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Réchauffement climatique : La France échouera tant qu’elle croira au "miracle nucléaire"

Communiqué du 14 novembre 2005



Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 720 associations
Communiqué du 14 novembre 2005

Les célébrations du Viaduc de Millau et de l’Airbus A380 se paieront cher sur le plan climatique

A force de répéter que le nucléaire permet de lutter contre le réchauffement climatique, les pouvoirs publics ont fini par le croire. Résultat : malgré ses 58 réacteurs nucléaires, la France augmente continuellement ses émissions de gaz à effet de serre et risque fort de ne pas respecter ses engagements dans le cadre du protocole de Kyoto. Ces engagements sont pourtant bien modestes puisqu’il s’agit de maintenir les émissions françaises au niveau de 1990, alors qu’il faudrait les diviser par quatre.

Il faut tordre le coup à l’idée que le nucléaire, ne dégageant que peu de CO2, permettrait de lutter contre le réchauffement climatique. En effet, la part du nucléaire dans l’énergie mondiale est marginale, environ 6%, et sur le déclin : elle passera sous les 5% vers 2025 (cf Agence internationale de l’énergie).

Autre exemple : la Chine est présentée comme un "eldorado" du nucléaire parce qu’elle veut construire 30 nouveaux réacteurs. Or, même si ce dangereux projet devient réalité, le nucléaire ne représentera que 4% de l’électricité (soit à peine 1% de l’énergie) chinoise.

De toute façon, les réserves mondiales d’uranium (le combustible des centrales nucléaires) seront épuisées avant celles de pétrole et (surtout) celles de charbon. Le nucléaire n’a pas d’avenir.

Au lieu de croire qu’elle sera sauvée par l’atome, la France devrait prendre acte qu’elle a été frappée par la canicule 2003, au cours de laquelle de nombreux réacteurs nucléaires ont du être arrêtés, la sécheresse 2005… et celles à venir. De plus, le réchauffement climatique s’accompagne d’évènements violents comme la tempête de décembre 1999 au cours de laquelle la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) a été gravement inondée, frôlant le drame.

En réalité, c’est le dérèglement climatique qui s’attaque au nucléaire, et non l’inverse !

Dernièrement, les célébrations en grande pompe du Viaduc de Millau et de l’Airbus A380, parfaits symboles des émissions de gaz à effet de serre, ont confirmé que la France faisait totalement fausse route.

Les réacteurs nucléaires actuels et ceux dont la construction est programmée (EPR, Iter) n’ont pas la particularité… d’absorber les gaz à effet de serre et de les détruire ! Il faut cesser de croire au miracle : le nucléaire ne règlera aucun des défis auxquels l’humanité est confrontée, il ne fait qu’ajouter ses propres problèmes : risques de catastrophes, déchets radioactifs légués aux générations futures, etc.

Il se trouve que les mesures nécessaires pour sortir du nucléaire sont aussi les seules qui sont permettront de lutter réellement contre le réchauffement climatique : efficacité énergétique, économies d’énergie, développement massif des énergies renouvelables. Il est grand temps de s’y mettre…

Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 720 associations
Communiqué du 14 novembre 2005

Les célébrations du Viaduc de Millau et de l’Airbus A380 se paieront cher sur le plan climatique

A force de répéter que le nucléaire permet de lutter contre le réchauffement climatique, les pouvoirs publics ont fini par le croire. Résultat : malgré ses 58 réacteurs nucléaires, la France augmente continuellement ses émissions de gaz à effet de serre et risque fort de ne pas respecter ses engagements dans le cadre du protocole de Kyoto. Ces engagements sont pourtant bien modestes puisqu’il s’agit de maintenir les émissions françaises au niveau de 1990, alors qu’il faudrait les diviser par quatre.

Il faut tordre le coup à l’idée que le nucléaire, ne dégageant que peu de CO2, permettrait de lutter contre le réchauffement climatique. En effet, la part du nucléaire dans l’énergie mondiale est marginale, environ 6%, et sur le déclin : elle passera sous les 5% vers 2025 (cf Agence internationale de l’énergie).

Autre exemple : la Chine est présentée comme un "eldorado" du nucléaire parce qu’elle veut construire 30 nouveaux réacteurs. Or, même si ce dangereux projet devient réalité, le nucléaire ne représentera que 4% de l’électricité (soit à peine 1% de l’énergie) chinoise.

De toute façon, les réserves mondiales d’uranium (le combustible des centrales nucléaires) seront épuisées avant celles de pétrole et (surtout) celles de charbon. Le nucléaire n’a pas d’avenir.

Au lieu de croire qu’elle sera sauvée par l’atome, la France devrait prendre acte qu’elle a été frappée par la canicule 2003, au cours de laquelle de nombreux réacteurs nucléaires ont du être arrêtés, la sécheresse 2005… et celles à venir. De plus, le réchauffement climatique s’accompagne d’évènements violents comme la tempête de décembre 1999 au cours de laquelle la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) a été gravement inondée, frôlant le drame.

En réalité, c’est le dérèglement climatique qui s’attaque au nucléaire, et non l’inverse !

Dernièrement, les célébrations en grande pompe du Viaduc de Millau et de l’Airbus A380, parfaits symboles des émissions de gaz à effet de serre, ont confirmé que la France faisait totalement fausse route.

Les réacteurs nucléaires actuels et ceux dont la construction est programmée (EPR, Iter) n’ont pas la particularité… d’absorber les gaz à effet de serre et de les détruire ! Il faut cesser de croire au miracle : le nucléaire ne règlera aucun des défis auxquels l’humanité est confrontée, il ne fait qu’ajouter ses propres problèmes : risques de catastrophes, déchets radioactifs légués aux générations futures, etc.

Il se trouve que les mesures nécessaires pour sortir du nucléaire sont aussi les seules qui sont permettront de lutter réellement contre le réchauffement climatique : efficacité énergétique, économies d’énergie, développement massif des énergies renouvelables. Il est grand temps de s’y mettre…


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 Nucléaire et climat