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Sortir du nucléaire n°66



Août 2015

Actions et vie des groupes

Ça bouge dans le Réseau !
Quelques moments forts sur le terrain

Impossible de parler de tout, mais voici en bref quelques temps forts passés ou à venir, en complément des actions mises en lumière dans les autres pages de cette revue. Pour alimenter cette rubrique, merci d’écrire par e-mail à Mélisande Seyzériat, coordinatrice nationale des groupes et actions. Contact : mobilisations@sortirdunucleaire.fr

Luttes et actions

Le congrès du PS cerné par les antinucléaires

Le 5 juin s’ouvrait à Poitiers le congrès du Parti Socialiste. À cette occasion, les militant-e-s des alentours s’étaient donné rendez-vous pour aller tracter devant le palais des congrès afin de rappeler à François Hollande sa promesse de fermer Fessenheim, qui aura 40 ans en 2017. C’était sans compter un dispositif anti-manifestants mis en place avec un nombre important d’agents de sécurité et de forces de l’ordre. Toutes les personnes qui s’étaient rendues devant l’entrée pour tracter ont été renvoyées vers le centre-ville, où elles sont allées à la rencontre des habitants de Poitiers.

En parallèle à cette action, le Réseau a lancé dans le même temps une cyber-mobilisation sur les réseaux sociaux pour interpeller les socialistes sur la fermeture de la plus vieille centrale française. Au premier jour de l’ouverture du congrès PS, environ une publication sur deux demandait la fermeture de Fessenheim sur le compte Twitter du congrès PS.

Une mobilisation par téléphone a aussi été mise en place, appelée "allo le PS, fermez Fessenheim", les militant-e-s étaient invité-e-s à passer des coups de fil au siège du PS à Solferino, au groupe local du PS à Poitiers et au palais des congrès. Cette action a été assez largement suivie. Merci à tou-te-s celles et ceux qui y ont participé !


"100 000 pas à Bure", pari gagné et on continue !

Dimanche 7 juin, un an après le lancement de la campagne "Bure 365", plusieurs associations opposées au projet de stockage de déchets nucléaires à Bure, se sont associées pour organiser une grande manifestation autour du "laboratoire" de l’ANDRA.

Cela fait près de 30 ans que des milliers de personnes s’opposent à ce projet, et ce dimanche 7 juin, elles étaient encore présentes à l’occasion de la randonnée organisée près de Bure. Selon les associa- tions organisatrices, l’appel à mobilisation pour les "100 000 pas à Bure" a rassemblé plus de 1500 personnes ! C’est un franc succès dans la lutte contre CIGÉO !

Il fallait réussir à amplifier le mouvement et affirmer une résistance ferme contre l’ANDRA et contre l’industrie nucléaire. "Notre mot d’ordre était : une mobilisation majeure pour un enjeu majeur, nous avons réussi notre pari", déclare Corinne François, de l’association BureStop 55. "Ce projet comporte encore énormément de risques non résolus, un feu vert serait absurde et dangereux".

En vue de ce rassemblement, des départs collectifs en covoiturage ou en bus ont été organisés pour que les militant-e-s puissent se rendre à cette manifestation depuis les 4 coins de la France.

Au préalable, une petite opération-photo "je dis non" à CIGÉO s’était aussi organisée. Une banderole a été confectionnée à l’occasion du 7 juin, avec tous ces portraits, ce qui a permis de donner un visage à lutte.

Cette journée de mobilisation s’est déroulée en 3 temps, dans une ambiance festive et conviviale.

Les "100 000 pas à Bure" ont commencé par les départs échelonnés de quatre randonnées de différentes distances. L’intérêt de ces randonnées était de faire découvrir le territoire et la biodiversité de Bure et de ses environs, un territoire encore méconnu et fortement menacé par le projet CIGÉO. Les quatre randonnées convergeaient vers le site de l’ANDRA. À leur arrivée, les randonneurs ont été accueillis par une haie d’honneur : “Bienvenue les courageux ! Bienvenue sur le site de la résistance”.

À partir de midi, les militant-e-s ont partagé ensemble un pique-nique devant le laboratoire de l’ANDRA. Diverses anima- tions étaient prévues : stands d’informa- tions, ateliers divers, musique, théâtre... Parmi les musicien-ne-s : le groupe des Bure Haleurs et la chorale révolutionnaire de Verdun étaient présentes. Une chaîne humaine a clôturé la journée qui s’est déroulée sans heurts et dans la bonne humeur. Le soleil était au rendez- vous, et les agriculteurs aussi, la présence de 5 tracteurs a permis à la mobilisation de prendre de l’ampleur.

Il n’y a toujours pas de déchet nucléaire à Bure, mais il faut continuer de se mobiliser !


Mobilisation contre CIGÉO à Mandres-en-Barrois

Une trentaine d’opposant-e-s à CIGÉO se sont rendu-e-s jeudi 2 juillet à partir de 5h30 du matin devant la mairie de Mandres-en-Barrois (à 4 km de Bure) où se tenait une séance de conseil municipal à 6 h. Muni-e-s de nombreuses pancartes aux slogans explicites : "CIGÉO n’est pas fait, gardez votre forêt" ou "Vos terres et vos forêts contre un désert nucléaire, dites non !", les militant-e-s ont accueilli les 11 élus locaux et ont assisté ensuite à la séance et au vote. Le soir précédent, des tracts expliquant une nouvelle fois l’enjeu et invitant les habitant-e-s et les élu-e-s à résister, avaient été distribués dans le village.

L’enjeu était de taille car le 13 janvier 2013 s’était déroulée une consultation de la population, à propos de l’échange de 220 hectares de forêt communale sur le territoire de la commune contre 370 hectares situés dans différentes communes entre 5 et 11 km de distance. Le résultat sur 86 suffrages exprimés était : NON : 50 - OUI : 35 - NUL : 0. Le conseil municipal s’était alors engagé à suivre ce vote consultatif lors de sa délibération du mardi 15 janvier.

Pourtant, le matin du 2 juillet, les conseillers ont renié leur engagement, en cédant aux pressions et chantages exercés par l’ANDRA. En acceptant, par vote manuscrit à bulletin secret, une nouvelle forêt, située à quelques kilomètres sur la commune de Bonnet, ils ouvrent un boulevard à la construction de la poubelle nucléaire souterraine, quasi sous leur village. Boulevard aux nuisances multiples à venir et dont l’ANDRA se garde bien de parler : dégradation de l’environnement, mutation totale de leur cadre de vie, lente contamination radioactive de la région, risque d’accidents de transports nucléaires et d’exploitation du stockage, dévaluation immobilière, etc.


Le 4 juillet, les ronds-points étaient à nouveau occupés !

Lancées par le Réseau "Sortir du nucléaire", des actions "Occupe ton rond- point" ont eu lieu un peu partout en France le 4 juillet, pour alerter la population sur les risques liés aux projets de prolongation des centrales nucléaires vieillissantes et exiger l’arrêt immédiat des réacteurs de plus de 30 ans, à commencer par la centrale de Fessenheim dès 2015.

Suite à cet appel, des mobilisations se sont organisées en Alsace avec plusieurs ronds-points occupés (à Cernay, Colmar, Wintzenheim et Blotzheim). Ils ont donné lieu à la distribution de tracts et à des échanges rapides avec les automobilistes. Les militant-e-s étaient équipé-e-s pour l’occasion : banderoles, main "nucléaire stop", tenues de liquidateurs... Plusieurs milliers de tracts ont été distribués et ont ainsi permis de faire circuler l’information sur la dangerosité du rafistolage des centrales nucléaires de plus de 30 ans.

Le même jour à Strasbourg, l’association "Stop transports – halte au nucléaire" a mobilisé une trentaine de militant-e-s en vue de l’inauguration, place de la Bourse, d’un panneau des catastrophes nucléaires, indiquant quatre lieux très particuliers : Three Mile Island (à l’ouest) à 6409 km (accident en 1979), Tchernobyl (à l’est) à 1629 km (accident en 1986), Fukushima (à l’est) à 9398 km (accident en 2011) et... Fessenheim à 79 km (au sud).

Des actions ronds-points ont été mises en place également en Rhône-Alpes (à Lyon, Bourg-en-Bresse, Chambéry, Montbrison, Ambérieu-en-Bugey, Chimilin...). Une dizaine de ronds-points ont été occupés. Avec les premiers départs en vacances, il y avait beaucoup de monde sur les routes, ces actions ont donc permis aux militant-e-s d’être très visibles auprès des automobilistes et ainsi informer bon nombre d’entre eux des risques que peut entraîner la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires au-delà de 30 ans. En Bourgogne, à Macôn et à Cosne-sur-Loire, les antinucléaires étaient également mobilisé-e-s.


Festival 2015 de Notre-Dame-Des-Landes

Cette année encore, les opposant-e-s au projet d’aéroport à Notre-Dame- des-Landes ont organisé une grande mobilisation, sous le soleil, les 11 et 12 juillet. De nombreux forums-débats ont eu lieu sur le week-end. L’un des thèmes particulièrement abordé était le sommet du climat (COP 21) qui aura lieu du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a participé à plusieurs de ces forums, notamment pour dénoncer la fausse solution qu’est le nucléaire face au changement climatique, et pour parler des mobilisations qui auront lieu partout en France en amont et au moment de la COP 21.

Le Réseau ainsi que plusieurs groupes antinucléaires ont participé à ce moment important de la lutte contre les grands projets inutiles et imposés, notamment en tenant des stands thématiques d’information (radioactivité et santé, par le collectif Independent WHO, stand enfouissement avec les collectifs de Bure, stand généraliste tenu par SDN 72). Aussi, deux projections-débats sur le projet CIGÉO de Bure étaient organisées, avec la diffusion de "100 000 ans sous nos pieds" et "À Bure pour l’éternité", suivie par de riches échanges.


Insurrection artistique au printemps 2016 : l’appel de Brut de béton

Il est temps que les individus éclairés de notre temps, conscients de l’imminence d’une nouvelle catastrophe nucléaire civile ou/et militaire, aient du courage et se lèvent ! L’année 2016 devrait être l’année d’une prise de conscience populaire. Le 11 mars 2016 sera la journée de commémoration (5 ans après) du début de la catastrophe de Fukushima et le 26 avril (30 ans après) celle du début de la catastrophe de Tchernobyl. ! Partout dans le monde ces dates seront célébrées. Il n’est pas acceptable que le lobby nucléaire décide de ce qu’il faudra penser, diffuser, dire et écrire ! Dés aujourd’hui nous : artistes, journalistes, enseignants, photographes, musiciens, comédiens, bibliothécaires, artistes de rue, scientifiques, danseurs, chercheurs, documentaristes, circassiens, poètes, responsables de salles de spectacle et de cinéma, directeurs de festival, élus, militants, nous mettons au travail pour favoriser l’insurrection des consciences contre l’avenir contaminé et produire, réaliser ou accueillir des lectures, colloques, spectacles, conférences, expositions, projections, bals, carnavals...

Entre le 11 mars et le 26 avril 2016, durant sept semaines, que des textes soient mis en scène , d’autres lus simultanément dans plusieurs lieux, des films projetés, des photos exposées, des dé- bats et des colloques programmés dans les amphi- théâtres des Facultés, sur les places publiques, les espaces alternatifs, dans les théâtres municipaux, MJC, les Centres dramatiques et les Scènes nationales, dans les écoles et bibliothèques, dans les mairies, dans les friches !

Qu’une insurrection des artistes, intellectuels et scientifiques convainque les citoyens d’en finir avec notre avenir contaminé par la radioactivité. Et que mille spectacles, livres, tableaux, ballets, concerts, reportages, bals, colloques, carnavals, poèmes, expositions et recherches s’épanouissent !

Contact : Bruno Boussagol, brut-de-beton@orange.fr !

Le congrès du PS cerné par les antinucléaires

Le 5 juin s’ouvrait à Poitiers le congrès du Parti Socialiste. À cette occasion, les militant-e-s des alentours s’étaient donné rendez-vous pour aller tracter devant le palais des congrès afin de rappeler à François Hollande sa promesse de fermer Fessenheim, qui aura 40 ans en 2017. C’était sans compter un dispositif anti-manifestants mis en place avec un nombre important d’agents de sécurité et de forces de l’ordre. Toutes les personnes qui s’étaient rendues devant l’entrée pour tracter ont été renvoyées vers le centre-ville, où elles sont allées à la rencontre des habitants de Poitiers.

En parallèle à cette action, le Réseau a lancé dans le même temps une cyber-mobilisation sur les réseaux sociaux pour interpeller les socialistes sur la fermeture de la plus vieille centrale française. Au premier jour de l’ouverture du congrès PS, environ une publication sur deux demandait la fermeture de Fessenheim sur le compte Twitter du congrès PS.

Une mobilisation par téléphone a aussi été mise en place, appelée "allo le PS, fermez Fessenheim", les militant-e-s étaient invité-e-s à passer des coups de fil au siège du PS à Solferino, au groupe local du PS à Poitiers et au palais des congrès. Cette action a été assez largement suivie. Merci à tou-te-s celles et ceux qui y ont participé !


"100 000 pas à Bure", pari gagné et on continue !

Dimanche 7 juin, un an après le lancement de la campagne "Bure 365", plusieurs associations opposées au projet de stockage de déchets nucléaires à Bure, se sont associées pour organiser une grande manifestation autour du "laboratoire" de l’ANDRA.

Cela fait près de 30 ans que des milliers de personnes s’opposent à ce projet, et ce dimanche 7 juin, elles étaient encore présentes à l’occasion de la randonnée organisée près de Bure. Selon les associa- tions organisatrices, l’appel à mobilisation pour les "100 000 pas à Bure" a rassemblé plus de 1500 personnes ! C’est un franc succès dans la lutte contre CIGÉO !

Il fallait réussir à amplifier le mouvement et affirmer une résistance ferme contre l’ANDRA et contre l’industrie nucléaire. "Notre mot d’ordre était : une mobilisation majeure pour un enjeu majeur, nous avons réussi notre pari", déclare Corinne François, de l’association BureStop 55. "Ce projet comporte encore énormément de risques non résolus, un feu vert serait absurde et dangereux".

En vue de ce rassemblement, des départs collectifs en covoiturage ou en bus ont été organisés pour que les militant-e-s puissent se rendre à cette manifestation depuis les 4 coins de la France.

Au préalable, une petite opération-photo "je dis non" à CIGÉO s’était aussi organisée. Une banderole a été confectionnée à l’occasion du 7 juin, avec tous ces portraits, ce qui a permis de donner un visage à lutte.

Cette journée de mobilisation s’est déroulée en 3 temps, dans une ambiance festive et conviviale.

Les "100 000 pas à Bure" ont commencé par les départs échelonnés de quatre randonnées de différentes distances. L’intérêt de ces randonnées était de faire découvrir le territoire et la biodiversité de Bure et de ses environs, un territoire encore méconnu et fortement menacé par le projet CIGÉO. Les quatre randonnées convergeaient vers le site de l’ANDRA. À leur arrivée, les randonneurs ont été accueillis par une haie d’honneur : “Bienvenue les courageux ! Bienvenue sur le site de la résistance”.

À partir de midi, les militant-e-s ont partagé ensemble un pique-nique devant le laboratoire de l’ANDRA. Diverses anima- tions étaient prévues : stands d’informa- tions, ateliers divers, musique, théâtre... Parmi les musicien-ne-s : le groupe des Bure Haleurs et la chorale révolutionnaire de Verdun étaient présentes. Une chaîne humaine a clôturé la journée qui s’est déroulée sans heurts et dans la bonne humeur. Le soleil était au rendez- vous, et les agriculteurs aussi, la présence de 5 tracteurs a permis à la mobilisation de prendre de l’ampleur.

Il n’y a toujours pas de déchet nucléaire à Bure, mais il faut continuer de se mobiliser !


Mobilisation contre CIGÉO à Mandres-en-Barrois

Une trentaine d’opposant-e-s à CIGÉO se sont rendu-e-s jeudi 2 juillet à partir de 5h30 du matin devant la mairie de Mandres-en-Barrois (à 4 km de Bure) où se tenait une séance de conseil municipal à 6 h. Muni-e-s de nombreuses pancartes aux slogans explicites : "CIGÉO n’est pas fait, gardez votre forêt" ou "Vos terres et vos forêts contre un désert nucléaire, dites non !", les militant-e-s ont accueilli les 11 élus locaux et ont assisté ensuite à la séance et au vote. Le soir précédent, des tracts expliquant une nouvelle fois l’enjeu et invitant les habitant-e-s et les élu-e-s à résister, avaient été distribués dans le village.

L’enjeu était de taille car le 13 janvier 2013 s’était déroulée une consultation de la population, à propos de l’échange de 220 hectares de forêt communale sur le territoire de la commune contre 370 hectares situés dans différentes communes entre 5 et 11 km de distance. Le résultat sur 86 suffrages exprimés était : NON : 50 - OUI : 35 - NUL : 0. Le conseil municipal s’était alors engagé à suivre ce vote consultatif lors de sa délibération du mardi 15 janvier.

Pourtant, le matin du 2 juillet, les conseillers ont renié leur engagement, en cédant aux pressions et chantages exercés par l’ANDRA. En acceptant, par vote manuscrit à bulletin secret, une nouvelle forêt, située à quelques kilomètres sur la commune de Bonnet, ils ouvrent un boulevard à la construction de la poubelle nucléaire souterraine, quasi sous leur village. Boulevard aux nuisances multiples à venir et dont l’ANDRA se garde bien de parler : dégradation de l’environnement, mutation totale de leur cadre de vie, lente contamination radioactive de la région, risque d’accidents de transports nucléaires et d’exploitation du stockage, dévaluation immobilière, etc.


Le 4 juillet, les ronds-points étaient à nouveau occupés !

Lancées par le Réseau "Sortir du nucléaire", des actions "Occupe ton rond- point" ont eu lieu un peu partout en France le 4 juillet, pour alerter la population sur les risques liés aux projets de prolongation des centrales nucléaires vieillissantes et exiger l’arrêt immédiat des réacteurs de plus de 30 ans, à commencer par la centrale de Fessenheim dès 2015.

Suite à cet appel, des mobilisations se sont organisées en Alsace avec plusieurs ronds-points occupés (à Cernay, Colmar, Wintzenheim et Blotzheim). Ils ont donné lieu à la distribution de tracts et à des échanges rapides avec les automobilistes. Les militant-e-s étaient équipé-e-s pour l’occasion : banderoles, main "nucléaire stop", tenues de liquidateurs... Plusieurs milliers de tracts ont été distribués et ont ainsi permis de faire circuler l’information sur la dangerosité du rafistolage des centrales nucléaires de plus de 30 ans.

Le même jour à Strasbourg, l’association "Stop transports – halte au nucléaire" a mobilisé une trentaine de militant-e-s en vue de l’inauguration, place de la Bourse, d’un panneau des catastrophes nucléaires, indiquant quatre lieux très particuliers : Three Mile Island (à l’ouest) à 6409 km (accident en 1979), Tchernobyl (à l’est) à 1629 km (accident en 1986), Fukushima (à l’est) à 9398 km (accident en 2011) et... Fessenheim à 79 km (au sud).

Des actions ronds-points ont été mises en place également en Rhône-Alpes (à Lyon, Bourg-en-Bresse, Chambéry, Montbrison, Ambérieu-en-Bugey, Chimilin...). Une dizaine de ronds-points ont été occupés. Avec les premiers départs en vacances, il y avait beaucoup de monde sur les routes, ces actions ont donc permis aux militant-e-s d’être très visibles auprès des automobilistes et ainsi informer bon nombre d’entre eux des risques que peut entraîner la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires au-delà de 30 ans. En Bourgogne, à Macôn et à Cosne-sur-Loire, les antinucléaires étaient également mobilisé-e-s.


Festival 2015 de Notre-Dame-Des-Landes

Cette année encore, les opposant-e-s au projet d’aéroport à Notre-Dame- des-Landes ont organisé une grande mobilisation, sous le soleil, les 11 et 12 juillet. De nombreux forums-débats ont eu lieu sur le week-end. L’un des thèmes particulièrement abordé était le sommet du climat (COP 21) qui aura lieu du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a participé à plusieurs de ces forums, notamment pour dénoncer la fausse solution qu’est le nucléaire face au changement climatique, et pour parler des mobilisations qui auront lieu partout en France en amont et au moment de la COP 21.

Le Réseau ainsi que plusieurs groupes antinucléaires ont participé à ce moment important de la lutte contre les grands projets inutiles et imposés, notamment en tenant des stands thématiques d’information (radioactivité et santé, par le collectif Independent WHO, stand enfouissement avec les collectifs de Bure, stand généraliste tenu par SDN 72). Aussi, deux projections-débats sur le projet CIGÉO de Bure étaient organisées, avec la diffusion de "100 000 ans sous nos pieds" et "À Bure pour l’éternité", suivie par de riches échanges.


Insurrection artistique au printemps 2016 : l’appel de Brut de béton

Il est temps que les individus éclairés de notre temps, conscients de l’imminence d’une nouvelle catastrophe nucléaire civile ou/et militaire, aient du courage et se lèvent ! L’année 2016 devrait être l’année d’une prise de conscience populaire. Le 11 mars 2016 sera la journée de commémoration (5 ans après) du début de la catastrophe de Fukushima et le 26 avril (30 ans après) celle du début de la catastrophe de Tchernobyl. ! Partout dans le monde ces dates seront célébrées. Il n’est pas acceptable que le lobby nucléaire décide de ce qu’il faudra penser, diffuser, dire et écrire ! Dés aujourd’hui nous : artistes, journalistes, enseignants, photographes, musiciens, comédiens, bibliothécaires, artistes de rue, scientifiques, danseurs, chercheurs, documentaristes, circassiens, poètes, responsables de salles de spectacle et de cinéma, directeurs de festival, élus, militants, nous mettons au travail pour favoriser l’insurrection des consciences contre l’avenir contaminé et produire, réaliser ou accueillir des lectures, colloques, spectacles, conférences, expositions, projections, bals, carnavals...

Entre le 11 mars et le 26 avril 2016, durant sept semaines, que des textes soient mis en scène , d’autres lus simultanément dans plusieurs lieux, des films projetés, des photos exposées, des dé- bats et des colloques programmés dans les amphi- théâtres des Facultés, sur les places publiques, les espaces alternatifs, dans les théâtres municipaux, MJC, les Centres dramatiques et les Scènes nationales, dans les écoles et bibliothèques, dans les mairies, dans les friches !

Qu’une insurrection des artistes, intellectuels et scientifiques convainque les citoyens d’en finir avec notre avenir contaminé par la radioactivité. Et que mille spectacles, livres, tableaux, ballets, concerts, reportages, bals, colloques, carnavals, poèmes, expositions et recherches s’épanouissent !

Contact : Bruno Boussagol, brut-de-beton@orange.fr !



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