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Sortir du nucléaire n°85



printemps 2020

Changer : Et si on positivait ?

En bref...

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°85 - printemps 2020

 Alternatives et sortie du nucléaire  Energies renouvelables  Maîtrise de l’énergie


Fermeture en série

La fermeture de Fessenheim prévue en juin viendra clôturer une série de fermetures de centrales nucléaires au niveau mondial. En effet, le 30 décembre dernier la Suède a définitivement fermé le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Ringhals après 43 ans de fonctionnement. Les propriétaires de la centrale avaient annoncé en 2015 la fermeture de ce réacteur 5 ans plus tôt que prévu due à la baisse de la demande, la baisse du prix de l’électricité et du coût trop élevé de la maintenance et de la mise aux normes post-Fukushima. Et c’est pour les mêmes raisons que la Corée du Sud a décidé de fermer le réacteur 1 de la centrale de Wolsong. En Suisse aussi, la centrale de Mulenberg a fermé après 47 années de fonctionnement le 20 décembre 2019. Le conseil d’administration du groupe énergétique l’avait annoncé il y a six ans pour des raisons liées aux coûts d’investissement. La centrale nucléaire de Philippsburg (35 ans), au sud-ouest de l’Allemagne, n’est elle aussi plus active. Ces fermetures s’accompagnent de politiques volontaristes de développement des énergies renouvelables.

Source : NucNet, Xinhuanet, RTS, Le Temps, Sud info Belga


Peu de terres rares dans les ENR

L’ADEME a publié la fiche technique “Terres rares, énergies renouvelables et stockage d’énergie“ qui confirme que la consommation de terres rares dans les énergies renouvelables et le stockage de l’énergie reste faible, sauf pour l’éolien en mer. Les terres rares sont presque exclusivement utilisées dans les aimants permanents pour les éoliennes. Cette technologie ne concerne que 3 % des éoliennes terrestres, mais est majoritaire pour l’éolien en mer, un segment “en forte croissance“, note l’agence. Aucune technologie solaire photovoltaïque actuellement commercialisée n’utilise de terres rares. L’ADEME note tout de même que des technologies minoritaires peuvent renfermer certains métaux dont l’approvisionnement peut être critique, comme le tellure, le cadmium, l’indium et l’argent. Les technologies au silicium, ne présentent pas de problème d’approvisionnement particulier, et représentent entre 80 % et 90 % du marché.

Source : Techniques de l’ingénieur et Environnement Magazine


Dans les grandes villes aussi ça bouge

Le WWF et la communauté d’agglomération Grand-Paris-Sud ont conclu un partenariat de trois ans pour le doublement des actions en faveur de la transition écologique par un volet social fort. Cette mobilisation se déclinera en plusieurs actions concrètes (rénovation thermique, développement des énergies renouvelables, mobilité, biodiversité, agriculture). Les actions écologiques développées sur son territoire seront des leviers pour réduire la vulnérabilité et la précarité des familles. À Marseille, c’est le collectif Massilia Sun System qui est “prêt à recouvrir Marseille de panneaux photovoltaïques“. Trois projets concrets de centrales solaires sont d’ores et déjà sur la rampe de lancement et pourraient voir le jour courant 2020. L’association Les Amis d’Enercoop Paca a recensé pour la métropole Aix-Marseille-Provence une centaine de sites présentant un potentiel intéressant et pouvant être développés par des groupes citoyens.

Des démarches intéressantes quand on sait que les territoires urbains consomment en moyenne 34 fois plus d’électricité qu’ils n’en produisent. Voir ci-contre les chiffres du premier panorama énergétique des territoires urbains réalisé par France urbaine, Enedis et GRDF.

Source : Les Echos, 20 minutes

Fermeture en série

La fermeture de Fessenheim prévue en juin viendra clôturer une série de fermetures de centrales nucléaires au niveau mondial. En effet, le 30 décembre dernier la Suède a définitivement fermé le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Ringhals après 43 ans de fonctionnement. Les propriétaires de la centrale avaient annoncé en 2015 la fermeture de ce réacteur 5 ans plus tôt que prévu due à la baisse de la demande, la baisse du prix de l’électricité et du coût trop élevé de la maintenance et de la mise aux normes post-Fukushima. Et c’est pour les mêmes raisons que la Corée du Sud a décidé de fermer le réacteur 1 de la centrale de Wolsong. En Suisse aussi, la centrale de Mulenberg a fermé après 47 années de fonctionnement le 20 décembre 2019. Le conseil d’administration du groupe énergétique l’avait annoncé il y a six ans pour des raisons liées aux coûts d’investissement. La centrale nucléaire de Philippsburg (35 ans), au sud-ouest de l’Allemagne, n’est elle aussi plus active. Ces fermetures s’accompagnent de politiques volontaristes de développement des énergies renouvelables.

Source : NucNet, Xinhuanet, RTS, Le Temps, Sud info Belga


Peu de terres rares dans les ENR

L’ADEME a publié la fiche technique “Terres rares, énergies renouvelables et stockage d’énergie“ qui confirme que la consommation de terres rares dans les énergies renouvelables et le stockage de l’énergie reste faible, sauf pour l’éolien en mer. Les terres rares sont presque exclusivement utilisées dans les aimants permanents pour les éoliennes. Cette technologie ne concerne que 3 % des éoliennes terrestres, mais est majoritaire pour l’éolien en mer, un segment “en forte croissance“, note l’agence. Aucune technologie solaire photovoltaïque actuellement commercialisée n’utilise de terres rares. L’ADEME note tout de même que des technologies minoritaires peuvent renfermer certains métaux dont l’approvisionnement peut être critique, comme le tellure, le cadmium, l’indium et l’argent. Les technologies au silicium, ne présentent pas de problème d’approvisionnement particulier, et représentent entre 80 % et 90 % du marché.

Source : Techniques de l’ingénieur et Environnement Magazine


Dans les grandes villes aussi ça bouge

Le WWF et la communauté d’agglomération Grand-Paris-Sud ont conclu un partenariat de trois ans pour le doublement des actions en faveur de la transition écologique par un volet social fort. Cette mobilisation se déclinera en plusieurs actions concrètes (rénovation thermique, développement des énergies renouvelables, mobilité, biodiversité, agriculture). Les actions écologiques développées sur son territoire seront des leviers pour réduire la vulnérabilité et la précarité des familles. À Marseille, c’est le collectif Massilia Sun System qui est “prêt à recouvrir Marseille de panneaux photovoltaïques“. Trois projets concrets de centrales solaires sont d’ores et déjà sur la rampe de lancement et pourraient voir le jour courant 2020. L’association Les Amis d’Enercoop Paca a recensé pour la métropole Aix-Marseille-Provence une centaine de sites présentant un potentiel intéressant et pouvant être développés par des groupes citoyens.

Des démarches intéressantes quand on sait que les territoires urbains consomment en moyenne 34 fois plus d’électricité qu’ils n’en produisent. Voir ci-contre les chiffres du premier panorama énergétique des territoires urbains réalisé par France urbaine, Enedis et GRDF.

Source : Les Echos, 20 minutes



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