S’exprimant sur le plateau de France 2 au sujet des attentats qui ont frappé Paris et Saint-Denis le 13 novembre, Manuel Valls a déclaré que la France n’était pas à l’abri d’un risque lié à des « armes chimiques ou biologiques », sans évoquer le risque nucléaire. Pourtant, l’état d’urgence nucléaire est plus que jamais une réalité.
La canicule est présente depuis juillet et la sécheresse menace dans certains départements. Ces épisodes climatiques extrêmes, susceptibles de se multiplier dans les années à venir, rendent les centrales nucléaires plus polluantes encore pour les cours d’eau. Mais pour EDF, les intérêts financiers priment sur la santé des écosystèmes aquatiques !
Le 6 août 1945, une seule bombe réduisait en cendres la ville d’Hiroshima. L’opération se poursuivait trois jours plus tard sur Nagasaki.
70 ans après l’utilisation de l’arme nucléaire au-dessus des villes de Hiroshima (6 août 1945) et trois jours plus tard de Nagasaki, 45 ans après l’engagement pris de négocier "de bonne foi des négociations sur des mesures efficaces relatives à la cessation de la course aux armements nucléaires à une date rapprochée et au désarmement nucléaire" (article VI du Traité de non-prolifération nucléaire, TNP), l’exigence du désarmement nucléaire est à nouveau au cœur de l’agenda politique international.
Alors que le rapport annuel 2014 de Saint-Laurent-des-Eaux fait état d’un événement de « Dépassement de la limite réglementaire de la substance matières en suspension – prélèvement de janvier 2014 » déclaré le 7 février, un document confidentiel interne d’EDF témoigne d’un autre dépassement des limites réglementaires en 2014, dépassement dont il n’est nullement fait état dans le rapport annuel de la centrale...