire face à un nouvel ennemi, l’humble méduse. Des bancs de méduses bloquent de plus en plus fréquemment les entrées d’eau de refroidissement de réacteurs. Le réchauffement climatique et la surpêche semblent être en cause.
Il est parfois difficile de se renouveler dans l’action militante, de trouver de nouveaux moyens de lutte pour faire passer nos messages... Mais il y a des actions que l’on aimerait voir se multiplier partout, tellement elles nous parlent. Ici nous allons revenir sur une action mise en place pour la première fois par le Réseau en mars 2015 : les illuminations de façade !
Impossible de parler de tout, mais voici en bref quelques temps forts passés ou à venir, en complément des actions mises en lumière dans les autres pages de cette revue. Pour alimenter cette rubrique, merci d’écrire par e-mail à Mélisande Seyzériat, coordinatrice nationale des groupes et actions. Contact : mobilisations@sortirdunucleaire.fr
Les difficultés financières d’Areva éclatent désormais au grand jour. N’importe quelle entreprise présentant le même bilan aurait déjà été déclarée en banqueroute, mais en France, pas question de remettre en question l’existence du géant du nucléaire, fût-il colosse aux pieds d’argile. Tous les moyens sont bons pour sauver le soldat Areva... au risque de faire payer la facture aux contribuables, aux consommateurs et aux travailleurs du nucléaire.
Le 6 août 1945, une seule bombe réduisait en cendres la ville d’Hiroshima. L’opération se poursuivait trois jours plus tard sur Nagasaki.
Le 2 juillet 2015, le 49ème anniversaire de la première bombe française à Moruroa a été commémoré avec solennité. Au moins 600 personnes avec beaucoup de jeunes étaient présentes. Nous reproduisons ci-dessous un extrait du discours du président de la nouvelle association polynésienne "193" devant le monument à la mémoire des victimes des essais nucléaires à Papeete. Dans un an, ce sera le 50ème anniversaire du 2 juillet 1966 : les Polynésiens veulent en faire un événement marquant en même temps les 30 ans de Tchernobyl et les 5 ans de Fukushima.
70 ans après l’utilisation de l’arme nucléaire au-dessus des villes de Hiroshima (6 août 1945) et trois jours plus tard de Nagasaki, 45 ans après l’engagement pris de négocier "de bonne foi des négociations sur des mesures efficaces relatives à la cessation de la course aux armements nucléaires à une date rapprochée et au désarmement nucléaire" (article VI du Traité de non-prolifération nucléaire, TNP), l’exigence du désarmement nucléaire est à nouveau au cœur de l’agenda politique international.
Janick Magne est allée à la rencontre d’une association qui mène sans aucun soutien un travail de fourmi pour traquer la contamination dans la grande ville de Kôriyama.
Basée en Finlande, l’entreprise sociale Solar Fire Concentration propose des solutions thermiques pour les petites et moyennes industries du sud. En parallèle de son activité, la jeune équipe internationale a développé l’initiative GoSol.org, première plateforme numérique pour un transfert de technologie destinée aux plus pauvres, gratuit et porté par une campagne de financement participatif.
Le générateur photovoltaïque de la CIMES (Coopérative d’investissement militant pour l’énergie solaire) a été installé sur le toit du magasin de la coopérative de la Biocoop de Chazelles-sur-Lyon voici plus d’un an. Le contrat de raccordement et la mise en service par ERDF datent précisément du 1er juillet 2014. Nous pouvons donc officiellement fêter le premier anniversaire de la première installation de la CIMES. Le générateur produit une électricité solaire utile pour les frigos du magasin et une information militante tout aussi utile pour les clients. C’est là l’originalité de la CIMES qui revendique la sortie du nucléaire par le développement des énergies renouvelables.