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Grand emprunt : encore un milliard gaspillé dans l’illusion nucléaire

Communiqué du 14 décembre 2009



 Le supposé réacteur "de 4ème génération" n’est que le retour de Superphénix dont le nouvel échec est inévitable.

- A l’heure de Copenhague, il vaudrait mieux investir dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables.


Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime sa colère après l’annonce par le Président de la République, à propos du "grand emprunt", qu’un milliard d’euros va être affecté au projet illusoire de réacteur nucléaire dit de "4ème génération". En effet, derrière une supposée "4ème génération" qui n’est qu’une invention marketing, il s’agit d’une nouvelle tentative de mettre un surgénérateur, que l’industrie nucléaire échoue depuis 50 ans à faire fonctionner.

L’industrie nucléaire française n’a toujours pas digéré son échec cuisant avec le surgénérateur Superphénix, arrêté définitivement en 1997 après une suite ininterrompue de pannes et le gaspillage de 65 milliards de france (10 milliards d’euros). Le projet de réacteur dit "de 4ème génération" n’est donc rien d’autre que le retour de Superphénix qui, conformément au mythe, pourrait donc renaître de ces cendres... pour échouer une nouvelle fois.

M Sarkozy, qui a une connaissance erronée du nucléaire (voire débat élections présidentielles avec Mme Royal) , répéte ce que lui soufflent les dirigeants du Commissariat à l’énergie atomique, à savoir que ces réacteurs "recycleront l’uranium et le plutonium et produiront beaucoup moins de déchets". En fait c’est au "relookage" de projets périmés de l’industrie nucléaire" qu’on assiste.

Une fois de plus, sans que jamais l’avis de la population ne soit sollicité, l’industrie nucléaire se fait attribuer des budgets toujours plus importants en échange... de belles promesses. On peut d’ailleurs comparer les annonces sur le réacteurs "de 4ème génération" à celles concernant le réacteur ITER consacré à la fusion nucléaire : les budgets augmentent, les recherches sont supposées avancer... et l’objectif final s’éloigne systématiquement.

A l’heure de Copenhague, et alors que l’avenir de la planète nécessite des actions immédiates, il faut investir dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables, et non dans des projets assurément voués à l’échec et qui, même selon leurs promoteurs, ne pourraient aboutir au mieux avant 30 ans.

 Le supposé réacteur "de 4ème génération" n’est que le retour de Superphénix dont le nouvel échec est inévitable.

- A l’heure de Copenhague, il vaudrait mieux investir dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables.


Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime sa colère après l’annonce par le Président de la République, à propos du "grand emprunt", qu’un milliard d’euros va être affecté au projet illusoire de réacteur nucléaire dit de "4ème génération". En effet, derrière une supposée "4ème génération" qui n’est qu’une invention marketing, il s’agit d’une nouvelle tentative de mettre un surgénérateur, que l’industrie nucléaire échoue depuis 50 ans à faire fonctionner.

L’industrie nucléaire française n’a toujours pas digéré son échec cuisant avec le surgénérateur Superphénix, arrêté définitivement en 1997 après une suite ininterrompue de pannes et le gaspillage de 65 milliards de france (10 milliards d’euros). Le projet de réacteur dit "de 4ème génération" n’est donc rien d’autre que le retour de Superphénix qui, conformément au mythe, pourrait donc renaître de ces cendres... pour échouer une nouvelle fois.

M Sarkozy, qui a une connaissance erronée du nucléaire (voire débat élections présidentielles avec Mme Royal) , répéte ce que lui soufflent les dirigeants du Commissariat à l’énergie atomique, à savoir que ces réacteurs "recycleront l’uranium et le plutonium et produiront beaucoup moins de déchets". En fait c’est au "relookage" de projets périmés de l’industrie nucléaire" qu’on assiste.

Une fois de plus, sans que jamais l’avis de la population ne soit sollicité, l’industrie nucléaire se fait attribuer des budgets toujours plus importants en échange... de belles promesses. On peut d’ailleurs comparer les annonces sur le réacteurs "de 4ème génération" à celles concernant le réacteur ITER consacré à la fusion nucléaire : les budgets augmentent, les recherches sont supposées avancer... et l’objectif final s’éloigne systématiquement.

A l’heure de Copenhague, et alors que l’avenir de la planète nécessite des actions immédiates, il faut investir dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables, et non dans des projets assurément voués à l’échec et qui, même selon leurs promoteurs, ne pourraient aboutir au mieux avant 30 ans.


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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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 Nucléaire et économie