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Nos communiqués de presse

Le Réseau "Sortir du nucléaire" s’adresse : 1) aux acheteurs potentiels d’actions EDF ; 2) aux opposants à la privatisation d’EDF

Communiqué du 27 octobre 2005



Le Réseau "Sortir du nucléaire" s’adresse
aux acheteurs potentiels d’actions EDF :
"Une très mauvaise affaire !"


Le Réseau "Sortir du nucléaire" s’adresse ce jour aux acheteurs potentiels d’actions EDF, à l’occasion de l’ouverture du capital de l’entreprise.
Même pour ceux qui sont favorable à l’atome, l’achat d’actions d’EDF ne peut être qu’un acte irrationnel ou bien guidé par l’ignorance de la vérité sur les charges et engagements d’EDF.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" met en exergue plusieurs données qui, s’ajoutant au déficit colossal d’ores et déjà accumulé par EDF (au moins 40 milliards d’euros, sûrement plus), permettent de douter de l’avenir radieux d’EDF en bourse.

Voici les éléments principaux :

- Démantèlement et déchets radioactifs : un puits sans fond
La Cour des comptes a rendu en janvier 2005 un rapport édifiant sur "le démantèlement des installations nucléaires et la gestion des déchets radioactifs", montrant que le financement de ces opérations n’était pas assurés, particulièrement pour EDF qui ne dispose que d’un "embryon d’actifs dédiés par rapport à la masse à financer". On peut d’ores et déjà imaginer la chute vertigineuse des actions EDF en bourse lorsque la vérité va éclater. Le syndrome Enron va frapper.

- Les centrales nucléaires sont déficitaires
Contrairement à une idée aussi fausse que répandue, EDF a toujours perdu et perd aujourd’hui encore de l’argent avec les centrales nucléaires (99 millions d’euros de pertes en 2004). Ce sont le transport et la distribution de l’électricité qui sont (très) rentables : 1002 millions d’euros en 2004. Or, à court terme, EDF perdra ces activités au profit d’autres structures (en particulier RTE pour le transport).

- Les centrales nucléaires réservent de (mauvaises) surprises
Les centrales, elles vieillissent, et plutôt mal : il faut changer beaucoup plus tôt que prévu les couvercles de cuve, les générateurs de vapeur. Les enceintes de confinement sont de plus en plus poreuses, etc. De nombreuses (très) mauvaises surprises sont vraisemblables. et certainement déjà connues d’EDF qui se garde bien d’en informer ses futurs actionnaires.

- Dérèglement climatique : les centrales de plus en plus souvent arrêtées
Les 58 réacteurs nucléaires français ne s’attaquent pas, comme on voudrait nous le faire croire, au dérèglement climatique. En réalité, c’est exactement l’inverse : tempête 1999 (inondation de la centrale nucléaire du Blayais qui a frôlé la catastrophe), canicule 2003 (de nombreuses centrales arrêtées, importations massives d’électricité). Le réchauffement climatique s’aggrave et va mettre de plus en plus souvent en échec les centrales nucléaires. Adieu rentabilité, veau, vaches, cochons. (Sans parler de l’éventualité d’une catastrophe nucléaire).

- Crash suicide sur une centrale nucléaire ou catastrophe accidentelle
Le futur EPR a la même particularité que tous les réacteurs nucléaires actuels : il n’est pas conçu pour résister à un crash suicide. De même, il peut occasionner une catastrophe accidentelle ou due à un évènement climatique. Certes, juridiquement, EDF n’aurait à payer que la ridicule somme de 700 millions d’euros (les milliards d’euros d’indemnisation étant payés par l’argent public, en vertu des scandaleuses conventions de Paris et de Bruxelles). Mais il est évident que l’activité industrielle nucléaire serait lourdement frappée. L’action EDF approcherait sûrement du zéro absolu.

En fin de compte, ceux qui ont de l’argent à investir feraient mieux de le mettre. n’importe où ailleurs que dans le nucléaire. Le mieux serait certainement dans les énergies renouvelables.

************************************************


Le réseau "Sortir du nucléaire" s’adresse
aux opposants à la privatisation d’EDF :
"C’est pour payer de nouveaux réacteurs
nucléaires qu’EDF ouvre son capital"


Alors qu’il développe depuis plusieurs mois une campagne intitulée "Pour un vrai service public de l’électricité sans nucléaire", le Réseau "Sortir du nucléaire" en appelle à tous les opposants à l’ouverture du capital et à la future privatisation d’EDF : c’est en particulier pour financer la construction de futurs réacteurs nucléaires que le capital d’EDF va être ouvert.

Certes, dans un premier temps, EDF et le gouvernement ont pris soin d’annoncer des investissements dans des secteurs moins sensibles. Mais, pour financer la construction des nouveaux réacteurs nucléaires annoncés, il est clair que la privatisation d’EDF ne s’arrêtera pas à 15% ni même à 30% des actions.

Aussi, la meilleure façon de faire échouer la privatisation d’EDF est de rejeter le nucléaire qui, depuis toujours, est la négation même du service public et de l’éthique citoyenne :

- décisions prises sans consultation ni consentement de la population
- construction des centrales à grands renforts de compagnies de CRS et de gaz lacrymogènes.
- centralisation et vulnérabilité de la production (cf tempête décembre 1999, même si les agents EDF ont été admirables pour réparer), contrairement à une production décentralisée, au plus proche des usagers.
- mainmise des centrales sur la vie locale par les taxes professionnelles et les subventions
- salariés (principalement intérimaires) irradiés lors des opérations de maintenance
- cinq fois moins d’emplois dans le nucléaire que dans les énergies renouvelables (pour un même investissement)
- surconsommation électrique délibérément organisée (chauffages et climatiseurs électriques en particulier) pour "justifier" la surproduction des centrales nucléaires
- investissements colossaux au détriment des énergies renouvelables
- néocolonialisme pour s’accaparer l’uranium dans les pays du Sud (cf Niger)
- rejets radioactifs et chimiques (souvent illégaux) dans l’air et l’eau
- factures incalculables laissées aux générations futures (démantèlement des centrales nucléaires en particulier)
- déchets nucléaires légués aux générations futures
- en cas d’accident nucléaire : contamination dramatique de millions de personnes et évacuation de régions entières pour des siècles
- mensonge permanent, comme pour le nuage de Tchernobyl ou la vulnérabilité des installations nucléaires à un crash suicide.
- etc.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle donc à des mobilisations qui soient simultanément contre l’ouverture du capital d’EDF et contre la construction de nouveaux réacteurs nucléaires.

-----------------------------------
NB : il est aussi nécessaire de dénoncer les faux arguments avancés par les tenants de l’atome :

- indépendance énergétique : 100% de l’uranium, le combustible des centrales nucléaires, est importé (en particulier du Niger où les populations locales sont exploitées et spoliées). Le nucléaire n’apporte donc aucune indépendance énergétique
- rentabilité financière : contrairement à une idée fausse, répandue par les tenants de l’atome, EDF a toujours perdu et perd aujourd’hui encore de l’argent avec les centrales nucléaires (99 millions d’euros de pertes en 2004). Ce sont les activités de transport et de distribution de l’électricité qui sont (très) rentables : 1002 millions d’euros en 2004 !
- lutte contre le réchauffement climatique : malgré 58 réacteurs nucléaires, la France a été frappée par la canicule 2003, la sécheresse 2005, sans compter. celles à venir. Le nucléaire, qui représente une part infime (6%) et sur le déclin (moins de 5% en 2030) de l’énergie mondiale, est dans l’incapacité d’empêcher le réchauffement climatique.
La seule solution tient en trois points : efficacité énergétique, économies d’énergie, énergies renouvelables.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" s’adresse
aux acheteurs potentiels d’actions EDF :
"Une très mauvaise affaire !"


Le Réseau "Sortir du nucléaire" s’adresse ce jour aux acheteurs potentiels d’actions EDF, à l’occasion de l’ouverture du capital de l’entreprise.
Même pour ceux qui sont favorable à l’atome, l’achat d’actions d’EDF ne peut être qu’un acte irrationnel ou bien guidé par l’ignorance de la vérité sur les charges et engagements d’EDF.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" met en exergue plusieurs données qui, s’ajoutant au déficit colossal d’ores et déjà accumulé par EDF (au moins 40 milliards d’euros, sûrement plus), permettent de douter de l’avenir radieux d’EDF en bourse.

Voici les éléments principaux :

- Démantèlement et déchets radioactifs : un puits sans fond
La Cour des comptes a rendu en janvier 2005 un rapport édifiant sur "le démantèlement des installations nucléaires et la gestion des déchets radioactifs", montrant que le financement de ces opérations n’était pas assurés, particulièrement pour EDF qui ne dispose que d’un "embryon d’actifs dédiés par rapport à la masse à financer". On peut d’ores et déjà imaginer la chute vertigineuse des actions EDF en bourse lorsque la vérité va éclater. Le syndrome Enron va frapper.

- Les centrales nucléaires sont déficitaires
Contrairement à une idée aussi fausse que répandue, EDF a toujours perdu et perd aujourd’hui encore de l’argent avec les centrales nucléaires (99 millions d’euros de pertes en 2004). Ce sont le transport et la distribution de l’électricité qui sont (très) rentables : 1002 millions d’euros en 2004. Or, à court terme, EDF perdra ces activités au profit d’autres structures (en particulier RTE pour le transport).

- Les centrales nucléaires réservent de (mauvaises) surprises
Les centrales, elles vieillissent, et plutôt mal : il faut changer beaucoup plus tôt que prévu les couvercles de cuve, les générateurs de vapeur. Les enceintes de confinement sont de plus en plus poreuses, etc. De nombreuses (très) mauvaises surprises sont vraisemblables. et certainement déjà connues d’EDF qui se garde bien d’en informer ses futurs actionnaires.

- Dérèglement climatique : les centrales de plus en plus souvent arrêtées
Les 58 réacteurs nucléaires français ne s’attaquent pas, comme on voudrait nous le faire croire, au dérèglement climatique. En réalité, c’est exactement l’inverse : tempête 1999 (inondation de la centrale nucléaire du Blayais qui a frôlé la catastrophe), canicule 2003 (de nombreuses centrales arrêtées, importations massives d’électricité). Le réchauffement climatique s’aggrave et va mettre de plus en plus souvent en échec les centrales nucléaires. Adieu rentabilité, veau, vaches, cochons. (Sans parler de l’éventualité d’une catastrophe nucléaire).

- Crash suicide sur une centrale nucléaire ou catastrophe accidentelle
Le futur EPR a la même particularité que tous les réacteurs nucléaires actuels : il n’est pas conçu pour résister à un crash suicide. De même, il peut occasionner une catastrophe accidentelle ou due à un évènement climatique. Certes, juridiquement, EDF n’aurait à payer que la ridicule somme de 700 millions d’euros (les milliards d’euros d’indemnisation étant payés par l’argent public, en vertu des scandaleuses conventions de Paris et de Bruxelles). Mais il est évident que l’activité industrielle nucléaire serait lourdement frappée. L’action EDF approcherait sûrement du zéro absolu.

En fin de compte, ceux qui ont de l’argent à investir feraient mieux de le mettre. n’importe où ailleurs que dans le nucléaire. Le mieux serait certainement dans les énergies renouvelables.

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Le réseau "Sortir du nucléaire" s’adresse
aux opposants à la privatisation d’EDF :
"C’est pour payer de nouveaux réacteurs
nucléaires qu’EDF ouvre son capital"


Alors qu’il développe depuis plusieurs mois une campagne intitulée "Pour un vrai service public de l’électricité sans nucléaire", le Réseau "Sortir du nucléaire" en appelle à tous les opposants à l’ouverture du capital et à la future privatisation d’EDF : c’est en particulier pour financer la construction de futurs réacteurs nucléaires que le capital d’EDF va être ouvert.

Certes, dans un premier temps, EDF et le gouvernement ont pris soin d’annoncer des investissements dans des secteurs moins sensibles. Mais, pour financer la construction des nouveaux réacteurs nucléaires annoncés, il est clair que la privatisation d’EDF ne s’arrêtera pas à 15% ni même à 30% des actions.

Aussi, la meilleure façon de faire échouer la privatisation d’EDF est de rejeter le nucléaire qui, depuis toujours, est la négation même du service public et de l’éthique citoyenne :

- décisions prises sans consultation ni consentement de la population
- construction des centrales à grands renforts de compagnies de CRS et de gaz lacrymogènes.
- centralisation et vulnérabilité de la production (cf tempête décembre 1999, même si les agents EDF ont été admirables pour réparer), contrairement à une production décentralisée, au plus proche des usagers.
- mainmise des centrales sur la vie locale par les taxes professionnelles et les subventions
- salariés (principalement intérimaires) irradiés lors des opérations de maintenance
- cinq fois moins d’emplois dans le nucléaire que dans les énergies renouvelables (pour un même investissement)
- surconsommation électrique délibérément organisée (chauffages et climatiseurs électriques en particulier) pour "justifier" la surproduction des centrales nucléaires
- investissements colossaux au détriment des énergies renouvelables
- néocolonialisme pour s’accaparer l’uranium dans les pays du Sud (cf Niger)
- rejets radioactifs et chimiques (souvent illégaux) dans l’air et l’eau
- factures incalculables laissées aux générations futures (démantèlement des centrales nucléaires en particulier)
- déchets nucléaires légués aux générations futures
- en cas d’accident nucléaire : contamination dramatique de millions de personnes et évacuation de régions entières pour des siècles
- mensonge permanent, comme pour le nuage de Tchernobyl ou la vulnérabilité des installations nucléaires à un crash suicide.
- etc.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle donc à des mobilisations qui soient simultanément contre l’ouverture du capital d’EDF et contre la construction de nouveaux réacteurs nucléaires.

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NB : il est aussi nécessaire de dénoncer les faux arguments avancés par les tenants de l’atome :

- indépendance énergétique : 100% de l’uranium, le combustible des centrales nucléaires, est importé (en particulier du Niger où les populations locales sont exploitées et spoliées). Le nucléaire n’apporte donc aucune indépendance énergétique
- rentabilité financière : contrairement à une idée fausse, répandue par les tenants de l’atome, EDF a toujours perdu et perd aujourd’hui encore de l’argent avec les centrales nucléaires (99 millions d’euros de pertes en 2004). Ce sont les activités de transport et de distribution de l’électricité qui sont (très) rentables : 1002 millions d’euros en 2004 !
- lutte contre le réchauffement climatique : malgré 58 réacteurs nucléaires, la France a été frappée par la canicule 2003, la sécheresse 2005, sans compter. celles à venir. Le nucléaire, qui représente une part infime (6%) et sur le déclin (moins de 5% en 2030) de l’énergie mondiale, est dans l’incapacité d’empêcher le réchauffement climatique.
La seule solution tient en trois points : efficacité énergétique, économies d’énergie, énergies renouvelables.


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