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Risque d’explosions dans les centrales : faut-il attendre une catastrophe pour décider enfin de sortir du nucléaire ?

Communiqué du 20 novembre 2008



 Après les évènements de cet été au Tricastin et ailleurs, cette nouvelle affaire illustre la grave dégradation de l’état des installations nucléaires

- Loin de démontrer une quelconque « fermeté », l’Autorité de sûreté nucléaire avoue au contraire son impuissance face à EDF et Areva

- "Sortir du nucléaire" appelle à des rassemblements partout en France le samedi 29 novembre sur le thème « ni nucléaire, ni effet de serre »



Le Réseau "Sortir du nucléaire" attire l’attention de l’opinion publique sur la gravité du risque nucléaire, illustré par la mise en demeure par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche) face au « risque d’explosions ». Les centrales nucléaires du Blayais (Gironde), de Civaux (Vienne) et de Golfech (Tarn-et-Garonne) sont aussi pointées, et même l’ensemble des centrales puisque l’ASN reconnaît qu’il est « nécessaire qu’EDF mette en œuvre un plan d’actions plus général sur ce sujet ».

L’ASN évoque un "risque d’explosion" susceptible "d’endommager des éléments essentiels au maintien de la sûreté ou de conduire à une rupture du confinement". L’ASN tolère cette situation sidérante depuis 1999 et voilà qu’elle accorde de nouveaux délais à EDF. Cette mise en demeure ne montre donc pas une « fermeté » de l’ASN, c’est au contraire l’expression de son impuissance face aux exploitants, EDF et Areva en tête.

De très nombreux rapports d’inspection de l’ASN dans les centrales nucléaires EDF pointent des travaux non réalisés en temps voulu, alors qu’ils avaient été « exigés » par l’ASN des mois voire des années plus tôt. Areva n’est pas en reste, le summum ayant été atteint avec l’affaire (*) du fameux Atelier de plutonium de Cadarache (Bouches-du-Rhône).

L’été dernier a été marqué par de graves évènements dans les installations nucléaires en France, en particulier au Tricastin (Drôme / Vaucluse) mais aussi dans divers autres pays d’Europe (Belgique, Espagne, Allemagne, Ukraine, Slovénie, etc).

Faut-il rappeler qu’une catastrophe nucléaire a eu lieu en 1986 à Tchernobyl (Ukraine), contaminant l’Europe entière ? Avant un nouveau désatre, il faut mettre un terme aux activités de l’industrie nucléaire. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a justement publié en 2007 deux scénarios de « sortie » en 5 ou 10 ans.

Dans l’immédiat, les citoyens sont invités à manifester un peu partout en France samedi 29 novembre 2008 sur le thème « Ni nucléaire, ni effet de serre ». (Voir https://ninucleaire-nieffetdeserre.org )


(*) Il a fallu près de 10 ans (!) à l’ASN pour obtenir la fermeture en 2003 de cette installation ultra dangereuse… qui a cependant été rouverte unilatéralement par Areva d’octobre 2004 à janvier 2005 pour y traiter une cargaison de plutonium américain. L’ASN n’avait pu que prendre acte de ce coup de force.

 Après les évènements de cet été au Tricastin et ailleurs, cette nouvelle affaire illustre la grave dégradation de l’état des installations nucléaires

- Loin de démontrer une quelconque « fermeté », l’Autorité de sûreté nucléaire avoue au contraire son impuissance face à EDF et Areva

- "Sortir du nucléaire" appelle à des rassemblements partout en France le samedi 29 novembre sur le thème « ni nucléaire, ni effet de serre »



Le Réseau "Sortir du nucléaire" attire l’attention de l’opinion publique sur la gravité du risque nucléaire, illustré par la mise en demeure par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche) face au « risque d’explosions ». Les centrales nucléaires du Blayais (Gironde), de Civaux (Vienne) et de Golfech (Tarn-et-Garonne) sont aussi pointées, et même l’ensemble des centrales puisque l’ASN reconnaît qu’il est « nécessaire qu’EDF mette en œuvre un plan d’actions plus général sur ce sujet ».

L’ASN évoque un "risque d’explosion" susceptible "d’endommager des éléments essentiels au maintien de la sûreté ou de conduire à une rupture du confinement". L’ASN tolère cette situation sidérante depuis 1999 et voilà qu’elle accorde de nouveaux délais à EDF. Cette mise en demeure ne montre donc pas une « fermeté » de l’ASN, c’est au contraire l’expression de son impuissance face aux exploitants, EDF et Areva en tête.

De très nombreux rapports d’inspection de l’ASN dans les centrales nucléaires EDF pointent des travaux non réalisés en temps voulu, alors qu’ils avaient été « exigés » par l’ASN des mois voire des années plus tôt. Areva n’est pas en reste, le summum ayant été atteint avec l’affaire (*) du fameux Atelier de plutonium de Cadarache (Bouches-du-Rhône).

L’été dernier a été marqué par de graves évènements dans les installations nucléaires en France, en particulier au Tricastin (Drôme / Vaucluse) mais aussi dans divers autres pays d’Europe (Belgique, Espagne, Allemagne, Ukraine, Slovénie, etc).

Faut-il rappeler qu’une catastrophe nucléaire a eu lieu en 1986 à Tchernobyl (Ukraine), contaminant l’Europe entière ? Avant un nouveau désatre, il faut mettre un terme aux activités de l’industrie nucléaire. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a justement publié en 2007 deux scénarios de « sortie » en 5 ou 10 ans.

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(*) Il a fallu près de 10 ans (!) à l’ASN pour obtenir la fermeture en 2003 de cette installation ultra dangereuse… qui a cependant été rouverte unilatéralement par Areva d’octobre 2004 à janvier 2005 pour y traiter une cargaison de plutonium américain. L’ASN n’avait pu que prendre acte de ce coup de force.


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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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