Fusion Suez-GDF : EDF avait prévu dès 2004 "une concurrence frontale" - Des restrictions budgétaires vont encore aggraver le risque nucléaire
Communiqué du 3 septembre 2007
Alors que la fusion GDF/Suez est mise en chantier, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle qu’il a rendu public il y a pratiquement 3 ans, le 9 septembre 2004 un document interne à EDF, le "Plan de développement stratégique d’EDF", qui annonçait une "concurrence frontale" entre EDF et GDF et plus particulièrement... entre EDF et GDF/Suez en cas de fusion de ces deux entreprises.
En effet, pour permettre les opérations d’ouverture du capital, EDF et GDF venaient d’être transformées en sociétés anonymes. Cela s’était traduit par la fin du principe de spécialité qui cantonnait EDF sur le secteur de l’électricité et GDF sur celui du gaz. Ces transformations avaient ouvert de facto le risque de concurrence entre ces deux entreprises. C’est exactement la situation qui se présente aujourd’hui.
Alors qu’un plan de restrictions budgétaires est déjà en oeuvre depuis début 2002 dans les centrales nucléaires EDF, dont l’état se dégrade continuellement, on peut hélas prévoir que cette "concurrence frontale" entre EDF et GDF/Suez va aggraver le processus et, de fait, le risque d’accident nucléaire.
Une centrale nucléaire est extrêmement dangereuse par nature, mais elle l’est encore plus lorsqu’elle vieillit et qu’elle est soumise à des restrictions budgétaires. En ce sens, la fusion GFD/Suez aggrave encore le risque d’accident nucléaire en France.
**************
(*) Le Plan de développement stratégique 2004 d’EDF, prévoyait explicitement une concurrence "frontale" avec GDF mais aussi avec Suez ; "une alliance GdF / Suez renforcerait ce risque de confrontation"
Alors que la fusion GDF/Suez est mise en chantier, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle qu’il a rendu public il y a pratiquement 3 ans, le 9 septembre 2004 un document interne à EDF, le "Plan de développement stratégique d’EDF", qui annonçait une "concurrence frontale" entre EDF et GDF et plus particulièrement... entre EDF et GDF/Suez en cas de fusion de ces deux entreprises.
En effet, pour permettre les opérations d’ouverture du capital, EDF et GDF venaient d’être transformées en sociétés anonymes. Cela s’était traduit par la fin du principe de spécialité qui cantonnait EDF sur le secteur de l’électricité et GDF sur celui du gaz. Ces transformations avaient ouvert de facto le risque de concurrence entre ces deux entreprises. C’est exactement la situation qui se présente aujourd’hui.
Alors qu’un plan de restrictions budgétaires est déjà en oeuvre depuis début 2002 dans les centrales nucléaires EDF, dont l’état se dégrade continuellement, on peut hélas prévoir que cette "concurrence frontale" entre EDF et GDF/Suez va aggraver le processus et, de fait, le risque d’accident nucléaire.
Une centrale nucléaire est extrêmement dangereuse par nature, mais elle l’est encore plus lorsqu’elle vieillit et qu’elle est soumise à des restrictions budgétaires. En ce sens, la fusion GFD/Suez aggrave encore le risque d’accident nucléaire en France.
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(*) Le Plan de développement stratégique 2004 d’EDF, prévoyait explicitement une concurrence "frontale" avec GDF mais aussi avec Suez ; "une alliance GdF / Suez renforcerait ce risque de confrontation"
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