Selon les informations fournies par Greenpeace, un convoi de MOX, ce combustible nucléaire qui contient 8% de plutonium, s’apprête à quitter la France par le port de Cherbourg à destination du Japon, où il arriverait entre mi-août et début septembre après un long et dangereux périple à travers les océans. Il est censé alimenter la centrale nucléaire de Takahama, récemment redémarrée malgré des garanties de sûreté insuffisantes.
Le Réseau “Sortir du nucléaire“ et les associations franco-japonaises Yosomono-net et Echo-échanges dénoncent cet envoi scandaleux. Pour la deuxième fois depuis la catastrophe de Fukushima [1], Areva fait du profit en vendant ce combustible dangereux à un pays meurtri par un accident nucléaire, pour alimenter des réacteurs dont la population refuse le redémarrage.
En 2016, plusieurs associations japonaises avaient déjà dénoncé dans une lettre les problèmes de sûreté posés par ce combustible ; mais pour Areva, les contrats passent avant la sécurité des populations !
Il faut rappeler que c’est Areva elle-même qui, en 2010, avait livré le combustible MOX qui alimentait le réacteur n°3 de la centrale de Fukushima Daiichi, combustible dont les restes continueront de contaminer des régions entières pendant des siècles. Ce réacteur a subi une explosion grave le 14 mars 2011 (une explosion d’hydrogène selon TEPCO, mais une petite explosion nucléaire dans la piscine d’après le physicien Takashi Tsuchida).
Les associations françaises et japonaises invitent les citoyens à exprimer leur indignation devant ces activités profondément immorales.
Lire la lettre des associations japonaises :
Contacts presse :
▸ Pour le Réseau “Sortir du nucléaire“ : Martial Château – 06 45 30 74 66
▸ Pour Echo-échanges : Kolin Kobayashi – 06 64 96 08 48
▸ Pour Yosomono-net : Yûki Takahata 06 84 07 03 45
Chargée de communication :
Charlotte Mijeon - 06 64 66 01 23