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Nos communiqués de presse

Record de 2010 battu ! Cela fait maintenant plus de 92 heures que le train a quitté Valognes

Communiqué du 27 novembre 2011



Le convoi de déchets vitrifiés allemands poursuit actuellement sa route en direction du Wendland. A 13h ce dimanche il a quitté Maschen au sud d’Hambourg, après un arrêt forcé de plus de 17 heures. Parti de Valognes, dans la Manche avec une journée d’avance, le convoi a dû être arrêté pendant 24h à Rémilly, en Moselle, mettant ainsi en péril la sécurité des habitants et la santé des agents SNCF. Il doit encore parcourir un périple d’une petite centaine de km pour rejoindre Gorleben. Une importante mobilisation est toujours en cours et le train est fortement attendu après Lüneburg, où il s’est arrêté de 13h30 à 13h55, ville à partir de laquelle une seule voie de passage existe. Cela fait maintenant plus de 92 heures que le convoi a quitté la Manche, le record de 2010 est d’ores et déjà atteint.

L’avancée du convoi perturbée grâce à une mobilisation d’ampleur

C’est actuellement une mobilisation d’ampleur qui a court en Allemagne.

Hier après midi ce sont de 25 000 personnes et 500 tracteurs qui se sont rassemblés dans une ambiance festive à Dannenberg, à proximité du terminal ferroviaire, où un X jaune géant symbolisant la résistance contre les transports et l’enfouissement des déchets a été déployé au-dessus de la foule, ainsi qu’une grande banderole de 10 mètres sur 15 du Réseau "Sortir du nucléaire" affichant en français "Le nucléaire tue l’avenir".

L’avancée du convoi est ralentie depuis deux jours, par des actions non-violentes diverses et variées : déballastage des voies à Dahlenburg et à Göhrde, sit-in pacifiques et présence sur les voies à Hitzacker, Metzingen, Possad, Hebenshausen, Dannenberg, Lünebourg, Vastorf...

A Harlingen, un sit-in qui a rassemblé 4000 personnes a tenu une bonne partie de la soirée. Les militants ont été évacués dans la calme au cours de la nuit. A 8h, la voie à cet endroit était dégagée. A Hitzacker des militants se sont attachés à un bloc de béton depuis le début de la matinée. Ils ont été rejoints par près de 400 personnes, maintenant assises sur les rails. A Dannenberg, enfin, le sit-in est toujours en place, sit-in auquel se sont ajoutés 200 vélos de la "Vélorution".


Une mobilisation marquée par une forte solidarité des antinucléaires étrangers

Plusieurs organisations et mouvements étrangers sont venus marqués leur solidarité aux antinucléaires allemands et apporter leur témoignage. A noter la présence remarquée d’une délégation japonaise, ainsi que celle du Réseau "Sortir du nucléaire". Lors d’une intervention saluée par les manifestants allemands, les représentants du mouvement antinucléaire français ont exprimé leur solidarité avec les Allemands et dénoncé les dangers des transports radioactifs, le mythe du "retraitement" des déchets et les projets d’enfouissement en profondeur imposés d’un côté et de l’autre du Rhin. Ils ont également appelé les militants allemands à rejoindre la Chaine Humaine pour sortir du nucléaire que notre association et le groupe "Réaction en Chaine Humaine" organisent dans la Vallée du Rhône le 11 mars prochain, à l’occasion du triste anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Notre équipe est toujours dans le Wendland et participe à la mobilisation en cours.

De Bure à Gorleben : Enfouir les déchets, une bien mauvaise idée

Une mobilisation réussie, en réponse à l’absence de solutions pour la gestion des déchets nucléaires et à l’absurdité des projets d’enfouissement en profondeur programmés à Gorleben en Allemagne et à Bure en France. Faire ce choix insensé, c’est prendre le risque de contaminer des territoires entiers pour des dizaines de milliers d’années et de léguer aux générations futures un héritage empoisonné.

Ces projets dangereux doivent aujourd’hui être abandonnés. L’exemple de la mine de sel de Asse devrait suffire à dissuader les gestionnaires de ces matières. Des milliers de fûts de déchets dits faiblement et moyennement radioactifs y ont été enfouis - officiellement à titre expérimental - dans les années 60-70. A l’époque, les autorités se voulaient rassurantes. Mais aujourd’hui, la mine prend l’eau et s’effondre, contaminant ainsi de manière irréversible les nappes d’eau souterraines.

Il n’existe pas de "solution" pour la gestion des déchets radioactifs. La seule possibilité qui se présente à nous est d’arrêter d’en produire au plus vite, en sortant du nucléaire. En France comme en Allemagne !


Contacts presse :
Laura Hameaux - Suivi du convoi - 06 85 23 05 11
Charlotte Mijeon - Dans le Wendland (français et allemand) - 06 75 36 20 20

Attachée de presse :
Opale Crivello - 06 64 66 0123

Le convoi de déchets vitrifiés allemands poursuit actuellement sa route en direction du Wendland. A 13h ce dimanche il a quitté Maschen au sud d’Hambourg, après un arrêt forcé de plus de 17 heures. Parti de Valognes, dans la Manche avec une journée d’avance, le convoi a dû être arrêté pendant 24h à Rémilly, en Moselle, mettant ainsi en péril la sécurité des habitants et la santé des agents SNCF. Il doit encore parcourir un périple d’une petite centaine de km pour rejoindre Gorleben. Une importante mobilisation est toujours en cours et le train est fortement attendu après Lüneburg, où il s’est arrêté de 13h30 à 13h55, ville à partir de laquelle une seule voie de passage existe. Cela fait maintenant plus de 92 heures que le convoi a quitté la Manche, le record de 2010 est d’ores et déjà atteint.

L’avancée du convoi perturbée grâce à une mobilisation d’ampleur

C’est actuellement une mobilisation d’ampleur qui a court en Allemagne.

Hier après midi ce sont de 25 000 personnes et 500 tracteurs qui se sont rassemblés dans une ambiance festive à Dannenberg, à proximité du terminal ferroviaire, où un X jaune géant symbolisant la résistance contre les transports et l’enfouissement des déchets a été déployé au-dessus de la foule, ainsi qu’une grande banderole de 10 mètres sur 15 du Réseau "Sortir du nucléaire" affichant en français "Le nucléaire tue l’avenir".

L’avancée du convoi est ralentie depuis deux jours, par des actions non-violentes diverses et variées : déballastage des voies à Dahlenburg et à Göhrde, sit-in pacifiques et présence sur les voies à Hitzacker, Metzingen, Possad, Hebenshausen, Dannenberg, Lünebourg, Vastorf...

A Harlingen, un sit-in qui a rassemblé 4000 personnes a tenu une bonne partie de la soirée. Les militants ont été évacués dans la calme au cours de la nuit. A 8h, la voie à cet endroit était dégagée. A Hitzacker des militants se sont attachés à un bloc de béton depuis le début de la matinée. Ils ont été rejoints par près de 400 personnes, maintenant assises sur les rails. A Dannenberg, enfin, le sit-in est toujours en place, sit-in auquel se sont ajoutés 200 vélos de la "Vélorution".


Une mobilisation marquée par une forte solidarité des antinucléaires étrangers

Plusieurs organisations et mouvements étrangers sont venus marqués leur solidarité aux antinucléaires allemands et apporter leur témoignage. A noter la présence remarquée d’une délégation japonaise, ainsi que celle du Réseau "Sortir du nucléaire". Lors d’une intervention saluée par les manifestants allemands, les représentants du mouvement antinucléaire français ont exprimé leur solidarité avec les Allemands et dénoncé les dangers des transports radioactifs, le mythe du "retraitement" des déchets et les projets d’enfouissement en profondeur imposés d’un côté et de l’autre du Rhin. Ils ont également appelé les militants allemands à rejoindre la Chaine Humaine pour sortir du nucléaire que notre association et le groupe "Réaction en Chaine Humaine" organisent dans la Vallée du Rhône le 11 mars prochain, à l’occasion du triste anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Notre équipe est toujours dans le Wendland et participe à la mobilisation en cours.

De Bure à Gorleben : Enfouir les déchets, une bien mauvaise idée

Une mobilisation réussie, en réponse à l’absence de solutions pour la gestion des déchets nucléaires et à l’absurdité des projets d’enfouissement en profondeur programmés à Gorleben en Allemagne et à Bure en France. Faire ce choix insensé, c’est prendre le risque de contaminer des territoires entiers pour des dizaines de milliers d’années et de léguer aux générations futures un héritage empoisonné.

Ces projets dangereux doivent aujourd’hui être abandonnés. L’exemple de la mine de sel de Asse devrait suffire à dissuader les gestionnaires de ces matières. Des milliers de fûts de déchets dits faiblement et moyennement radioactifs y ont été enfouis - officiellement à titre expérimental - dans les années 60-70. A l’époque, les autorités se voulaient rassurantes. Mais aujourd’hui, la mine prend l’eau et s’effondre, contaminant ainsi de manière irréversible les nappes d’eau souterraines.

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 Transports radioactifs