Les fumerolles montent des vallées, après la pluie, rejoignant le ciel gris et lourd. On dirait les panaches de dizaines de volcans, émergeant d’entre les courbes alanguies des sombres monts qui se succèdent sur l’horizon. Le regard ne distingue pas de signe de présence humaine, sinon, très loin, la tache du lac de Gérardmer et ses maisons, en un amas indistinct.
Paysage profond et magnifique.
Mais la sérénité qui se dégage de Gazon du Faing, sur la crête des Vosges, pourrait ne pas (...)