Faire un don

Nos communiqués de presse

Enfouissement des déchets nucléaires : le Réseau "Sortir du nucléaire" publie une liste de 25 communes candidates et relaie la mobilisation citoyenne

Communiqué du 6 novembre 2008



 ces communes sont toutes situées dans l’Est, zone déjà "colonisée" par les déchets radioactifs
- dans les communes où une consultation populaire a eu lieu, le projet a été largement rejeté
- plus de 3000 communes ont refusé les déchets nucléaires malgré les fortes subventions promises
- des mobilisations citoyennes sont en préparation pour s’opposer à l’enfouissement des déchets


---------------------------------
Voir cartes sur
https://www.sortirdunucleaire.org
---------------------------------


Le Réseau "Sortir du nucléaire" publie une liste de 25 communes dont les élus, qui avaient jusqu’au 31 octobre pour se prononcer, se sont portés candidats auprès de l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) : il s’agit de recevoir un site d’enfouissement de déchets nucléaires... ainsi que les fortes subventions débloquées par l’Etat pour susciter des candidatures.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" et ses associations adhérentes ont suivi de près les procédures dans les communes concernées, mais il n’est cependant pas exclu que d’autres maires aient discrètement fait acte de candidature.

Alors que l’Andra avait sollicité 3115 maires dans diverses régions, la quasi totalité a refusé les déchets nucléaires malgré la perspective de recevoir de très fortes subventions. De plus, on s’aperçoit que les rares candidats sont situés dans la même zone, à cheval sur les départements de l’Aube (10), de la Haute-Marne (52), de la Meuse (55) et des Vosges (88).

Cette zone, qui comprend déjà deux sites de stockage de déchets radioactifs (à Morvilliers et Soulaines, dans l’Aube), un projet d’enfouissement profond des déchets les plus dangereux (à Bure, dans la Meuse) et un projet de centre de tri, reconditionnement et stockage de déchets dits "de très faible radioactivité" (entreprise DAHER, à Epothémont, dans l’Aube), semble avoir été désignée par l’Etat comme la "poubelle nucléaire" de la France.

Il apparaît que des élus ont été abusés par la stratégie insidieuse de l’Andra :

- le dossier de l’Andra donne l’exemple de la "dotation " de 5,6 millions d’euros qui a accompagné l’implantation d’un site dans l’Aube, laissant implicitement croire qu’une somme équivalente pourrait être à nouveau versée... alors qu’aucun chiffre officiel n’a été avancé.

- il a été promis aux candidats qu’un Débat public, sous l’égide de la Commission nationale du Débat public (CNDP), sera organisé avant toute décision définitive. Mais, lors du Débat public de 2005 organisé par la CNDP sur l’ensemble de la question des déchets nucléaires, l’option de l’enfouissement avait clairement été écartée... ce qui n’a pas empêché le pouvoir d’imposer cette option. Il est donc avéré qu’un Débat public n’apporte absolument aucune garantie.

Par contre, lorsqu’ils ont été consultés, les citoyens n’ont pas été abusés par l’Andra. Citons entres autres Ville-en-Woëvre et Tréveray, en Meuse, où la population s’est prononcée contre le projet respectivement à 71,7% et 87,8%.

Il apparaît donc clairement que, contrairement à un certain nombre d’élus, les citoyens ne sont pas prêts à se laisser acheter et font preuve de dignité et de courage. De fortes mobilisations sont en préparation pour empêcher le véritable crime que constitue l’enfouissement des déchets nucléaires. D’ores et déjà, le Réseau "Sortir du nucléaire" diffuse sur son site web les coordonnées des municipalités candidates, afin que les citoyens puissent exiger des consultations municipales.

Il est par ailleurs nécessaire que se mobilisent aussi les habitants des communes voisines des communes candidates : la grave dévalorisation du territoire sacrifié ne s’arrêterait évidemment pas aux limites de la commune où serait implanté le site d’enfouissement. Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle l’opinion publique, qui refuse frontalement les déchets nucléaires, à tirer les conséquences de cette position fort justifiée : il faut remettre en cause la production des déchets radioactifs, et donc l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins civiles et militaires, et préférer les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables.




Liste de 25 communes dont les élus se sont portés candidats
(Cette liste est tenue à jour sur le site web https://www.sortirdunucleaire.org)
NB : aucune consultation populaire n’a été organisée dans ces communes !



Aube - Dix candidatures : Saint-Léger-sous-Brienne, Brienne-le-Château, Petit-Mesnil, Juzanvigny, Hampigny, Morvilliers, Pars-lès-Chavanges, Auxon, Radonvilliers, Epothémont.

Haute-Marne - Sept candidatures : Saint-Blin-Sémilly, Roches-Bettaincourt, Rimaucourt, Bricon, Doulaincourt-Saucourt, Semoutiers-Montsaon, Foulain.

Meuse - Quatre candidatures : Gondrecourt-le-Château, Chassey-Beaupré, Billy-sous-Mangiennes, Montigny-lès-Vaucouleurs.

Vosges - Quatre candidatures : Rouvres-en-Xaintois, Grand, Aouze, Soulosse sous Saint Elophe.

 ces communes sont toutes situées dans l’Est, zone déjà "colonisée" par les déchets radioactifs
- dans les communes où une consultation populaire a eu lieu, le projet a été largement rejeté
- plus de 3000 communes ont refusé les déchets nucléaires malgré les fortes subventions promises
- des mobilisations citoyennes sont en préparation pour s’opposer à l’enfouissement des déchets


---------------------------------
Voir cartes sur
https://www.sortirdunucleaire.org
---------------------------------


Le Réseau "Sortir du nucléaire" publie une liste de 25 communes dont les élus, qui avaient jusqu’au 31 octobre pour se prononcer, se sont portés candidats auprès de l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) : il s’agit de recevoir un site d’enfouissement de déchets nucléaires... ainsi que les fortes subventions débloquées par l’Etat pour susciter des candidatures.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" et ses associations adhérentes ont suivi de près les procédures dans les communes concernées, mais il n’est cependant pas exclu que d’autres maires aient discrètement fait acte de candidature.

Alors que l’Andra avait sollicité 3115 maires dans diverses régions, la quasi totalité a refusé les déchets nucléaires malgré la perspective de recevoir de très fortes subventions. De plus, on s’aperçoit que les rares candidats sont situés dans la même zone, à cheval sur les départements de l’Aube (10), de la Haute-Marne (52), de la Meuse (55) et des Vosges (88).

Cette zone, qui comprend déjà deux sites de stockage de déchets radioactifs (à Morvilliers et Soulaines, dans l’Aube), un projet d’enfouissement profond des déchets les plus dangereux (à Bure, dans la Meuse) et un projet de centre de tri, reconditionnement et stockage de déchets dits "de très faible radioactivité" (entreprise DAHER, à Epothémont, dans l’Aube), semble avoir été désignée par l’Etat comme la "poubelle nucléaire" de la France.

Il apparaît que des élus ont été abusés par la stratégie insidieuse de l’Andra :

- le dossier de l’Andra donne l’exemple de la "dotation " de 5,6 millions d’euros qui a accompagné l’implantation d’un site dans l’Aube, laissant implicitement croire qu’une somme équivalente pourrait être à nouveau versée... alors qu’aucun chiffre officiel n’a été avancé.

- il a été promis aux candidats qu’un Débat public, sous l’égide de la Commission nationale du Débat public (CNDP), sera organisé avant toute décision définitive. Mais, lors du Débat public de 2005 organisé par la CNDP sur l’ensemble de la question des déchets nucléaires, l’option de l’enfouissement avait clairement été écartée... ce qui n’a pas empêché le pouvoir d’imposer cette option. Il est donc avéré qu’un Débat public n’apporte absolument aucune garantie.

Par contre, lorsqu’ils ont été consultés, les citoyens n’ont pas été abusés par l’Andra. Citons entres autres Ville-en-Woëvre et Tréveray, en Meuse, où la population s’est prononcée contre le projet respectivement à 71,7% et 87,8%.

Il apparaît donc clairement que, contrairement à un certain nombre d’élus, les citoyens ne sont pas prêts à se laisser acheter et font preuve de dignité et de courage. De fortes mobilisations sont en préparation pour empêcher le véritable crime que constitue l’enfouissement des déchets nucléaires. D’ores et déjà, le Réseau "Sortir du nucléaire" diffuse sur son site web les coordonnées des municipalités candidates, afin que les citoyens puissent exiger des consultations municipales.

Il est par ailleurs nécessaire que se mobilisent aussi les habitants des communes voisines des communes candidates : la grave dévalorisation du territoire sacrifié ne s’arrêterait évidemment pas aux limites de la commune où serait implanté le site d’enfouissement. Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle l’opinion publique, qui refuse frontalement les déchets nucléaires, à tirer les conséquences de cette position fort justifiée : il faut remettre en cause la production des déchets radioactifs, et donc l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins civiles et militaires, et préférer les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables.




Liste de 25 communes dont les élus se sont portés candidats
(Cette liste est tenue à jour sur le site web https://www.sortirdunucleaire.org)
NB : aucune consultation populaire n’a été organisée dans ces communes !



Aube - Dix candidatures : Saint-Léger-sous-Brienne, Brienne-le-Château, Petit-Mesnil, Juzanvigny, Hampigny, Morvilliers, Pars-lès-Chavanges, Auxon, Radonvilliers, Epothémont.

Haute-Marne - Sept candidatures : Saint-Blin-Sémilly, Roches-Bettaincourt, Rimaucourt, Bricon, Doulaincourt-Saucourt, Semoutiers-Montsaon, Foulain.

Meuse - Quatre candidatures : Gondrecourt-le-Château, Chassey-Beaupré, Billy-sous-Mangiennes, Montigny-lès-Vaucouleurs.

Vosges - Quatre candidatures : Rouvres-en-Xaintois, Grand, Aouze, Soulosse sous Saint Elophe.


Le saviez-vous ?
Le Réseau "Sortir du nucléaire" est un véritable contre-pouvoir citoyen. Totalement indépendants de l’État, nous dépendons exclusivement du soutien de nos donateur⋅ices. C’est grâce à votre soutien financier que nous pouvons nous permettre de tout mettre en œuvre pour offrir aux générations futures l’espoir d’un avenir sans risques nucléaires. Aidez-nous à obtenir cet objectif et à nous permettre de continuer la lutte au quotidien contre cette énergie mortifère et pour promouvoir la sobriété énergétique et les alternatives renouvelables.

Faire un don



 Presse

Pour toute sollicitation médiatique, merci de contacter Marion Rivet, chargée de communication et des relations extérieures.

marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
Tél : 06 64 66 01 23


Grâce à vos dons, nous agissons !



Thèmes
 Déchets radioactifs