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Nos communiqués de presse

Usine Comurhex de Pierrelatte : le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce le laxisme de l’exploitant dans les contrôles de sûreté et dépose un recours pour le faire condamner.

Communiqué du 15 juillet 2013



Alors que la Marche internationale pour la paix et la sortie du nucléaire fait halte devant le site du Tricastin, le Réseau “Sortir du nucléaire“ alerte sur les risques de ces installations et sur le laxisme des contrôles de sûreté à l’usine Comurhex Pierrelatte.



Le site nucléaire du Tricastin : une bombe à retardement

Le site nucléaire du Tricastin abrite la plus importante concentration d’usines Seveso et atomiques d’Europe. Outre les réacteurs vieillissants du Tricastin (qui ont dépassé les 30 ans et dont les cuves collectionnent les fissures), on y retrouve de nombreuses installations, dont l’usine Comurhex de Pierrelatte, où l’uranium est « converti » avant d’être enrichi à l’usine Georges Besse II.

Ce processus de « conversion » consiste à le transformer en hexafluorure d’uranium (UF6), un composé chimique corrosif, très actif et nocif, qui réagit violemment tant au contact de l’eau que de l’humidité de l’air. L’UF6 n’est qu’une des multiples substances à risque que l’on retrouve sur ce site.

Une violation de la règlementation révélatrice d’un laxisme dans le contrôle de la sûreté

Une substance si dangereuse devrait normalement faire l’objet de contrôles scrupuleux ; il apparaît cependant que la rigueur de l’exploitant laisse à désirer. Le 20 février 2012, suite à une erreur informatique, un conteneur d’UF6 a été rempli au-delà de la quantité limite prescrite pour raisons de sûreté. Une semaine après, le conteneur a été pris en charge par la manutention, qui a détecté le problème mais l’a quand même laissé partir pour l’usine d’enrichissement. Ce n’est que deux mois après que l’erreur sera enfin signalée par le site d’enrichissement. L’analyse de l’origine de cet événement met en évidence le dysfonctionnement successif de toutes les mesures de contrôle et de vérification de la masse d’UF6 présente dans le conteneur avant son expédition.

Cette violation n’a pas provoqué d’accident grave, mais aurait pu avoir des conséquences en terme de sûreté. On peut légitimement s’interroger : pour une violation des règles de sûreté détectée, combien sont passées sous silence avec complaisance ? La Comurhex Pierrelatte n’est pas une confiserie et de tels problèmes peuvent avoir des conséquences lourdes pour les travailleurs et les riverains.

Ce non-respect des prescriptions de sûreté pour le transport des « colis » radioactifs constitue une faute, punie de 30 000 euros d’amende et d’un an d’emprisonnement. Le Réseau “Sortir du nucléaire“ a porté plainte le 8 janvier 2013 et espère que l’exploitant sera puni pour son laxisme et sa maîtrise médiocre des procédures de sûreté.

Pour dénoncer ces risques et rappeler l’urgence d’en finir avec le nucléaire, rendez-vous le lundi 15 juillet à 11 h devant l’usine Comurhex de Pierrelatte.

Retrouvez notre dossier juridique et la plainte déposée : https://www.sortirdunucleaire.org/Comurhex-Pierrelatte-surremplissage

Plus d’informations sur la marche internationale pour la paix et la sortie du nucléaire : https://www.sortirdunucleaire.org/Marche-sur-la-route-de-l-uranium-c

Nucléaire : de la mine aux déchets, nous sommes tous concernés ! Plus d’information sur les étapes de transformation de l’uranium : https://www.sortirdunucleaire.org/Transformation

Contacts presse :

Sur place : Pierric Duflos – 06 28 34 73 32

Marc Saint Aroman - 05 61 35 11 06

Pour joindre les marcheurs - 06 78 75 60 55

Chargée de communication : Charlotte Mijeon - 06 64 66 01 23

Le site nucléaire du Tricastin : une bombe à retardement

Le site nucléaire du Tricastin abrite la plus importante concentration d’usines Seveso et atomiques d’Europe. Outre les réacteurs vieillissants du Tricastin (qui ont dépassé les 30 ans et dont les cuves collectionnent les fissures), on y retrouve de nombreuses installations, dont l’usine Comurhex de Pierrelatte, où l’uranium est « converti » avant d’être enrichi à l’usine Georges Besse II.

Ce processus de « conversion » consiste à le transformer en hexafluorure d’uranium (UF6), un composé chimique corrosif, très actif et nocif, qui réagit violemment tant au contact de l’eau que de l’humidité de l’air. L’UF6 n’est qu’une des multiples substances à risque que l’on retrouve sur ce site.

Une violation de la règlementation révélatrice d’un laxisme dans le contrôle de la sûreté

Une substance si dangereuse devrait normalement faire l’objet de contrôles scrupuleux ; il apparaît cependant que la rigueur de l’exploitant laisse à désirer. Le 20 février 2012, suite à une erreur informatique, un conteneur d’UF6 a été rempli au-delà de la quantité limite prescrite pour raisons de sûreté. Une semaine après, le conteneur a été pris en charge par la manutention, qui a détecté le problème mais l’a quand même laissé partir pour l’usine d’enrichissement. Ce n’est que deux mois après que l’erreur sera enfin signalée par le site d’enrichissement. L’analyse de l’origine de cet événement met en évidence le dysfonctionnement successif de toutes les mesures de contrôle et de vérification de la masse d’UF6 présente dans le conteneur avant son expédition.

Cette violation n’a pas provoqué d’accident grave, mais aurait pu avoir des conséquences en terme de sûreté. On peut légitimement s’interroger : pour une violation des règles de sûreté détectée, combien sont passées sous silence avec complaisance ? La Comurhex Pierrelatte n’est pas une confiserie et de tels problèmes peuvent avoir des conséquences lourdes pour les travailleurs et les riverains.

Ce non-respect des prescriptions de sûreté pour le transport des « colis » radioactifs constitue une faute, punie de 30 000 euros d’amende et d’un an d’emprisonnement. Le Réseau “Sortir du nucléaire“ a porté plainte le 8 janvier 2013 et espère que l’exploitant sera puni pour son laxisme et sa maîtrise médiocre des procédures de sûreté.

Pour dénoncer ces risques et rappeler l’urgence d’en finir avec le nucléaire, rendez-vous le lundi 15 juillet à 11 h devant l’usine Comurhex de Pierrelatte.

Retrouvez notre dossier juridique et la plainte déposée : https://www.sortirdunucleaire.org/Comurhex-Pierrelatte-surremplissage

Plus d’informations sur la marche internationale pour la paix et la sortie du nucléaire : https://www.sortirdunucleaire.org/Marche-sur-la-route-de-l-uranium-c

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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
Tél : 06 64 66 01 23


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 Uranium et mines