FAQ
Mis à jour en décembre 2024
Qui sommes-nous ?
Fondé en 1997, le Réseau "Sortir du nucléaire" est une fédération regroupant un ensemble d’associations antinucléaires.
Ensemble, nous promouvons à travers notre charte et nos actions une sortie du nucléaire en faveur d’un système énergétique sobre, sûr, résilient, local et renouvelable.
Pour nous connaître : L’association
Que faisons-nous ?
Soutien aux groupes, campagnes nationales, actions juridiques, surveillance citoyenne des installations nucléaires, plaidoyer auprès des politiques, sensibilisation du grand public... nos actions sont variées !
Militant·es, membres du CA et salarié·es de la structure effectuent jour après jour un travail essentiel afin de dénoncer le nucléaire.
Rejoignez-nous !
Comment sommes-nous financé·es ?
Contrairement à ce que nos opposants pensent, nous ne sommes financé·es ni par les lobbies des énergies renouvelables allemands, ni par les lobbies du gaz russe, ni même par l’État français. Le Réseau "Sortir du nucléaire" est 100% indépendant : en 2022, ce sont en grande majorité les dons de particuliers qui lui ont permis de financer ses activités.
Nos rapports financiers sont disponibles sur notre site : Nos rapports annuels
Actions juridiques, prélèvements et analyses scientifiques, mobilisations de terrain... Ce sont grâce à vos dons que nous pouvons continuer à surveiller et dénoncer le nucléaire et son monde.
Faire un don
Sortir du nucléaire, ça veut dire revenir à la bougie ?
Pas question !
La sortie du nucléaire est tout à fait possible sans le moindre "retour à la bougie", grâce aux économies d’énergie, à l’efficacité énergétique et au développement des énergies renouvelables.
La sobriété commence par une réflexion pour hiérarchiser nos besoins et consommations, et distinguer le nécessaire du superflu. Pas question de vivre dans le noir ou de renoncer à se chauffer : il ne s’agit pas d’aller vers l’austérité généralisée. Isolation des bâtiments, fin des écrans publicitaires, équipements partagés... des alternatives existent pour réduire les gaspillages ! Cela nécessite bien sûr une incontournable évolution culturelle.
Pour en savoir plus : Alternatives et sortie du nucléaire
Sortir du nucléaire, ça veut dire relancer le charbon ?
Non !
L’Allemagne est souvent prise à tort comme exemple par les pro-nucléaires pour soutenir cet argument.
Pourtant la décision de sortie du nucléaire de l’autre côté du Rhin n’a pas débouché sur une relance du charbon, mais a donné l’impulsion pour une montée en puissance décisive des énergies renouvelables, qui a plus que compensé le déclin de l’atome.
Pour en savoir plus :
En France aussi, sortir du nucléaire sans revenir au charbon est possible ! Plusieurs études démontrent d’ailleurs la possiblité d’un mix 100% renouvelable à l’horizon 2050 ! Notamment :
- 3 des 6 scénarios du rapport de l’Agence Internationale de l’Energie et de RTE, publié en 2021, réalisé à la demande du ministère de la transition écologique
- un des scénarios 2021 de l’ADEME
- le scénario négaWatt 2022 de transition énergétique
Pour en savoir plus sur le scénario négaWatt : 100% renouvelable : Le nouveau scénario négaWatt
Le nucléaire permet-il l’indépendance énergétique de la France ?
NON ! 100% de l’uranium utilisé dans les centrales nucléaires en France provient de l’étranger.
Non seulement le nucléaire ne permet pas l’indépendance énergétique de la France, mais il entretient en plus un système colonial ! L’extraction a lieu en Namibie, au Kazakhstan, au Canada, en Australie, et jusqu’à récemment au Niger : loin des regards, où les droits humains fondamentaux sont bafoués, en particulier ceux des peuples autochtones.
Dans le monde entier, l’exploitation minière de l’uranium a déjà laissé derrière elle un héritage radioactif d’environ deux milliards de tonnes de stériles et de boues contaminés.
En savoir plus : Atlas mondial de l’uranium
Le nucléaire est-il vraiment écolo ?
Si une centrale nucléaire rejette en effet peu de CO2, cet argument est l’arbre qui cache la forêt. Pour saisir l’impact de la filière sur l’environnement, il faut la prendre en compte dans son ensemble, et pas seulement sous le prisme des rejets carbones. Les défenseurs de l’atome laissent sciemment de côté les pollutions thermiques, chimiques, radioactives que l’exploitation nucléaire induit.
Pour approfondir : Le nucléaire met notre eau en danger
En remettant les choses en perspective, même si l’éolien produit 2x plus de CO2 que le nucléaire, il en produit cependant 17x moins que le gaz. Et il se passe également des déchets radioactifs et autres joyeusetés liées au nucléaire.
Non, le nucléaire ne sauvera pas le climat ! Face à l’urgence climatique, il est totalement hors délai. Il faut en moyenne 10 ans pour construire un réacteur, sans compter qu’il y a souvent des retards (12 ans de retards pour l’EPR de Flamanville !) En plus, le nucléaire consomme énormément d’eau 💧 et est paticulièrement vulnérable face aux changements climatiques.
Pour approfondir : Infographie "Le nucléaire ne sauvera pas le climat" A3 7pages
Le nucléaire, est-ce que c’est cher ?
Pour la même somme investie, un mix éolien/photovoltaïque permettrait d’éviter 4x plus d’émissions cumulées de CO2 d’ici à 2050 que la construction de 6 EPR2, tout en produisant 3x plus d’électricité !
Découvrez le rapport de Greenpeace France à ce sujet.
Le nucléaire coûte cher aussi aux consommateurs, d’autant que l’État et EDF viennent de s’accorder sur une hausse du prix de l’électricité d’origine nucléaire : autour de 70 € le mégawattheure.
Découvrez l’article de Reporterre à ce sujet.
Courrons-nous vraiment un risque de catastrophe nucléaire en France ?
En 2022, nous avons dénombré pas moins de 150 incidents sur les centrales nucléaires françaises. Erreur humaine ou défaillance technique : le nucléaire est dangereux, même en dehors des accidents majeurs ! Surtout en France, pays le plus nucléarisé au monde par habitant (56 réacteurs pour 68 millions d’habitants).
Retrouvez les incidents, répertoriés et analysés sur notre site internet, par notre chargée de surveillance citoyenne : Des accidents nucléaires partout
Pourquoi le nucléaire est-il un danger pour l’eau ?
Entre son besoin colossal en eau pour refroidir ses centrales, sa manie de réchauffer les cours d’eau en période de canicule et ses rejets chimiques et radioactifs qui polluent l’environnement, le nucléaire est un danger pour l’eau.
Le nucléaire est un danger pour l’eau
Quel est le lien entre nucléaire civil et militaire ?
L’invasion de l’Ukraine par la Russie, par exemple, fait peser de lourdes menaces nucléaires sur la population ukrainienne et les populations environnantes.
- Une menace sur le nucléaire civil : l’Ukraine comptant 15 réacteurs sur son territoire, chacun d’eux représente une potentielle cible pour la Russie.
- Une menace d’utiliser le nucléaire militaire : Vladimir Poutine agitant régulièrement la menace de la bombe nucléaire contre tous ceux qui voudraient entraver son ambition de conquête territoriale.
Découvrez notre dossier sur les liens guerre en Ukraine/risques nucléaires : Ukraine : Guerre et risques nucléaires
C’est quoi le problème avec les déchets du nucléaire ?
Les déchets du nucléaire, c’est l’incarnation de l’expression "cacher la poussière sous le tapis", à ceci près que la poussière est radioactive, et pour des milliers voire des millions d’années.
Quand le programme nucléaire civil a été lancé, personne ne s’est demandé ce que deviendraient les déchets. Longtemps, ils ont été jetés à la mer ou abandonnés dans des mines, enterrés sur des sites ou envoyés dans les pays étrangers. Ce n’est que plusieurs décennies après que la France s’est dotée d’une loi sur leur gestion.
Pour en savoir plus : Consultez l’article "Déchets" de notre campagne "Nucléaire : de la mine aux déchets !"
Aujourd’hui encore la gestion des déchets radioactifs est une épine dans le pied du nucléaire. L’Agence pour la gestion des déchets radioactifs est en charge de mettre en oeuvre le souhait politique d’enfuir les plus dangereux à Bure, dans la Meuse. Ils seraient enterrés à 500 m de profondeur dans une installation gigantesque dénommée Cigéo, destinée à accueillir jusqu’à 100 000 m3 de déchets.
Pour l’Andra, le projet est sûr. Mais c’est occulter l’absence de fiabilité géologique du sous-sol et les risques que le site « fuie » un jour, provoquant une remontée de la radioactivité en surface. Il est d’ailleurs avéré que la durée de vie des conteneurs ne dépassera pas quelques siècles alors que les déchets resteront dangereux pour des milliers, voire des millions d’années.
Comment prévenir les fissures ou encore l’effondrement d’un site à 500 mètres de profondeur sur une si longue période de temps ? Comment garantir la mémoire du danger à des échelles aussi grandes ?
Cette absence de solution pérenne ne semble pas inquiéter le gouvernement qui continue à foncer tête baissée en imposant sa relance du nucléaire. Qu’adviendront les déchets qui s’entassent déjà dans des piscines d’entreposage arrivant à saturation ? Comment la filière pourra-t-elle gérer la quantité supplémentaire de déchets radioactifs qu’implique la construction de nouveaux réacteurs ?
Le meilleur déchet, c’est celui que l’on ne produit pas.
Quels sont les risques associés aux transports radioactifs ?
Les transports de substances radioactives destinés à l’industrie nucléaire sont d’environ 19 000 par an (en majorité par les routes, mais aussi par voies ferrées, maritimes et aériennes). Les camions chargés d’uranium traversent le territoire national, parfois dans les centres-villes, et les communes traversées ne sont pas toujours au courant. Tout au long du trajet, les risques d’accidents et d’irradiation sont réels et documentés : combustible nucléaire mal emballé, matériel radioactif mal attaché...
Pour approfondir :
Pourquoi être antinucléaire ?
Découvrez les 8 bonnes raisons d’être antinucléaire
Qui sommes-nous ?
Fondé en 1997, le Réseau "Sortir du nucléaire" est une fédération regroupant un ensemble d’associations antinucléaires.
Ensemble, nous promouvons à travers notre charte et nos actions une sortie du nucléaire en faveur d’un système énergétique sobre, sûr, résilient, local et renouvelable.
Pour nous connaître : L’association
Que faisons-nous ?
Soutien aux groupes, campagnes nationales, actions juridiques, surveillance citoyenne des installations nucléaires, plaidoyer auprès des politiques, sensibilisation du grand public... nos actions sont variées !
Militant·es, membres du CA et salarié·es de la structure effectuent jour après jour un travail essentiel afin de dénoncer le nucléaire.
Rejoignez-nous !
Comment sommes-nous financé·es ?
Contrairement à ce que nos opposants pensent, nous ne sommes financé·es ni par les lobbies des énergies renouvelables allemands, ni par les lobbies du gaz russe, ni même par l’État français. Le Réseau "Sortir du nucléaire" est 100% indépendant : en 2022, ce sont en grande majorité les dons de particuliers qui lui ont permis de financer ses activités.
Nos rapports financiers sont disponibles sur notre site : Nos rapports annuels
Actions juridiques, prélèvements et analyses scientifiques, mobilisations de terrain... Ce sont grâce à vos dons que nous pouvons continuer à surveiller et dénoncer le nucléaire et son monde.
Faire un don
Sortir du nucléaire, ça veut dire revenir à la bougie ?
Pas question !
La sortie du nucléaire est tout à fait possible sans le moindre "retour à la bougie", grâce aux économies d’énergie, à l’efficacité énergétique et au développement des énergies renouvelables.
La sobriété commence par une réflexion pour hiérarchiser nos besoins et consommations, et distinguer le nécessaire du superflu. Pas question de vivre dans le noir ou de renoncer à se chauffer : il ne s’agit pas d’aller vers l’austérité généralisée. Isolation des bâtiments, fin des écrans publicitaires, équipements partagés... des alternatives existent pour réduire les gaspillages ! Cela nécessite bien sûr une incontournable évolution culturelle.
Pour en savoir plus : Alternatives et sortie du nucléaire
Sortir du nucléaire, ça veut dire relancer le charbon ?
Non !
L’Allemagne est souvent prise à tort comme exemple par les pro-nucléaires pour soutenir cet argument.
Pourtant la décision de sortie du nucléaire de l’autre côté du Rhin n’a pas débouché sur une relance du charbon, mais a donné l’impulsion pour une montée en puissance décisive des énergies renouvelables, qui a plus que compensé le déclin de l’atome.
Pour en savoir plus :
En France aussi, sortir du nucléaire sans revenir au charbon est possible ! Plusieurs études démontrent d’ailleurs la possiblité d’un mix 100% renouvelable à l’horizon 2050 ! Notamment :
- 3 des 6 scénarios du rapport de l’Agence Internationale de l’Energie et de RTE, publié en 2021, réalisé à la demande du ministère de la transition écologique
- un des scénarios 2021 de l’ADEME
- le scénario négaWatt 2022 de transition énergétique
Pour en savoir plus sur le scénario négaWatt : 100% renouvelable : Le nouveau scénario négaWatt
Le nucléaire permet-il l’indépendance énergétique de la France ?
NON ! 100% de l’uranium utilisé dans les centrales nucléaires en France provient de l’étranger.
Non seulement le nucléaire ne permet pas l’indépendance énergétique de la France, mais il entretient en plus un système colonial ! L’extraction a lieu en Namibie, au Kazakhstan, au Canada, en Australie, et jusqu’à récemment au Niger : loin des regards, où les droits humains fondamentaux sont bafoués, en particulier ceux des peuples autochtones.
Dans le monde entier, l’exploitation minière de l’uranium a déjà laissé derrière elle un héritage radioactif d’environ deux milliards de tonnes de stériles et de boues contaminés.
En savoir plus : Atlas mondial de l’uranium
Le nucléaire est-il vraiment écolo ?
Si une centrale nucléaire rejette en effet peu de CO2, cet argument est l’arbre qui cache la forêt. Pour saisir l’impact de la filière sur l’environnement, il faut la prendre en compte dans son ensemble, et pas seulement sous le prisme des rejets carbones. Les défenseurs de l’atome laissent sciemment de côté les pollutions thermiques, chimiques, radioactives que l’exploitation nucléaire induit.
Pour approfondir : Le nucléaire met notre eau en danger
En remettant les choses en perspective, même si l’éolien produit 2x plus de CO2 que le nucléaire, il en produit cependant 17x moins que le gaz. Et il se passe également des déchets radioactifs et autres joyeusetés liées au nucléaire.
Non, le nucléaire ne sauvera pas le climat ! Face à l’urgence climatique, il est totalement hors délai. Il faut en moyenne 10 ans pour construire un réacteur, sans compter qu’il y a souvent des retards (12 ans de retards pour l’EPR de Flamanville !) En plus, le nucléaire consomme énormément d’eau 💧 et est paticulièrement vulnérable face aux changements climatiques.
Pour approfondir : Infographie "Le nucléaire ne sauvera pas le climat" A3 7pages
Le nucléaire, est-ce que c’est cher ?
Pour la même somme investie, un mix éolien/photovoltaïque permettrait d’éviter 4x plus d’émissions cumulées de CO2 d’ici à 2050 que la construction de 6 EPR2, tout en produisant 3x plus d’électricité !
Découvrez le rapport de Greenpeace France à ce sujet.
Le nucléaire coûte cher aussi aux consommateurs, d’autant que l’État et EDF viennent de s’accorder sur une hausse du prix de l’électricité d’origine nucléaire : autour de 70 € le mégawattheure.
Découvrez l’article de Reporterre à ce sujet.
Courrons-nous vraiment un risque de catastrophe nucléaire en France ?
En 2022, nous avons dénombré pas moins de 150 incidents sur les centrales nucléaires françaises. Erreur humaine ou défaillance technique : le nucléaire est dangereux, même en dehors des accidents majeurs ! Surtout en France, pays le plus nucléarisé au monde par habitant (56 réacteurs pour 68 millions d’habitants).
Retrouvez les incidents, répertoriés et analysés sur notre site internet, par notre chargée de surveillance citoyenne : Des accidents nucléaires partout
Pourquoi le nucléaire est-il un danger pour l’eau ?
Entre son besoin colossal en eau pour refroidir ses centrales, sa manie de réchauffer les cours d’eau en période de canicule et ses rejets chimiques et radioactifs qui polluent l’environnement, le nucléaire est un danger pour l’eau.
Le nucléaire est un danger pour l’eau
Quel est le lien entre nucléaire civil et militaire ?
L’invasion de l’Ukraine par la Russie, par exemple, fait peser de lourdes menaces nucléaires sur la population ukrainienne et les populations environnantes.
- Une menace sur le nucléaire civil : l’Ukraine comptant 15 réacteurs sur son territoire, chacun d’eux représente une potentielle cible pour la Russie.
- Une menace d’utiliser le nucléaire militaire : Vladimir Poutine agitant régulièrement la menace de la bombe nucléaire contre tous ceux qui voudraient entraver son ambition de conquête territoriale.
Découvrez notre dossier sur les liens guerre en Ukraine/risques nucléaires : Ukraine : Guerre et risques nucléaires
C’est quoi le problème avec les déchets du nucléaire ?
Les déchets du nucléaire, c’est l’incarnation de l’expression "cacher la poussière sous le tapis", à ceci près que la poussière est radioactive, et pour des milliers voire des millions d’années.
Quand le programme nucléaire civil a été lancé, personne ne s’est demandé ce que deviendraient les déchets. Longtemps, ils ont été jetés à la mer ou abandonnés dans des mines, enterrés sur des sites ou envoyés dans les pays étrangers. Ce n’est que plusieurs décennies après que la France s’est dotée d’une loi sur leur gestion.
Pour en savoir plus : Consultez l’article "Déchets" de notre campagne "Nucléaire : de la mine aux déchets !"
Aujourd’hui encore la gestion des déchets radioactifs est une épine dans le pied du nucléaire. L’Agence pour la gestion des déchets radioactifs est en charge de mettre en oeuvre le souhait politique d’enfuir les plus dangereux à Bure, dans la Meuse. Ils seraient enterrés à 500 m de profondeur dans une installation gigantesque dénommée Cigéo, destinée à accueillir jusqu’à 100 000 m3 de déchets.
Pour l’Andra, le projet est sûr. Mais c’est occulter l’absence de fiabilité géologique du sous-sol et les risques que le site « fuie » un jour, provoquant une remontée de la radioactivité en surface. Il est d’ailleurs avéré que la durée de vie des conteneurs ne dépassera pas quelques siècles alors que les déchets resteront dangereux pour des milliers, voire des millions d’années.
Comment prévenir les fissures ou encore l’effondrement d’un site à 500 mètres de profondeur sur une si longue période de temps ? Comment garantir la mémoire du danger à des échelles aussi grandes ?
Cette absence de solution pérenne ne semble pas inquiéter le gouvernement qui continue à foncer tête baissée en imposant sa relance du nucléaire. Qu’adviendront les déchets qui s’entassent déjà dans des piscines d’entreposage arrivant à saturation ? Comment la filière pourra-t-elle gérer la quantité supplémentaire de déchets radioactifs qu’implique la construction de nouveaux réacteurs ?
Le meilleur déchet, c’est celui que l’on ne produit pas.
Quels sont les risques associés aux transports radioactifs ?
Les transports de substances radioactives destinés à l’industrie nucléaire sont d’environ 19 000 par an (en majorité par les routes, mais aussi par voies ferrées, maritimes et aériennes). Les camions chargés d’uranium traversent le territoire national, parfois dans les centres-villes, et les communes traversées ne sont pas toujours au courant. Tout au long du trajet, les risques d’accidents et d’irradiation sont réels et documentés : combustible nucléaire mal emballé, matériel radioactif mal attaché...
Pour approfondir :
Pourquoi être antinucléaire ?
Découvrez les 8 bonnes raisons d’être antinucléaire