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Sortir du nucléaire n°86



Été 2020

Agir

Les Rendez-vous des confiné·es sur le nucléaire et son monde

Alors que nous nous apprêtions à annoncer notre nouveau Cycle de Rencontres en Meuse / Haute-Marne sur le projet CIGÉO, notre agenda de rendez-vous a été perturbé par cette terrible crise sanitaire mondiale et nous avons dû le mettre en suspend. Après quelques semaines nécessaires pour apprendre au mieux à vivre dans l’angoisse permanente, nous avons ressenti le besoin, l’envie de profiter de ce confinement pour ouvrir des espaces de discussion, d’information et de débat sur le nucléaire et son monde (l’un n’allant pas sans l’autre !) mais cette fois… sur la toile !

Travailleurs du nucléaire

Ces journées de confinement ont chacune comporté leur lot d’actualités qui nous rappellent combien la pandémie affecte chaque vie, chaque secteur, et peut intensifier et révéler les injustices sociales, les discriminations, et le visage d’un gouvernement autoritaire.

Le nucléaire n’est pas épargné

La situation est d’autant plus préoccupante que les activités liées au nucléaire sont très exigeantes et ont un haut niveau de risque. Les risques de défaillance humaine accroissent le danger d’accident nucléaire, alors que le travail dans le nucléaire est un secteur intransigeant qui ne peut souffrir d’aucune fatigue. C’est la double-peine : dans un secteur où de manière générale le niveau de sécurité et de sûreté des installations est déjà fortement déficient et insuffisant, le Covid-19 est un facteur aggravant. Il ouvre un nouveau front en plus de celui de la radioactivité : la maladie.

La crise sanitaire amplifie la dangerosité du nucléaire et montre ainsi sous un nouveau jour la nécessité de se détourner de cette production d’énergie.

Il nous semble indispensable de “dé-confiner“ les questions relatives au nucléaire en cette période ! Finalement, le Covid-19 est un ennemi tout aussi invisible que la radioactivité : d’ailleurs, ne serions-nous pas entrain de vivre l’avant-goût d’un accident nucléaire ? La gestion des urgences, les mouvements de population, la fuite des un·es, le confinement des autres, etc. les manigances et l’incompétence des autorités, l’incohérence des décisions prises, les mensonges, les vérités tardives ! Il y a une évidence dans les ponts à construire.

Plusieurs RDV des confiné·es ont eu lieu durant cette période, et peuvent être visionnés en replay sur le site : https://www.stopcigeo-bure.eu/confinees/

La séance d’ouverture – qui nous tenait particulièrement à cœur puisqu’elle avait pour vocation de parler d’un problème bien trop souvent invisibilisé : la question des travailleuses et travailleurs du nucléaire – ; a été accueillie par 30 000 vues !

Les séances qui ont suivis ont eu beaucoup de succès également : notamment la soirée sur l’atteinte grave aux libertés publiques, qui a été fortement relayée !

Ce cycle de rendez-vous des confiné·es, maintenant dé-confiné, ne s’arrête donc pas : il continuera tout au long de cette année !

À très vite !

Les organisatrices de ce super cycle !

Ces journées de confinement ont chacune comporté leur lot d’actualités qui nous rappellent combien la pandémie affecte chaque vie, chaque secteur, et peut intensifier et révéler les injustices sociales, les discriminations, et le visage d’un gouvernement autoritaire.

Le nucléaire n’est pas épargné

La situation est d’autant plus préoccupante que les activités liées au nucléaire sont très exigeantes et ont un haut niveau de risque. Les risques de défaillance humaine accroissent le danger d’accident nucléaire, alors que le travail dans le nucléaire est un secteur intransigeant qui ne peut souffrir d’aucune fatigue. C’est la double-peine : dans un secteur où de manière générale le niveau de sécurité et de sûreté des installations est déjà fortement déficient et insuffisant, le Covid-19 est un facteur aggravant. Il ouvre un nouveau front en plus de celui de la radioactivité : la maladie.

La crise sanitaire amplifie la dangerosité du nucléaire et montre ainsi sous un nouveau jour la nécessité de se détourner de cette production d’énergie.

Il nous semble indispensable de “dé-confiner“ les questions relatives au nucléaire en cette période ! Finalement, le Covid-19 est un ennemi tout aussi invisible que la radioactivité : d’ailleurs, ne serions-nous pas entrain de vivre l’avant-goût d’un accident nucléaire ? La gestion des urgences, les mouvements de population, la fuite des un·es, le confinement des autres, etc. les manigances et l’incompétence des autorités, l’incohérence des décisions prises, les mensonges, les vérités tardives ! Il y a une évidence dans les ponts à construire.

Plusieurs RDV des confiné·es ont eu lieu durant cette période, et peuvent être visionnés en replay sur le site : https://www.stopcigeo-bure.eu/confinees/

La séance d’ouverture – qui nous tenait particulièrement à cœur puisqu’elle avait pour vocation de parler d’un problème bien trop souvent invisibilisé : la question des travailleuses et travailleurs du nucléaire – ; a été accueillie par 30 000 vues !

Les séances qui ont suivis ont eu beaucoup de succès également : notamment la soirée sur l’atteinte grave aux libertés publiques, qui a été fortement relayée !

Ce cycle de rendez-vous des confiné·es, maintenant dé-confiné, ne s’arrête donc pas : il continuera tout au long de cette année !

À très vite !

Les organisatrices de ce super cycle !



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